n «mores», qui peut être traduit par «moralité», «coutume», «caractère». À cet égard, le mot «moralité» est une sorte de papier calque du mot «moralité». Et ce n'est pas un hasard si, dans la communication quotidienne et dans la littérature scientifique, les mots «moralité» et «moralité» sont utilisés comme synonymes.
La morale est un phénomène assez complexe. L'examen des différentes facettes de ce phénomène se fera tout au long du cours. Maintenant, nous allons essayer de donner le tout premier concept, à bien des égards préliminaire de la moralité, afin d'avoir des positions initiales pour l'analyse des questions ultérieures.
Dans la vie quotidienne, et parfois dans le Journalisme, dans la littérature populaire, la morale comprend un ensemble de règles, de normes de comportement qui régissent, guident les actions des gens. Mais une telle définition révèle les spécificités de la moralité, car de la même manière, le droit, les exigences en matière d'assainissement et les règles de sécurité, etc. Par conséquent, il est tout d'abord nécessaire de distinguer les spécificités des normes de moralité. La particularité de la morale réside dans le fait que ses prescriptions sont universelles, universelles et applicables dans une grande variété de situations de la vie. Presque partout où une personne vit et agit. Ce dernier ne peut pas être dit, par exemple, sur les normes du droit, dont la compétence ne comprend pas un éventail assez large d'actions (par exemple, être en retard pour une conférence, ne pas faire preuve de tact, etc.). Deuxièmement, les normes morales reposent sur l & apos; autorité de l & apos; opinion publique et sur les convictions morales de l & apos; individu. Il convient de noter qu'il y a beaucoup de normes morales: des plus simples, nécessitant un traitement délicat avec les autres aux normes, extrêmement généralisées, normes-principes – respectez les aînés, ne tuez pas, ne volez pas, etc.
L'essence de la morale
Il convient de souligner que ce sont les valeurs supérieures: le bien, la justice, l'amour qui remplissent notre vie quotidienne de plénitude et de spiritualité, de sens particulier. Être poli peut être un individu, avec des aspirations limitées, et même un criminel. Mais pour mener une vie pleine de sang et hautement morale, seule la personne qui proportionne ses actions et ses pensées aux valeurs supérieures est capable. Qu'est-ce que la spiritualité dont on parle beaucoup ces derniers temps? Peut-être, le plus clairement, ce problème a été posé par le christianisme, qui, en règle générale, parle de la structure en trois parties de l'homme: le corps, l'âme et l'esprit. L'âme «sert " souvent le corps, vise les joies terrestres, les joies de la communication avec la nature, les autres (âme). L'esprit est toujours dirigé vers Dieu, vers le Supérieur. Chez un vrai croyant, croient les prédicateurs religieux, l'esprit domine à la fois l'âme et le corps. Si le raisonnement des théologiens est «traduit " dans une langue laïque, la spiritualité doit être comprise comme le désir d'une personne de relier son existence finie dans le temps et dans l'espace à l'Éternité, d'aller au-delà des limites de son existence. Ce sont ces aspirations qui remplissent la vie morale d'un sens élevé, et la morale elle-même est amenée au-delà des notions simplistes, la protégeant de l'amener à un ensemble de règles de comportement les plus simples.
La morale n'apparaît pas tout à coup immédiatement sous une forme» prête " et moderne. Elle a traversé un chemin assez long, difficile, on peut dire, douloureux, du développement des normes et des idées les plus primitives aux aspirations supérieures des prédicateurs modernes de la Sainteté, de l'intégrité. Suivre le chemin du développement de la moralité, ne serait-ce que dans les termes les plus généraux, est très important pour comprendre son essence. Mais il s'avère que pour résoudre le problème de l'origine de la moralité, les chercheurs sont confrontés à de plus grandes difficultés. Et ce n'est pas un hasard, car dans ce cas, il est inévitable d'aborder le problème de l'essence, ou plutôt du Mystère, de l'homme lui-même.
Concepts d'origine morale
Mais la compréhension de l'homme lui-même et, par conséquent, de la morale elle-même, dépend non seulement des réalisations de diverses sciences, mais aussi des positions de vision du monde de l'éthique elle-même. Par conséquent, il existe de nombreuses opinions sur ce problème. Arrêtons-nous sur le plus, à notre avis, typique et le plus commun.
Tout d'abord, considérons l'interprétation religieuse du problème de l'origine de la moralité.
Kant a remarqué une fois que la loi morale m'ouvre une vie indépendante de la nature vivante et même de tout le monde sensuellement perçu. Il semble que de telles idées aient été inhérentes aux gens depuis les temps anciens, lorsque les règles, les normes de communication entre les gens ont été considérées comme l'établissement d'êtres supérieurs (esprits, plus tard dieux). Ces derniers encourageaient en outre le comportement vertueux et punissaient les vices. L & apos; ampleur de cette opinion est attestée par le fait que même ceux dont la religiosité a parfois été remise en question l & apos; ont suivie. Ainsi, le philosophe grec ancien Démocrite (460-370 Av. J.-C.) a affirmé que les dieux donnaient aux gens tout le bien dans les temps anciens et maintenant. Selon lui, seuls les hommes sont gentils avec les dieux qui détestent l'injustice. Il n'est pas difficile de trouver des jugements similaires chez de nombreux autres penseurs de l'antiquité.
Les théologiens chrétiens parlent traditionnellement de la nature divine de la moralité. L'individu le reçoit à la fois sous la forme d'une «loi morale naturelle» (loi intérieure) et sous la forme d'une loi révélée par Dieu (externe). La loi morale, selon les théologiens, est quelque chose qui nous est donné, bien que donné avec notre nature, mais pas elle-même. Ainsi, selon les mots du philosophe religieux S. L. Frank, toute religion est réduite à la conscience de la signification cosmique et surnaturelle des valeurs supérieures», au désir de " rapprocher la vie humaine d'un commencement surnaturel et absolu "(Pavlovsky N. Yu. Éthique, Moscou, 1999, P. 59).
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