Dans une petite chambre parisienne. Любовь Кирпич
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Sans cesse tes yeux me regardaient
Sans me parler tu as touché ma main
Adieu
À travers la vitre de ta vieille fenêtre,
Je revois les titres qui doivent disparaître.
La vie foisonnante y était avant,
Il n'en reste rien depuis longtemps.
Adieu, à tout ce que j'aimais,
À tous ceux qui j'aimais,
Je quitte cette planète
Sans avoir de remords.
Adieu, je n'ai pas de regrets,
Un jour vous comprendrez,
Un jour vous verrez net,
Que je vous aime encore
Quarante ans
Maintenant,
tu as quarante ans
et moi,
je les ai eus avant.
Hier
encore il y avait tant
d'amour… Il fut un temps —
moi, la tignasse bouclée,
toi, les yeux de bleuet
nous, qui voulions tellement
vivre nos quarante ans
Maintenant,
tu as quarante ans
et moi,
je les ai eus avant.
Hier
encore il y avait tant
d'amour… Il fut un temps —
moi, les mille et un poèmes,
toi, des milliers de «je t’aime»
nous, qui voulions tellement
nous aimer éternellement
Maintenant,
tu as quarante ans
et moi,
je les ai eus avant.
Hier
encore il y avait tant
d'amour… Il fut un temps —
moi, les sons de guitare
toi, une perle rare
nous, qui vivions pleinement
nos histoires de quarante ans
Deux adolescents
Ils étaient si jeunes, si amoureux,
L’amour innocent, fragile, divin,
Envahissait leurs âmes, ils étaient heureux,
Deux adolescents, deux gamins.
Elle regardait ses yeux, cet océan bleu,
Il la tenait toujours par la main,
Ils étaient si jeunes, si amoureux,
Deux adolescents, deux gamins
Ils croyaient que c’était pour la vie
Leur petit bonheur, leur destin
Un conte de fées de ces cœurs unis,
De deux adolescents, deux gamins.
Mais l’orage arrive sans prévenir,
Les éclairs brillent sur leur chemin
Elle devrait rester, lui – partir
Et je pleure pire que les gamins
Plus de dix ans passés, il appelle:
«Tu es restée gravée dans ma mémoire…»
Le point de non-retour
Que le soleil revienne pour que mes yeux brillent,
Que cette chanson me fasse chaud au cœur,
J'étais toujours pour toi
La plus belle des filles,
Dans ton jardin d'été
Il y avait beaucoup de fleurs
Tu les arrosais chaque jour,
Tu en prenais soin,
Tu me disais:
" Regarde, c'est notre paradis!
Je l'ai créé pour toi, c'est un petit coin
Où le bonheur s'installe
Pour veiller sur nos vies.»
Qu'est-il arrivé? Pourquoi fait-il si froid?
Je ne retrouve plus les beaux jours du passé
Dans ton pays lointain,
Où tu n'es plus avec moi
Vis-tu encore tes rêves ou tu t'en es lassé?
Les paysages d'automne se suivent
Que des fleurs fanées, des feuilles mortes
Au point de non-retour,
Faut-il que tu arrives?
Au point de non-retour,
Je fermerai les portes.
Ad te Domine, levavi animam meam
Les souvenirs
Tes paumes chaudes m'ont sauvée du froid
M'ont fait savoir qu'un vrai bonheur existe encore.
Mes yeux noirs vivent dans ta mémoire
Et quand tu restes seul, elle te rend ton trésor:
Tes souvenirs…Ma tendresse, ton désir,
Et l'air que tu respires est rempli de plaisir
Mes souvenirs, les plus beaux et les pires,
Tes caresses, mes sourires,
Tout ce que j'ai à offrir
Ce sont nos souvenirs.
Laisse-moi venir, où que tu ailles,
Même dans le monde parallèle
Aimer à en mourir,
Jusqu'au dernier soupir,
L'histoire de nos retrouvailles
Sera la plus belle.
Ce sont nos souvenirs
Aimer à en mourir
Jusqu'au dernier soupir
Pour le meilleur et le pire
Les beaux rêves
Sensible et émue,
Je m'endors nue
Au fond du lit où je vais
Faire de beaux rêves.
Je veux que tu y ailles
Pour nos retrouvailles
Un mois déjà que tu m’as «déclaré la grève»
Sensible et troublée
Je suis bouleversée
Au fond