Liturgie Infernale. Satan
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CHRISTE
avec les 33 marches on atteint
le puits sans fond incompréhensible:
mort spirituelle sur la terre
ELEISON
KYRIE
Les ondes magnétiques, antennes diaboliques
qui changent les esprits et les pensées:
la personnalité s'est dissociée
ELEISON
KYRIE 4
KYRIE
les bons qui gagnent toujours,
les bons, avec l'œil de vipère
les bons, féroces, mauvais,
ELEISON
CHRISTE
Les bons nous enlèvent l'air,
les bons nous asphyxient tous,
les bons, avec leurs yeux innocents
ELEISON
KYRIE
les bons, maîtres de la haine:
les bons nous écorcent vivants,
les bons nous tuent tous
ELEISON
LAMENTATION SUR LA NAISSANCE
Ma mère mourut en m'accouchant.
Il y a le rigor mortis, sens de la vie,
de mon raidissement continu:
ma vie est comme une blessure.
La fille est un dégoût, une abomination:
la plaisanterie d’une nature répugnante
d'un Dieu méchant, sans domination
sur une création boiteuse.
Ils pleurèrent forts les pleureuses
pour la disgrâce de venir au monde:
je purge une condamnation de jours malheureux
dans cette vie d'être immonde.
Du monde prénatal je me rappelle
le dégoût des blessures et cicatrices:
de chaque fornication, j'ai été sali,
de nous tous j'ai vu les matrices.
Il y a le vide d'un ravin autour de moi:
une terreur d'ivre me déchire.
Un contredit qu'il y n'a pas,
m'a broyé dans sa tenaille.
Le vide, je l'ai ressenti plusieurs fois:
j'en ai fait une habitude perverse.
Je cherche les paroles des prières insensées,
je cherche les paroles des prières inverses.
LAMENTATION SUR LA VIE
Je suis en dehors des castes, un intouchable,
et je souffre du froid des jours insensés,
je vis en une condition insupportable:
peines et tourments certainement mérités.
Je ressens les douleurs dans le corps,
et je ressens seulement des épingles dans le cerveau,
enfilées jusqu’à mon réincarnation:
je regarde autour de moi et tout est un piège.
La vie est médiocre et fragmentaire.
Comme il décrète, par autorité,
une absurde existence qui ne varie pas
dans sa norme du malheur.
Maintenant je porte sur moi, dans tout mon corps
les plaies d'une lèpre qui m'empeste
et l'âme malade, je la fusionne
aux maux de la peste qui m'infecte.
Les éclats de rire anormaux du démon
ruinent ma vie malheureuse,
l'enfer me scelle avec sa monnaie:
l'horreur d'une vie dévastée.
Mon esprit est le fils d'un délit:
je suis démoniaque depuis la naissance.
Dans le fond de la mer, avec l'âme affligée,
je languis sans espérance de renaissance.
LAMENTATION SUR LA MORT
Je vis dans un Sheol, entre les ombres grises,
J'ai des dimensions psychiques réduites:
en-dessous j'entends hurler un crucifige
et les journées font seulement les nuits.
Le règne des condamnés manifeste
les brouillards de la douleur compacte.
Ainsi dans l'obscurité de cette forêt
se perdent les vies dévastées.
L'infini se déroule cet hiver,
il est monotone et lent, déprimant
il montre les visages multiples de l'enfer,
aujourd'hui cela me semble être comme un sol marécageux.
Notre Dame des douleurs éternelles
qui me punit sans aucune pitié,
punit