Historical Characters. Henry Bulwer
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“After all that Sieyès has a very profound intellect.” “Profound! Hem! You mean perhaps —
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Bourrienne.
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“Quand Roger Ducos et Sieyès portaient le titre de consuls, les trois membres de la commission consulaire étaient égaux, si non de fait, du moins en droit. Cambacérès et Lebrun les ayant remplacés, M. de Talleyrand, appelé dans le même moment à succéder à M. Reinhard au ministère des relations extérieures, fut reçu en audience particulière dans le cabinet du premier consul.
“‘Citoyen Consul,’ lui dit-il, ‘vous m’avez confié le ministère des relations extérieures, et je justifierai votre confiance; mais je dois vous déclarer dès à présent que je ne veux travailler qu’avec vous. Il n’y a point là de vaine fierté de ma part; je vous parle seulement dans l’intérêt de la France. Pour qu’elle soit bien gouvernée, pour qu’il y ait unité d’action, il faut que vous soyez le premier consul, et que le premier consul ait dans sa main tout ce qui tient directement à la politique, c’est-à-dire les ministères de l’intérieur et de la police, pour les affaires du dehors; ensuite les deux grands moyens d’exécution, la guerre et la marine. Il serait donc de toute convenance que les ministres de ces cinq départements travaillassent avec vous seul. L’administration de la justice et le bon ordre dans les finances tiennent sans doute à la politique par une foule de liens: mais ces liens sont moins sacrés. Si vous me permettez de le dire, général, j’ajouterai qu’il conviendrait de donner au deuxième consul, très-habile jurisconsulte, la haute main sur la justice, et au troisième consul, également bien versé dans la connaissance des lois financières, la haute main sur les finances. Cela les occupera, les amusera; et vous, général, ayant à votre disposition les parties vitales du gouvernement, vous arriverez au noble but que vous vous proposez – la régénération de la France.’”
“Qui ne reconnaît là le premier germe de l’archichancellerie et de l’architrésorerie de l’empire?” Bourrienne,
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“
“Nous avons été touché de joie quand nous avons appris l’ardent désir que vous avez de vous réconcilier avec nous et avec l’Eglise catholique. Dilatant donc à votre égard les entrailles de notre charité paternelle, nous vous dégageons par la plénitude de notre puissance du lien de toutes les excommunications. Nous vous imposons par suite de votre reconciliation avec nous et avec l’Eglise, des distributions d’aumônes pour le soulagement surtout des pauvres de l’église d’Autun que vous avez gouvernée. Nous vous accordons le pouvoir de porter l’habit séculier, et de gérer toutes les affaires civiles, soit qu’il vous plaise de demeurer dans la charge que vous exercez maintenant, soit que vous passiez à d’autres auxquelles votre gouvernement pourrait vous appeler.”
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Fouché, not then in office, was also consulted.
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It is even remarked, that a few days previous, the Duc Dalberg had been informed that there was no jealousy of the
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There were two “
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“Bonaparte seul, mal informé par ce que la police avait de plus vil, et n’écoutant que sa fureur, se porta à cet excès sans consulter. Il fit enlever le prince avec l’intention de le tuer. Il est connu que sous votre ministère vous n’avez cessé de modérer les passions de Bonaparte.” —
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The houses of the upper classes had oaken floors, called
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“Was re-making the bed of the Bourbons.”
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The term applied to persons detained in France at the rupture of the peace of Amiens.
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With regard to his habits in this respect, it may not be amiss to refer to the American correspondence:
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A note written by M. Izquierdo, Spanish ambassador to the Court of France, and dated 24th of March, 1808, is exceedingly curious respecting these particulars.
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“Le prince était instruit dans le plus grand détail de ce qui s’était passé à Bayonne, et il m’en parut indigné: ‘Les victoires,’ me disait-il, ‘ne suffisent pas pour effacer de pareils traits, parce qu’il y a là je ne sais quoi de vil; de la tromperie, de la tricherie! Je ne peux pas dire ce qui en arrivera, mais vous verrez que cela ne lui sera pardonné par personne.’ Le duc Decrès m’a plus d’une fois assuré que l’Empereur avait reproché en sa présence à M. de Talleyrand de lui avoir conseillé tout ce qui s’était fait à Bayonne, sans que celui-ci eût cherché à s’en défendre. Cela m’a toujours étonné. D’abord, il suffit de connaître un peu M. de Talleyrand pour être bien sûr que, si au fond il a été d’avis de déposséder du trône d’Espagne les princes de la maison de Bourbon, il n’a certainement pas indiqué les moyens qu’on a employés. Ensuite, lorsqu’il m’en a parlé, c’était avec une sorte de colère qu’il n’éprouve qu’en présence des événements qui le remuent fortement.”
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“Il me fallait 800,000 hommes, et je les ai.” —
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“Une mauvaise paix ne peut nous devenir aussi funeste que la continuation d’une guerre qui ne peut plus nous être favorable.” —
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“‘Jamais,’ dit-il au dignitaire qui le lui insinuait, ‘jamais je ne donnerai la main à la perte d’un homme qui m’a longtemps servi.’” —
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M. Thiers gives the account of such a scene as we have just described, but fixes it in 1809; nothing is omitted, not even the position of M. de Talleyrand and his hat; and in this account M. Thiers makes Napoleon accuse Talleyrand of the murder of the Duc d’Enghien.
I cannot but believe that M. Thiers’s authority has been incorrect. Count Molé could not be mistaken as to dates and facts, for he was present at the scene I have related, and stated to me all the details, as I have given them, without touching on the Duc d’Enghien, which he certainly would have spoken of had Napoleon himself done so. The Emperor’s reproaches were, according to Count Molé, entirely confined to what he considered were M. de Talleyrand’s intrigues at that particular time – intrigues which were not, however, then further advanced than in clearing away the obstacles which might interfere with his defection, if Napoleon was ultimately defeated.