La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie. Charley Brindley
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Читать онлайн книгу La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie - Charley Brindley страница 14
“Liada,” dit Autumn. “Je suis enchantée de faire votre connaissance.”
Les trois femmes marchèrent ensemble vers les chevaux, en s’éloignant de la section.
Liada sourit. “Autumn.” dit-elle et prononça d’autres mots.
Autumn toucha la joue de Tin Tin. “Ce n’est pas un tatouage.”
“Qu’est-ce que c’est?” demanda Kawalski par radio.
“C’est cicatrisé, et on dirait un marquage au fer rouge.”
“Elle a été marquée au fer rouge?” demanda Kawalski . “Comme une vache?”
“Oui, et d’après l’aspect de la cicatrice, ça a été fait il y a bien longtemps. Ca ressemble à une fourche, avec un serpent qui s’enroule autour du manche, et puis il y a une flèche en travers du manche.”
Tin Tin sourit et tendit le bras pour tourner le visage de Liada de l’autre côté.
“Liada en a un identique,” dit Autumn. “Elles ont toutes les deux été marquées dans leur enfance.”
Tin Tin parlait à Liada en utilisant la langue des signes pour que Autumn comprenne. Elle avança vers la section et toucha l’épaule d’Autumn. Liada montra Alexander du doigt. Toutes les trois le regardèrent. Elle étaient à environ trente mètres de là. Tandis qu’Alexander, qui était l’objet de tous leurs regards, ne savait plus où se mettre et changeait le fusil d’Autumn d’une main à l’autre, Kawalski se mit à rire.
“Arrête, Kawalski,” dit Alexander.
“Bien, Mon adj’.” dit Kawalski avec son grand sourire.
“Lui, c’est Alexander,” dit Autumn à Liada.
“Alder…” dit Liada. “Alexder?”
“Ouais, c’est pas facile à dire. Appelez-le simplement ‘Mon adj’” sourit-elle. “Mon adj’.”
“Mon adj’?” demanda Liada.
“Oui, il s’appelle ‘Mon adj’”
Tin Tin et Liada se parlèrent un moment, en répétant plusieurs fois le mot “Mon adj’”.
Liada tapa sur le casque d’Autumn du revers de la main et haussa les épaules.
“Oh, ça?” Elle défit la boucle de sa mentonnière et retira son casque, laissant retomber ses longs cheveux noirs. Elle le tendit à Liada. “Casque.”
“Casque?” Liada le prit et l’examina.
Tin Tin tendit la main pour toucher les cheveux d’Autumn. Elle sourit et dit quelque chose en passant les doigts dans ses cheveux noirs qui lui descendaient jusqu’à la taille.
“Merci,” dit Autumn, “mais ils doivent être vraiment affreux.”
Elle tira une brosse d’une poche intérieure de sa veste, ramena ses cheveux par-dessus son épaule, et commença à les brosser. Tin Tin Ban Sunia était fascinée par la brosse à cheveux. Elle dit quelque chose à Liada.
“Oh non, c’est pas vrai,” dit Kawalski par radio. “Et voilà, c’est parti. D’abord les cheveux, et puis elles vont parler maquillage. Et ensuite elles passeront aux vêtements.”
Liada regardait le casque, inclinant la tête de côté en fronçant les sourcils.
“Je crois que Liada nous entend,” dit Karina.
Autumn rejeta ses cheveux en arrière par-dessus son épaule et tendit sa brosse à Tin Tin, qui sourit et essaya de brosser ses cheveux, mais ils étaient trop emmêlés.
“Attends,” dit Autumn, “laisse-moi te montrer.” Elle ramena les cheveux de Tin Tin par-dessus son épaule et commença par les extrémités. Ses cheveux étaient presque aussi longs que ceux d’Autumn. “Tu sais quoi? Il y a des femmes qui tueraient pour avoir les cheveux naturellement bouclés.”
Autumn et Tin Tin continuaient de discuter en utilisant la langue des signes pendant qu’Autumn brossait les cheveux de Tin-Tin, mais le reste de la section ne pouvait plus les entendre.
“Je crois bien que vous avez perdu le contrôle de celle-ci, Mon adj’,” dit Kawalski.
Alexander confirma.
Tin Tin avança vers la section et posa une question. Autumn leva le bras droit et le pointa vers le sud-est. Elle fit un geste ascendant et descendant avec la main, comme quelque chose de très loin par-delà les collines. Elle donna ensuite la brosse à Tin-Tin pour se libérer les mains et demanda en langue des signes, “Quel est cet endroit?”
Tin Tin parla, mais la section ne put entendre ce qu’elle disait. Autumn toucha la manche de la tunique de Tin-Tin pour voir en quelle matière elle était. Tin Tin posa une question concernant la fermeture éclair sur la veste camouflée d’Autumn.
“Qu’est-ce que je disais?” dit Kawalski. “C’est parti avec les vêtements. Pour le rouge à lèvres, ça devrait pas tarder.”
“Kawalski,” dit Karina, “tu ne sais même pas ce qui est important dans la vie, hein?”
“Eh bien, apparemment c’est les cheveux, les vêtements et le maquillage. L’apache semble avoir oublié de demander ‘Où on est?’, ‘Qui vous êtes?’, et ‘Vous faites quoi avec tous ces éléphants?’”
Liada leva le casque vers son oreille, visiblement par curiosité. Elle jeta un coup d’oeil à Autumn, en haussant les sourcils.
“Bien sûr, mets-le.” Autumn fit un mouvement vers la tête de Liada.
“Hé, Mon adj’,” dit Lojab. “Z’avez vu ça?”
“Ca promet d’être intéressant,” dit Alexander.
“Est-ce qu’elle nous entend?” demanda Sparks.
“Bien sûr, si l’apache a sa radio allumée.”
“Hé ma jolie,” dit Lojab.
Quand la moitié de la section se mit aussitôt à parler, Liada poussa un cri d’exclamation et arracha le casque de sa tête. Elle regarda dedans, puis tout autour de l’extérieur du casque, pour finalement le tendre à Tin-Tin, en lui disant quelque chose. Tin Tin regarda à l’intérieur mais secoua la tête.
Autumn se pencha tout prêt du micro dans le casque. “Si vous voulez parler aux dames, faites-le un par un. Sinon, vous leur fichez la trouille.” Elle fit signe à Tin Tin de mettre le casque en rejetant les cheveux de Tin Tin par-dessus son épaule.
Tin Tin tendit la brosse à cheveux à Liada, puis coiffa délicatement le casque en inclinant la tête de côté et écouta. Ses yeux s’agrandirent.
“Mon adj’?”
“Mon adj’?” demanda Liada en commençant à se brosser les cheveux