Le Livre d'Urantia. Urantia Foundation

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Le Livre d'Urantia - Urantia Foundation

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concernant l’espace non pénétré. En réalité, nous savons très peu de chose sur les réservoirs d’espace, simplement qu’ils existent et qu’ils paraissent contrebalancer les cycles d’expansion-contraction spatiaux de l’univers des univers.

      11:6.4 (123.6) Chaque phase des cycles de respiration d’espace dure un peu plus d’un milliard d’années d’Urantia. Pendant une phase, les univers sont en expansion ; pendant la suivante ils se contractent. L’espace pénétré approche maintenant du point médian de sa phase d’expansion, tandis que l’espace non pénétré approche du point médian de sa phase de contraction, et nous sommes informés que présentement les limites extrêmes des deux extensions d’espace sont, théoriquement, à peu près équidistantes du Paradis. Les réservoirs d’espace non pénétré s’étendent maintenant à la verticale au-dessus du haut Paradis et au-dessous du bas Paradis juste aussi loin que les espaces pénétrés de l’univers s’étendent horizontalement à l’extérieur du Paradis périphérique jusqu’au quatrième niveau d’espace extérieur, et même au-delà.

      11:6.5 (124.1) Pendant un milliard d’années d’Urantia, ces réservoirs d’espace se contractent tandis que le maitre univers et les activités énergétiques de tout l’espace horizontal sont en expansion. Il faut donc un peu plus de deux milliards d’années d’Urantia pour compléter le cycle entier d’expansion-contraction.

      11:7.1 (124.2) L’espace n’existe sur aucune des surfaces du Paradis. Si l’on « regardait » directement au zénith de la surface supérieure du Paradis, on ne « verrait » rien d’autre que de l’espace non pénétré arrivant ou partant ; en ce moment il arrive. L’espace ne touche pas le Paradis ; seules les zones d’espace médian tranquille arrivent au contact de l’Ile centrale.

      11:7.2 (124.3) Le Paradis est le noyau effectivement immobile des zones comparativement tranquilles qui existent entre l’espace pénétré et l’espace non pénétré. Géographiquement, ces zones semblent être une extension relative du Paradis, mais il s’y produit probablement quelques mouvements. Nous savons très peu de choses à leur sujet, mais nous observons que ces zones de mouvement spatial ralenti séparent l’espace pénétré et l’espace non pénétré. Des zones similaires ont existé entre les divers niveaux de l’espace pénétré, mais elles sont devenues moins tranquilles.

      11:7.3 (124.4) Le profil d’une section verticale de l’espace total ressemblerait un peu à une croix de Malte dont les bras horizontaux représenteraient l’espace pénétré (l’univers) et les bras verticaux l’espace non pénétré (le réservoir). Les aires entre les quatre bras les sépareraient un peu comme les zones d’espace médian séparent l’espace pénétré de l’espace non pénétré. Ces zones tranquilles d’espace médian deviennent de plus en plus vastes à mesure que leur distance du Paradis s’accroit ; finalement, elles entourent les bords de tout l’espace et enferment hermétiquement à la fois les réservoirs d’espace et la totalité de l’extension horizontale de l’espace pénétré.

      11:7.4 (124.5) L’espace n’est ni un état subabsolu à l’intérieur de l’Absolu Non Qualifié, ni la présence de cet Absolu, ni une fonction de l’Ultime. C’est un don du Paradis. Nous croyons que l’espace du grand univers et celui de toutes les régions extérieures sont effectivement pénétrés par la puissance d’espace ancestrale de l’Absolu Non Qualifié. Cet espace pénétré s’étend horizontalement vers l’extérieur, depuis la proximité du Paradis périphérique à travers le quatrième niveau d’espace extérieur et au-delà de la périphérie du maitre univers ; mais de combien au-delà, nous ne le savons pas.

      11:7.5 (124.6) Si vous imaginez un plan en forme de V, fini mais inconcevablement grand, situé à angle droit par rapport aux deux surfaces supérieure et inférieure du Paradis et dont la pointe serait presque tangentielle à la périphérie du Paradis, et qu’ensuite vous visualisiez ce plan en révolution elliptique autour du Paradis, alors cette révolution délimiterait grossièrement le volume de l’espace pénétré.

      11:7.6 (124.7) Il y a une limite supérieure et une limite inférieure à l’espace horizontal par rapport à n’importe quel emplacement dans les univers. Si l’on pouvait aller assez loin à angle droit du plan d’Orvonton, soit vers le haut soit vers le bas, on rencontrerait finalement la limite inférieure ou supérieure de l’espace pénétré. À l’intérieur des dimensions connues du maitre univers, ces limites s’écartent de plus en plus l’une de l’autre à mesure que la distance du Paradis s’accroit. L’espace épaissit, et il épaissit un peu plus vite que le plan de la création, c’est-à-dire que les univers.

      11:7.7 (125.1) Les zones relativement tranquilles entre les niveaux d’espace, comme celle qui sépare les sept superunivers du premier niveau d’espace extérieur, sont d’énormes régions elliptiques où les activités spatiales sont au repos. Ces zones séparent les vastes galaxies qui tournent à grande vitesse en procession ordonnée autour du Paradis. Vous pouvez visualiser le premier niveau d’espace extérieur, où d’innombrables univers sont maintenant en cours de formation, comme une vaste procession de galaxies tournant autour du Paradis, bornée en haut et en bas par les zones tranquilles d’espace médian, et bornée à l’intérieur et à l’extérieur par les zones d’espace relativement tranquilles.

      11:7.8 (125.2) Un niveau d’espace fonctionne donc comme une région elliptique de mouvement entourée de tous côtés par une immobilité relative. Ces relations entre mouvement et repos constituent un chemin d’espace courbe de moindre résistance au mouvement. Ce chemin est universellement suivi par la force cosmique et l’énergie émergente au cours de leur circulation sans fin autour de l’Ile du Paradis.

      11:7.9 (125.3) Ce zonage alterné du maitre univers, associé au flux alterné des galaxies dans le sens des aiguilles d’une montre et en sens inverse, est un facteur de stabilisation de la gravité physique destiné à empêcher que la pression de gravité ne s’accentue au point où elle produirait un effet de désagrégation et de dispersion. Ce dispositif exerce une influence antigravitationnelle et agit comme un frein sur des vitesses qui autrement seraient dangereuses.

      11:8.1 (125.4) L’attraction inéluctable de la gravité saisit effectivement tous les mondes de tous les univers de tout l’espace. La gravité est l’emprise toute-puissante de la présence physique du Paradis. La gravité est la corde omnipotente à laquelle sont accrochés les étoiles scintillantes, les soleils flamboyants et les sphères tourbillonnantes qui constituent la parure physique universelle du Dieu éternel, qui est tout, qui remplit toutes choses et en qui toutes choses subsistent.

      11:8.2 (125.5) Le centre et le point focal de la gravité matérielle absolue est l’Ile du Paradis, complétée par les corps de gravité obscurs qui encerclent Havona, et équilibrée par les réservoirs d’espace situés au-dessus et au-dessous. Toutes les émanations connues du bas Paradis répondent invariablement et infailliblement à l’attraction de la gravité centrale fonctionnant sur les circuits sans fin des niveaux elliptiques d’espace du maitre univers. Toutes les formes connues de réalité cosmique suivent la tendance des âges, épousent la courbure du cercle et s’insèrent dans le mouvement de la grande trajectoire elliptique.

      11:8.3 (125.6) L’espace ne répond pas à la gravité, mais il agit sur la gravité comme un équilibrant. Sans le coussin de l’espace, un effet explosif ébranlerait les corps spatiaux du voisinage. L’espace pénétré exerce aussi une influence d’antigravité sur la gravité physique ou linéaire ; l’espace peut effectivement neutraliser l’action de la gravité sans toutefois pouvoir la retarder. La gravité

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