Dans une petite chambre parisienne. Любовь Кирпич
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A mon ange-gardien,
A toutes les personnes que j’aime
Tu, lux mea eras
Dans une petite chambre parisienne
Dans une petite chambre parisienne
On vivait et on vit, tant bien que mal.
Moi, je veux que toute ma vie revienne,
Que mon passé devienne le présent vital.
Les odeurs d’amour m’ont rendue folle
Je m'en souviens, j’en ai besoin,
Oui, c’est triste et en même temps c’est drôle,
Je pense à toi, assise dans un coin.
Dis-moi, si je peux tourner la page,
Faire tout à nouveau, éviter les erreurs?
En automne les jours, comme le feuillage,
Sont sous mes pieds, tout n’est qu’heurs et malheurs.
Dans une petite chambre parisienne,
En t'attendant j’ai ouvert mes fenêtres,
Tu m’appelais ta Marie-Madeleine,
ça, t’en souviens-tu? Oui…Non…Peut-être…
Trois temps
Je partagerai mon pain avec toi,
Mon vin avec toi,
Ma peine avec toi,
Le sang qui coule dans mes veines.
Je te rendrai tout ce que je te dois,
Tout ce qui était à moi
Deviendra à toi
Et c'est déjà le cas,
Ce ne sont pas des paroles vaines,
Et elles ont déjà donné des graines,
Et je les ai semées
Contre vents et marées,
Loin des villes, sur le pré
Par amour, je l'ai fait, pas par haine.
Je partage ma vie avec toi,
Mon abri avec toi,
Mon lit avec toi,
Le nid d'amoureux où chantent les oiseaux
Et de beaux signes nagent dans les eaux.
Or, mon pain est devenu sec,
J'ai réglé mes erreurs par chèque,
Le vin a tourné au vinaigre,
Le repas est désormais maigre,
Dans cette vie il n’y a rien de beau
J'ai partagé mon cœur par petit morceau.
Chante mon rossignol
Chante mon rossignol,
Chante ma belle alouette,
À vous toutes les paroles
De mes chansons muettes.
Chantez mon dernier cri,
Chantez sans avoir peur,
Faites-le, je vous en prie,
Même si c'est une erreur.
Volez dans les nuages
Libres et en beauté,
C'est mon dernier voyage
Dans cette réalité.
Chante mon rossignol,
Chante ma belle alouette,
Accompagnez mon vol
Vers d'autres planètes
Tu partiras…
Nous faisons le tour de la ville
Sous la pluie en attendant le beau temps,
Nous allons le long des rues tranquilles
En comprenant que c'est le dernier moment
Où nous respirons le souffle pour les deux,
Où nous n'avons pas de «trop» et de " trop peu"
Où nos deux corps se frôlent sans entrave,
J’étais ta reine et ton esclave.
Reste avec moi jusqu'à la fin
C'est un acte de grand courage
Et je te prie, ne me dis rien,
J'ai déjà lu tes lettres page par page
J'aurais dû ressentir tes mains,
Celles du destin, de la fatalité,
Je sais que tu partiras demain
Je n'ai plus de sens des réalités
C'est au-dessus de l'humain
Tu partiras, c'est décidé…
Qu'est-ce qu'il m’en reste?
Mes beaux souvenirs —
Ton regard, tes mots, ton sourire
Le chant d’une ondine
J’ai ma maison autour de vous,
Autour de la terre.
J’ai ma maison partout,
Partout ma profonde mer.
J’ai quelques mots à dire
A toi, mais tu n’entends rien,
Je t'aime à la folie,
Pourquoi n’es-tu pas le mien?
Je n'ai plus de paradis
Je n’ai plus de voix
C’est mon amour interdit
Qui me conduit vers toi.
Je ne savais jamais marcher,
Marcher sur la terre.
Je ne savais pas aimer
Si fort, d’amour sincère.
Je voudrais faire un pas
Vers toi, tends-moi la main!
Pour regarder tes yeux
Je ne vivrai pas demain.
Je suis une ondine désespérée,
Tu ne viendras pas pour me sauver
J’étais une ondine, je ne le suis plus
Et pour te voir j’ai tout perdu
«Le soleil brillait dans les bras de l’été…»
Le soleil brillait dans les bras de l’été
On s’est croisés dans la rue
Sans cesse tes yeux me regardaient
C’était peut-être un déjà-vu.
Qu'as-tu lu dans mes pensées?
Est-ce que je pourrais imaginer
Que nous trouverions un jour
Nos deux âmes pleines d'amour
Il n'existait plus personne, un instant fragile,
Autour de nous le temps s'est arrêté
Avant de s'aimer, on en a traversé, des villes
Les âmes sœurs qui se sont trouvées