Avant Qu’il Ne Faillisse. Блейк Пирс

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Avant Qu’il Ne Faillisse - Блейк Пирс

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QUATRE

       CHAPITRE CINQ

       CHAPITRE SIX

       CHAPITRE SEPT

       CHAPITRE HUIT

       CHAPITRE NEUF

       CHAPITRE DIX

       CHAPITRE ONZE

       CHAPITRE DOUZE

       CHAPITRE TREIZE

       CHAPITRE QUATORZE

       CHAPITRE QUINZE

       CHAPITRE SEIZE

       CHAPITRE DIX-SEPT

       CHAPITRE DIX-HUIT

       CHAPITRE DIX-NEUF

       CHAPITRE VINGT

       CHAPITRE VINGT-ET-UN

       CHAPITRE VINGT-DEUX

       CHAPITRE VINGT-TROIS

       CHAPITRE VINGT-QUATRE

       CHAPITRE VINGT-CINQ

       CHAPITRE VINGT-SIX

       CHAPITRE VINGT-SEPT

       CHAPITRE VINGT-HUIT

       CHAPITRE VINGT-NEUF

       CHAPITRE TRENTE

      PROLOGUE

      Christine n’avait vu la neige qu’une fois dans sa vie. Lorsque les flocons se mirent à tomber alors qu’elle rentrait de chez son petit-ami, elle sourit. Elle pensa que si elle n’avait pas bu autant d’alcool, elle apprécierait encore davantage qu’il neige. Elle avait vingt ans mais elle ne put s’empêcher de tirer la langue pour attraper quelques flocons. Elle rit sous cape à cause de la sensation… en plus du fait qu’elle se trouvait bien loin de San Francisco, sa ville natale.

      Elle avait quitté son université pour aller étudier à Queen Nash dans le Maryland, avec pour but de se concentrer sur les sciences politiques. Les vacances d’hiver touchaient à leur fin et elle était impatiente de se remettre au travail, de se plonger dans les nouvelles matières du printemps. C’était l’une des raisons pour lesquelles son petit-ami Clark et elle avaient décidé de passer du bon temps ce soir – un dernier moment de gloire avant le début du semestre. Une sorte de petite fête avait été organisée et Clark, comme à son habitude, avait abusé de la bouteille. Elle avait décidé de rentrer chez elle – à trois pâtés de maison de distance – à pied, au lieu de rester et de supporter les tentatives de séduction des amis de Clark. Sans oublier les regards noirs de leurs copines. C’était en général de cette manière que toute réunion chez Clark se terminait lorsqu’elle ne le rejoignait pas dans son lit.

      D’ailleurs… elle se sentait négligée. C’était l’un des défauts de Clark : il lui préférait toujours le travail, les études, ou l’alcool. Mais il y avait quelqu’un qu’elle pouvait appeler une fois chez elle. Bien sûr, il était tard, mais il lui avait bien fait comprendre que pour elle, il était disponible à tout moment. Il l’avait prouvé par le passé, alors pourquoi pas ce soir ?

      Alors qu’elle traversait la rue qui séparait deux pâtés de maison, elle remarqua que la neige tenait sur les trottoirs. La tempête avait été prévue, les routes étaient donc salées, prêtes à résister aux intempéries, mais la couche blanche de neige qui tombait adhérait aux trottoirs et aux petites bandes de pelouse devant ou entre les bâtiments qu’elle longeait.

      Au moment où Christine arriva chez elle, elle eut presque envie de retourner chez Clark. Il faisait froid et la neige suscitait en elle une sensation d’émerveillement enfantin. Tandis qu’elle saisissait sa clef pour ouvrir la porte de l’immeuble, elle manqua tourner les talons et le faire pour de bon.

      La seule chose qui la convainquit du contraire fut la certitude qu’elle ne dormirait pas aussi bien que si elle restait chez elle. Son propre lit l’attendait ici, les couvertures chaudes, et au moins huit bonnes heures de sommeil.

      Elle entra dans le hall et se dirigea vers les ascenseurs. Elle appuya sur le bouton et attendit que la porte s’ouvre. Elle n’était pas ivre, juste un peu pompette, et elle commença à caresser l’idée de boire un verre de vin supplémentaire en arrivant chez elle avant d’appeler… l’homme qu’elle voyait plus ou moins en cachette ces derniers mois.

      C’était à cela qu’elle songeait lorsque l’ascenseur arriva. Elle entra et apprécia la sensation de sa tête qui tournait lorsque la cabine remonta sur les rails.

      Elle émergea dans le couloir, qu’elle trouva désert. Logique, il était plus d’une heure du matin, un mercredi. Elle s’approcha de sa porte et sortit à nouveau ses clefs. Tandis qu’elles dansaient dans ses mains toujours glacées, une voix dans son dos la fit sursauter.

      - Christine ?

      Elle se tourna en entendant son prénom. Elle sourit en le voyant là. Elle ne serait pas obligée de l’appeler, après tout. C’était comme s’il s’était douté qu’elle aurait envie de lui. Ils ne s’étaient pas vus depuis environ une semaine.

      - Salut, dit-elle.

      Il s’approcha d’elle d’une démarche assurée. Il la regardait comme il la regardait toujours, avec une lueur dans les yeux qui ne laissait aucun doute sur ses intentions. Son simple regard l’excita – ça, et son identité. Il lui était interdit. Il était… eh bien, dangereux, en quelque sorte, maintenant, n’est-ce pas ?

      Ils

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