Avant Qu’il Ne Faillisse. Блейк Пирс

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Avant Qu’il Ne Faillisse - Блейк Пирс

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tandis qu’ils s’accrochaient l’un à l’autre dans le couloir.

      - Entrons, parvint-elle à murmurer entre deux baisers, la respiration courte. Maintenant.

      Elle ouvrit la porte pendant qu’il lui mordillait le cou. Elle gémit, excitée par ce qui s’apprêtait à survenir. Elle ignorait si elle parviendrait à attendre d’arriver dans sa chambre. Ils n’arriveraient peut-être même pas jusqu’au canapé. La serrure cliqueta, elle poussa la porte. Quand il se colla à elle, après avoir claqué la porte, elle s’éloigna. Elle s’appuya contre le petit plan de travail de la cuisine et retira sa jupe. Il aimait qu’elle se déshabille pour lui. L’idée de la contrôler l’excitait, ça lui donnait l’impression qu’elle se soumettait avant même qu’ils commencent à coucher ensemble.

      Lorsqu’elle fit passer son top par dessus sa tête, tâtonnant pour dégrafer son soutien-gorge, elle plongea son regard dans le sien… et se figea. Il était parfaitement immobile, la lueur d’excitation avait disparu de ses yeux. Maintenant, elle y distinguait autre chose. Quelque chose de nouveau… quelque chose qui la terrifiait.

      Il inclina la tête, comme s’il l’observait pour la première fois puis se rua sur elle. Il avait déjà été brutal avec elle mais jamais de cette manière. Ce n’était pas sexuel. Il l’écrasait de son poids et entourait son cou de ses mains. Cela ne ressemblait en rien à un jeu ; sa prise était forte et elle sentit tout de suite qu’il lui comprimait la trachée.

      Moins de dix secondes plus tard, ses poumons commencèrent à s’affoler. À ce moment-là, elle le frappa furieusement, même lorsqu’elle sentit ses propres genoux se dérober sous elle.

      Sa poitrine se contracta, comme si une force en elle tentait d’expulser l’air qui s’y trouvait, coûte que coûte. Lorsqu’elle s’effondra par terre, son crâne frappa contre le plan de travail de la cuisine. Il ne desserra pas la pression sur son cou, il lui sembla même qu’il l’augmentait à mesure qu’elle s’affaiblissait.

      Elle lui donna un dernier coup, mais elle était si faible qu’elle ne sut pas même si elle était parvenue à le frapper. Lorsqu’elle tomba à terre, il était sur elle. Il continua à l’étrangler, en collant sa virilité dressée contre elle. Elle chercha une arme des mains – n’importe quoi – mais tout ce qu’elle trouva fut le T-shirt qu’elle venait d’enlever pour lui.

      Elle eut à peine le temps de se demander pourquoi il lui faisait subir une telle chose avant que l’obscurité ne la submerge, la soulageant de cette terrible douleur dans la poitrine.

      CHAPITRE UN

      Mackenzie était debout dans sa salle de bains, appuyée contre le lavabo, les yeux rivés sur les toilettes. Elle avait beaucoup fixé les toilettes ces derniers temps, et elle arrivait à la fin de son premier trimestre en correspondant presque trop aux clichés sur la grossesse. Ses nausées matinales avaient été particulièrement fortes entre la huitième et la onzième semaine. Mais même maintenant, au milieu de sa quinzième semaine, elles étaient toujours brutales. Pas aussi fréquentes, certes, mais quand ça la prenait, ce n’était pas beau à voir.

      Elle avait déjà vomi deux fois au réveil, et les gargouillements de son ventre semblaient annoncer un troisième épisode. Mais alors qu’elle buvait un peu d’eau et s’efforçait de calmer sa respiration tout en s’agrippant au lavabo, elle sentit la troisième vague s’éloigner progressivement.

      Mackenzie baissa les yeux vers son ventre et posa sa main là où il commençait à peine à s’arrondir, depuis une semaine environ, avec amour.

      - Ce sont mes intestins, mon tout petit, murmura-t-elle. Pas un repose-pieds.

      Elle sortit de la salle de bains et se figea un instant dans le couloir, pour être sûre que la menace était bien passée. Lorsqu’elle se sentit à nouveau en contrôle, elle se dirigea vers sa penderie et commença à s’habiller. Elle entendait Ellington dans la cuisine – le tintement de la vaisselle lui laissait penser qu’il servait le café. Mackenzie aurait adoré en boire une tasse mais malheureusement pour elle, c’était l’un des aliments que le bébé refusait dans ce genre de moments.

      Lorsqu’elle enfila son pantalon, elle remarqua qu’il était un peu plus serré que d’ordinaire. Elle estima qu’il ne lui restait qu’un mois avant de devoir investir dans des vêtements de maternité. Et ce serait à ce moment-là, supposait-elle, qu’elle se verrait contrainte d’annoncer la nouvelle de sa grossesse au Directeur McGrath. Elle ne lui avait toujours rien dit, de peur de sa réaction. Elle n’était absolument pas prête à se parquer derrière un bureau ou à se voir assigner des recherches pour un autre agent.

      Ellington avança jusqu’au seuil de la chambre, les sourcils froncés. Il tenait en effet une tasse de café à la main.

      - Tu te sens mieux ? demanda-t-il.

      - Éloigne ce café de moi, répliqua-t-elle.

      Elle avait voulu prendre un ton joueur mais sa répartie était teintée d’amertume.

      - Au fait, ma mère n’arrête pas de me demander pourquoi nous n’avons toujours pas décidé d’un endroit pour le mariage.

      - Est-elle consciente qu’il ne s’agit pas de son mariage ? rétorqua Mackenzie.

      - Non. Je ne pense pas qu’elle le comprenne.

      Il sortit de la chambre pour poser le café dans le salon puis revint vers Mackenzie. Il s’agenouilla et l’embrassa sur le ventre pendant qu’elle choisissait la chemise qu’elle porterait.

      - Tu ne veux toujours pas connaître le sexe ? demanda-t-il.

      - Je ne sais pas. Pas pour l’instant, mais je changerai peut-être d’avis.

      Il leva les yeux vers elle. En contre-plongée, il ressemblait à un petit enfant qui lèverait les yeux vers l’un de ses parents pour obtenir son approbation.

      - Quand comptes-tu le dire à McGrath ?

      - Je ne sais pas.

      Elle se sentait bête de se tenir là, à moitié habillée tandis qu’il appuyait sa joue contre son ventre. Pourtant, cela la rassura sur le fait qu’il était là pour elle. Il l’avait demandée en mariage avant de savoir qu’elle était enceinte et maintenant, confronté à une grossesse imprévue, il n’avait pas pris la fuite. Penser qu’il était l’homme avec qui elle passerait probablement le reste de sa vie lui procurait une sensation de paix et de contentement.

      - Tu as peur qu’il te mette sur la touche ? demanda Ellington.

      - Oui. Mais d’ici une semaine ou deux, je ne pense plus pouvoir dissimuler ce ventre qui pointe.

      Ellington ricana et l’y embrassa encore.

      - C’est un petit ventre sexy.

      Il continua à l’embrasser, en s’attardant un peu plus à chaque baiser. Elle rit et s’écarta de lui d’un air joueur.

      - Pas le temps pour ça. Nous avons du travail. Et, si ta mère continue à insister, un mariage à planifier.

      Ils avaient passé en revue tous les lieux possibles et avaient même commencé

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