The Life of Albert Gallatin. Adams Henry
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Meanwhile, a new scheme was brought to Mr. Gallatin’s attention. The French revolution produced a convulsion in Geneva. Large numbers of the Genevese emigrated or thought of emigration. Mr. Gallatin was consulted and made a plan for a joint-stock company, to form a settlement by immigration from Geneva. The expected immigration never came, but this scheme ended in an unforeseen way; Mr. Gallatin joined one or two of the originators of the plan in creating another joint-stock company, and his mind was long busied with its affairs.
Mon bon ami, si je t’écris cette lettre en français ce n’est pas qu’elle contienne des secrets d’état, car je n’en ai point à te dire, mais c’est qu’elle renferme plusieurs choses particulières et qui jusqu’à nouvel ordre doivent rester entre toi et moi absolument… Le retour de mon élection est ou perdu ou n’a jamais été envoyé, en sorte que je n’ai pas encore pu prendre siège dans l’Assemblée, et demain l’on va décider si l’élection de nos quatre comtés sera cassée ou non, sans que je puisse prendre part aux débats… Ci-inclus tu trouveras un abrégé de la dernière révolution de Genève, écrit par D’Yvernois qui est à Londres. Genève est dans la situation la plus triste. Affamé également par les Français et par les Suisses, déchiré par des convulsions sanguinaires auxquelles l’esprit national paraissait si opposé, une grande partie de ses habitants cherchent, et beaucoup sont obligés de quitter ses murs. Plusieurs tournent leurs yeux vers l’Amérique et quelques-uns sont déjà arrivés. D’Yvernois avait formé le plan de transplanter toute l’université de Genève ici, et il m’a écrit sur cet objet ainsi qu’à Mr. Jefferson et à Mr. Adams; mais il supposait qu’on pourrait obtenir des États-Unis pour cet objet 15,000 dollars de revenu, ce qui est impraticable; et il comptait associer à ce projet une compagnie de terres par actions avec un capital de 3 a 400,000 piastres. D’un autre côté les Genevois arrivés ici cherchaient tant pour eux que pour ceux qui devaient les suivre quelque manière de s’établir, de devenir fermiers, &c. Ils se sont adressés à moi, et d’après les lettres de D’Yvernois et les conversations que les nouveaux arrivés et moi avons eues ensemble, nous avons formé un plan d’établissement et une société dans laquelle je t’ai réservé une part. En voici les fondements… Tu sais bien que je n’ai jamais encouragé personne excepté toi à venir en Amérique de peur qu’ils n’y trouvassent des regrets, mais les temps out changé. Il faut que beaucoup de Genevois émigrent et un grand nombre vont venir en Amérique. J’ai trouvé autant de plaisir que c’était de mon devoir de tâcher de leur offrir le plan qui m’a paru devoir leur convenir le mieux en arrivant. En 1er lieu j’ai cru qu’il serait essentiel qu’ils fussent réunis, non-seulement pour pouvoir s’entr’aider, mais aussi afin d’être à même de retrouver leurs mœurs, leurs habitudes et même leurs amusements de Genève. 2e, que, comme il y aurait parmi les émigrants bien des artisans, hommes de lettres, &c., et qu’il était bon d’ailleurs d’avoir plus d’une ressource, il conviendrait de former une ville ou village dans le centre d’un corps de terres qu’on achèterait pour cela, en sorte qu’on pût exercer une industrie de ville ou de campagne suivant les goûts et les talents. Ci-inclus tu trouveras deux papiers que je viens de retrouver et qui renferment une esquisse des premières idées que j’avais jetées sur les papiers sur ce sujet, et le brouillon de notre plan d’association qui consiste de 150 actions de 800 piastres chacune, dont nous Genevois ici, savoir Odier, Fazzi, deux Cazenove, Cheriot, Bourdillon, Duby, Couronne, toi et moi avons pris 25; nous en offrons 25 autres ici à des Américains et je les ai déjà presque toutes distribuées; je crois même que je pourrais distribuer cent de plus ici sur-le-champ si je voulais; et nous avons envoyé les cent autres à Genève, en Suisse, et à D’Yvernois pour les Genevois qui voudront y prendre part… En attendant une réponse de Genève nous comptons examiner les terres et peut-être même en acheter, si nous le croyons nécessaire. Il est entendu que c’est à toi et à moi à faire cet examen, car c’est surtout à nous que s’en rapportent tant les émigrés que ceux qui doivent les suivre. J’ai jeté les yeux en général sur la partie nord-est de la Pennsilvanie ou sur la partie de New York qui la joint. Jette les yeux sur la carte et trouve Stockport sur la Delaware et Harmony tout près de là sur la Susquehannah joignant presque l’état de New York. Des gens qui veulent s’intéresser à la chose m’offrent le corps de terres compris entre le Big Bend de la Susquehannah joignant Harmony et la ligne de New York; mais il faut d’abord examiner. Si on casse nos élections, j’emploierai à ce travail cet hiver; sinon, c’est sur toi que nous comptons, bien entendu que quoique ce ne fût pas aussi nécessaire, il me serait bien plus agréable que tu pusses aller avec moi si j’allais moi-même…
In April, 1795, he made an expedition through New York to examine lands with a view to purchase for the projected Geneva settlement. This expedition brought him at last to Philadelphia, where he was detained till August by the trials of the insurgents and by the business of his various joint-stock schemes.
… The more I see of this State the better I like Pennsylvania. It may be prejudice, or habit, or whatever you please, but there are some things in the western country which contribute to my happiness, and which I do not find here. Amongst other things which displease me here I may mention, in the first place, family influence. In Pennsylvania not only we have neither Livingstones nor Rensselaers, but from the suburbs of Philadelphia to the banks of the Ohio I do not know a single family that has any extensive influence. An equal distribution of property has rendered every individual independent, and there is amongst us true and real equality. In the next place, the lands on the western side of the river are far inferior in quality to those of Pennsylvania, and in the third place, provisions bear the same price as they do in New York, whence arises a real disadvantage for persons wishing to buy land; for the farmers will sell the land in proportion to the price they can get for their produce, and that price being at present quite extravagant and above the average and common one, the consequence is that the supposed value of land is also much greater. In a word, as I am lazy I like a country where living is cheap, and as I am poor I like a country where no person is very rich…
… I arrived here yesterday, pretty much jolted by the wagon, and went to bed in the afternoon, so that I saw nobody till this morning… Hardly had I walked ten minutes in the streets this morning before I was summoned as a witness before the grand jury on the part of government, and must appear there in a few minutes…
… I wrote you that I was summoned on behalf of government. I am obliged to attend every day at court, but have not yet been called upon. I am told the bill upon which I am to be examined is not yet filled. I guess it is against Colonel Gaddis; but I have, so far as I can recollect, nothing to say which in my opinion can hurt him. You remember that Gaddis is the man who gave an affidavit to Lee against me. He came yesterday to me to inform me that he meant to have me summoned in his favor, as he thought my testimony must get him discharged. I did not speak to him about his affidavit, nor he to me, but he had a guilty look. I guess the man was frightened, and now feels disappointed in his hope that his accusing me would discharge him. The petty jury consists of twelve from each of the counties of Fayette, Washington, and Alleghany, and twelve from Northumberland, but none from Westmoreland. Your friend Sproat is one of them, Hoge another. All from Fayette supposed to have been always friendly to the excise, but I think in general good characters. All those of any note known to have been in general of different politics with us…
… The two bills for treason against Mr. Corbly and Mr. Gaddis have been returned ignoramus by the grand jury; but there are two bills found against them for misdemeanor, – against the first for some expressions, against the last for having been concerned in