Avant qu’il n’ait Besoin. Блейк Пирс

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Avant qu’il n’ait Besoin - Блейк Пирс Un mystère Mackenzie White

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pas l’historique de recherche sur internet ou des trucs dans le genre ? »

      « Non, pas que je m’en souvienne. »

      Mackenzie remit le ticket dans la poche du pantalon, puis sortit du dressing et de la chambre. Elle retourna à l’étage inférieur, consciente qu’Harrison la suivait de près.

      « Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Harrison.

      « Une intuition, » dit-elle. « Un espoir, peut-être. »

      Elle retourna vers le bureau à cylindre dans le coin détente et l’ouvrit à nouveau. Au fond, il y avait un petit panier. Quelques stylos en sortaient, ainsi qu’un chéquier personnel. S’ils ont une maison aussi rangée, j’imagine que le chéquier est dans le même état.

      Elle sortit le chéquier et se rendit compte qu’elle avait raison. Les montants y étaient méticuleusement indiqués. Chaque transaction était inscrite de manière très lisible et avec le plus de détails possible. Mêmes les retraits au guichet automatique étaient indiqués. Elle se rendit très vite compte que ce chéquier était une sorte de compte secondaire, et non le compte principal des Sterling. Au moment de leur mort, il comptabilisait un peu plus de sept mille dollars.

      Elle examina le chéquier, à la recherche de toute information qui pourrait lui offrir une sorte de piste mais rien n’attira spécialement son attention. Par contre, elle vit quelques abréviations qu’elle ne reconnaissait pas. La plupart des transactions pour ces saisies concernaient des montants d’entre soixante à deux cents dollars. L’une des saisies qu’elle ne reconnaissait pas était pour un montant de deux mille dollars.

      Bien qu’il n’y ait rien dans le chéquier qui soit d’entrée de jeu bizarre, elle continuait à se focaliser sur les abréviations et initiales qu’elle ne connaissait pas. Elle prit quelques photos de ces transactions avec son téléphone, puis remit le chéquier à sa place.

      « Tu as une idée en particulier ? » demanda Harrison.

      « Peut-être, » dit-elle. « Pourrais-tu appeler Dagney et lui demander si quelqu’un pourrait vérifier les comptes des Sterling durant l’année écoulée ? Comptes à vue, cartes de crédit, même PayPal s’ils l’utilisaient. »

      « Bien sûr, » dit Harrison. Il sortit tout de suite son téléphone pour appeler Dagney.

      Peut-être que finalement ça va me plaire de travailler avec lui, pensa Mackenzie.

      Elle l’écouta parler avec Dagney pendant qu’elle refermait le bureau à cylindre et elle regarda de nouveau en direction des escaliers.

      Quelqu’un a monté ces escaliers il y a quatre jours et a assassiné un couple marié, pensa-t-elle, essayant d’imaginer la scène. Mais pourquoi ? Et de nouveau, pourquoi n’y a-t-il aucun signe d’effraction ?

      La réponse était simple : Comme avec les Kurtz, l’assassin a été invité à entrer. Ce qui veut dire que soit ils connaissaient le tueur et l’ont laissé entrer, soit le tueur a joué un jeu… faisant semblant d’être quelqu’un qu’ils connaissaient ou une personne dans le besoin.

      Cette hypothèse semblait fragile mais elle sentait qu’il y avait là quelque chose à creuser. Tout au moins, ça créait un lien entre les deux couples.

      Et pour l’instant, c’était une connexion suffisante, qui valait la peine d’être examinée de plus près.

      CHAPITRE SIX

      Bien que Mackenzie ait espéré pouvoir éviter de devoir parler avec la famille des récents défunts, il se trouvait que les choses à faire sur sa liste allaient plus rapidement qu’elle ne l’aurait espéré. Après avoir quitté la maison des Sterlings, la prochaine étape consistait naturellement à chercher des réponses du côté de la famille la plus proche des victimes. Dans le cas des Sterling, leur membre de famille le plus proche était une sœur qui vivait à moins de quinze kilomètres de la maison des Kurtz. Le reste de la famille vivait en Alabama.

      Les Kurtz, par contre, avaient beaucoup de famille dans la région. Josh Kurtz n’avait pas bougé très loin de chez lui et vivait non seulement à moins de trente kilomètres de ses parents, mais également de sa sœur. Mais puisque la police de Miami avait déjà beaucoup parlé aujourd’hui avec les Kurtz, Mackenzie opta pour la sœur de Julie Kurtz.

      Sara Lewis eut l’air plus que contente de les rencontrer et bien que la nouvelle de la mort de sa sœur date de moins de deux jours, elle avait l’air de l’accepter aussi bien qu’une fille de vingt-deux ans puisse le faire.

      Sara les invita à entrer dans sa maison à Overtown, une petite maison pittoresque à un étage qui ressemblait plus à un petit appartement. L’intérieur était très peu décoré et était envahi par ce silence nerveux que Mackenzie avait déjà expérimenté dans beaucoup d’autres maisons où quelqu’un venait de perdre un proche. Sara était assise au bord du divan et tenait une tasse de thé en main. Il était clair qu’elle avait récemment beaucoup pleuré ; elle avait également l’air de ne pas avoir beaucoup dormi.

      « J’imagine que si le FBI est impliqué, » dit-elle, « ça veut dire qu’il y a eu d’autres meurtres ? »

      « Oui, de fait, » dit Harrison, assis à côté de Mackenzie. Elle fonça brièvement les sourcils, ayant préféré qu’il n’ait pas été aussi enclin à divulguer cette information.

      « Mais, » dit Mackenzie, intervenant avant qu’Harrison ne puisse continuer à parler, « nous ne pouvons bien sûr ne faire aucune déduction solide concernant une quelconque connexion sans une enquête minutieuse. Et c’est la raison pour laquelle on nous a appelés. »

      « Je veux faire tout ce que je peux pour vous aider, » dit Sara Lewis. « Mais j’ai déjà répondu aux questions de la police. »

      « Oui, je comprends et je vous en suis reconnaissante, » dit Mackenzie. « Je veux juste couvrir quelques aspects qu’ils pourraient avoir ignorés. Par exemple, pouvez-vous nous dire quelle était la situation financière de votre sœur et de votre beau-frère ? »

      Il était évident que Sara pensait qu’il s’agissait là d’une question bizarre mais elle fit néanmoins de son mieux pour répondre. « J’imagine que ça allait. Josh avait un bon boulot et ils ne dépensaient vraiment pas beaucoup d’argent. Julie me réprimandait même parfois quand je dépensais de manière trop futile. Je veux dire par là, ils n’étaient pas riches… pas que je sache. Mais ils s’en sortaient. »

      « Leur voisine nous a dit que Julie aimait dessiner. C’était juste un hobby ou est-ce que ça lui permettait parfois de gagner un peu d’argent ? »

      « C’était plutôt un hobby, » dit Julie. « Elle était assez bonne mais elle savait aussi que ses dessins n’avaient rien de spectaculaire, vous voyez ? »

      « Et qu’est-ce qu’il en était d’ex petits amis ? Ou peut-être des ex petites amies que Josh ait pu avoir ? »

      « Julie a quelques ex mais aucun qui ait pu le prendre mal. De plus, ils vivent tous un peu partout dans le pays. Je sais pour sûr que deux d’entre eux sont mariés. Quant à Josh, je ne pense pas qu’il y avait des ex dans les parages. Je veux dire par là… enfin, je ne sais pas. C’était juste un très beau couple. Ils allaient vraiment bien

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