Sept Panètes. Massimo Longo E Maria Grazia Gullo

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Sept Panètes - Massimo Longo E Maria Grazia Gullo

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      Maria Grazia Gullo - Massimo Longo

      Sept Planètes

      L’exosquelette et l’objet de Parius

      Traduit par Paolo Clementi

      Droits d'auteur © 2017 M. G. Gullo - M. Longo

      L'image de couverture et les graphiques ont été créés et édités par Massimo Longo

      Tous les droits sont réservés.

      Code ISBN:

      ISBN-13:

      Indice

Premier chapitre La Mer de Silence
Deuxième chapitre Une épée de pierre pendait au-dessus de leurs têtes
Troisième chapitre Les plis résultants étaient les yeux et la bouche de l'être
Quatrième chapitre Un officier de taille mince
Cinquième chapitre Un sommeil si réparateur
Sixième chapitre Il l'a serré dans ses bras comme on le fait avec un fils
Septième chapitre Cette distance continue me détruit
Huitième chapitre L'attaquant fît claquer la Revel
Neuvième chapitre Le crochet au bout de son aile la blessa
Dixième chapitre Un miroir d'eau cristalline
Onzième chapitre Tant de beauté au milieu d'une bataille féroce
Douzième chapitre Il se rua dans la pièce sans être annoncé
Treizième chapitre Elle a commencé à le regarder, ses mains tremblantes
Quatorzième chapitre Avez-vous l'eau dont vous avez besoin pour éteindre ce feu?
Quinzième Chapitre Tout tremblait autour de Ruegra
Seizième chapitre Juste un grand feu d'artifice dans le ciel
Dix-septième chapitre Recroquevillé dans leur armure, ils criaient de joie

       Premier chapitre

      La Mer de Silence

      Le général Ruegra regardait l'espace depuis l'immense hublot de sa cabine, quelle séduction exerçait sur lui voir tout le système planétaire de KIC 8462852, avec ses sept planètes en orbite.

      En cette période, il pouvait en voir seulement cinq: Carimée, sa patrie,avec son atmosphère désormais grise et destinée par vocation et position au commandement; Medusa, bleu et enchanteur, magnétique et aussi dangereux que ses habitants; Oria, petit et stérile comme une lune, de couleur blanche 6 clair vu que nôtre étoile se reflétait en lui; non loin d'Oria, la sixième planète, vert clair, parmi les sept planètes le plus socialement et technologiquement avancé; Euménide, avec son atmosphère rosée, aussi fascinant que ses terribles habitants.

      Tout cela appartiendrait bientôt aux Anic et lui serait élu chef suprême, il fallait juste être patient et conduire à terme son plan, avec le parchemin dans ses mains tout se plierai à son vouloir.

      Le général Ruegra fixait du regad l'espace extérieur depuis l'immense hublot de sa cabine et en lui continuait de croître la soif de domination en cette année7692 depuis la fondation de la civilisation Anic.

      Ruegra se réveillà brusquement de ses rêves de gloire, le navire avait heurté quelque chose, ils traversaient les anneaux de Bonobo, il aurait mieux valu aller au poste de barre, même si l'approche à la planète était une manœuvre de routine, elle pouvait réserver des surprises.

      En entrant sur le pont, il fût accueilli avec déférence par ses subordonnés.

      Tout ne se déroulait selon le plan de vol, comme il craignait quelque chose avait frappé le navire.

      - Secteur huit endommagé, Général, un rocher nous a frappés – rapporté immédiatement le commandant.

      Le commandant ordonné que la procédure d'évacuation du secteur commence:

      - Évacuation immédiate de la zone ...

      - Isolez-le! Ne perdez plus de temps!

      L'officier exécuta aussitôt l'ordre, personne n'osa faire remarquer à Ruegra que ce choix signifiait sacrifier inutilement des soldats.

      Les cloisons qui séparaient le module du reste du navire furent abaissées, seuls quelques-uns étaient prêts à sauter sous la cloison de fermeture pour ne pas être entraînés à la dérive, mais pas pour se sauver de l'image des soldats avec lesquels, un instant auparavant, ils avaient partagé leur existence et qui désespérément heurtaient la cloison et disparaissaient dans le vide.

      Le détachement fut effectué et le module abandonné à la dérive dans l'espace. Tous les navires Cariméens étaient des navires de guerre, avec la forme d'un énorme trilobite et caractérisés par une segmentation marquée, car ils étaient prédisposés à expulser les sections endommagées pour maximiser leurs performances lors des affrontements. À l'exception du cockpit, constitué d'une grande plaque à contour variable de semi-elliptique à polygonal et de la partie qui servait de colonne vertébrale, toutes les sections centrales et la queue, en forme de coquille d'huître, pouvaient être expulsés.

      Autour d'eux se trouvait l'étendue infinie des énormes anneaux gris de la planète Bonobo, constitués de gros débris de la mort noire d'un astéroïde qui s'était approché trop près de KIC 8462852.

      Bonobo, la deuxième planète en termes de distance de la Naine, possédait une grande masse qui avait attiré a soi les débris, sauvant le plus petit Enas et donnant ainsi vie à l'un des spectacles les plus surprenants de toute la galaxie.

      Au centre des anneaux se trouve la planète merveilleusement riche et variée, réserve impériale des Anic pour la chasse, les esclaves et l'approvisionnement en matières premières. Sa population, de forme anthropomorphe, était encore à l'aube de la civilisation, les Bonobiani avaient une posture droite, des pieds préhensiles et une bonne partie du corps couverte de poils. Grands comme des gorilles, mais naïfs et dociles comme des enfants, ils se reproduisent rapidement et résistaient à la fatigue, caractéristiques idéales, bref, pour en faire de parfaits esclaves.

      Bonobo était la seule conquête Anic restée sous leur contrôle, grâce à la proximité des deux planètes qui décrivaient des orbites similaires et simultanées autour de KIC 8462852.

      Carimea avait réussi à occuper d'autres planètes, mais en perdait systématiquement le contrôle en raison

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