Le Livre d'Urantia. Urantia Foundation

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Le Livre d'Urantia - Urantia Foundation

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le plan divin qui prévaut ; le dessein éternel de sagesse et d’amour triomphe.

      3:5.4 (51.3) Jésus a dit : « Mon Père qui me les a donnés est plus grand que tous, et nul ne peut les arracher de la main de mon Père. » Tandis que vous jetez un coup d’œil sur les œuvres multiples de Dieu et contemplez la stupéfiante immensité de sa création à peu près illimitée, il se peut que vous hésitiez à concevoir sa primauté, mais vous ne devriez pas manquer d’accepter Dieu comme intronisé à perpétuité et en sécurité au centre paradisiaque de toutes choses et comme Père bienfaisant de tous les êtres intelligents. « Il n’y a qu’un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tout et en tous. » « Il existe avant toutes choses et toutes choses subsistent en lui. »

      3:5.5 (51.4) Les incertitudes de la vie et les vicissitudes de l’existence ne contredisent en aucune manière le concept de la souveraineté universelle de Dieu. Toute vie d’une créature évolutionnaire est assaillie par certaines inévitabilités, dont voici des exemples :

      3:5.6 (51.5) 1. Le courage — la force de caractère — est-il désirable ? Alors, il faut que l’homme soit élevé dans un environnement qui l’oblige à s’attaquer à de dures épreuves et à réagir aux désappointements.

      3:5.7 (51.6) 2. L’altruisme — le service du prochain — est-il désirable ? Alors, il faut que l’expérience de la vie fasse rencontrer des situations d’inégalité sociale.

      3:5.8 (51.7) 3. L’espoir — la noblesse de la confiance — est-il désirable ? Alors, il faut que l’existence humaine soit sans cesse confrontée aux incertitudes renouvelées et aux insécurités.

      3:5.9 (51.8) 4. La foi — l’affirmation suprême de la pensée humaine — est-elle désirable ? Alors, il faut que le mental de l’homme se retrouve dans cette situation embarrassante où il en sait toujours moins que ce qu’il peut croire.

      3:5.10 (51.9) 5. L’amour de la vérité — avec l’acceptation de la suivre où qu’elle vous conduise — est-il désirable ? Alors, il faut que l’homme croisse dans un monde où l’erreur est présente et la fausseté toujours possible.

      3:5.11 (51.10) 6. L’idéalisme — l’émergence du concept du divin — est-il désirable ? Alors, il faut que l’homme lutte dans un environnement de bonté et de beauté relatives, dans un cadre qui stimule la tendance irrépressible vers des choses meilleures.

      3:5.12 (51.11) 7. La loyauté — la dévotion au devoir supérieur — est-elle désirable ? Alors, il faut que l’homme poursuive son chemin parmi les possibilités de trahison et de désertion. La valeur de la dévotion au devoir implique le danger qui résulterait d’une défaillance.

      3:5.13 (51.12) 8. Le désintéressement — l’esprit d’oubli de soi — est-il désirable ? Alors, il faut que l’homme mortel vive face à face avec les clameurs incessantes d’un moi qui demande inéluctablement reconnaissance et honneur. L’homme ne pourrait choisir dynamiquement la vie divine s’il n’y avait pas une vie du moi à délaisser. L’homme ne pourrait jamais faire jouer la droiture pour son salut s’il n’y avait pas de mal potentiel pour exalter et différencier le bien par contraste.

      3:5.14 (51.13) 9. Le plaisir — la satisfaction du bonheur — est-il désirable ? Alors, il faut que l’homme vive dans un monde où l’alternative de la douleur et la probabilité de la souffrance soient des possibilités d’expérience toujours présentes.

      3:5.15 (52.1) Dans tout l’univers, chaque unité est considérée comme une partie du tout. La survie de la fraction dépend de la coopération avec le plan et l’intention du tout, du désir sincère et du parfait consentement de faire la divine volonté du Père. S’il y avait un monde évolutionnaire sans erreur, sans possibilité d’un jugement malavisé, ce serait un monde sans intelligence libre. Dans l’univers de Havona, il y a un milliard de mondes parfaits avec leurs habitants parfaits, mais il faut que l’homme en évolution soit faillible s’il doit être libre. Il est impossible qu’une intelligence libre et inexpérimentée soit uniformément sage a priori. La possibilité de jugement erroné (le mal) ne devient péché que si la volonté humaine endosse consciemment et adopte sciemment un jugement immoral intentionnel.

      3:5.16 (52.2) La pleine appréciation de la vérité, de la beauté et de la bonté est inhérente à la perfection de l’univers divin. Les habitants des mondes de Havona n’ont pas besoin du potentiel des niveaux de valeur relative pour stimuler leur choix. Ces êtres parfaits sont capables d’identifier et de choisir le bien en l’absence de toute situation morale faisant contraste et forçant à penser. Mais c’est en vertu du fait de leur existence que tous ces êtres parfaits possèdent leur nature morale et leur statut spirituel. Ils n’ont gagné d’avancement par expérience qu’à l’intérieur des limites de leur statut inhérent, tandis que l’homme mortel gagne même son statut de candidat à l’ascension par sa propre foi et son propre espoir. Toutes les choses divines que le mental humain saisit et que l’âme humaine acquiert sont des aboutissements d’expérience. Ce sont des réalités d’expérience personnelle, donc des possessions uniques, contrairement à la bonté et à la droiture inhérentes aux personnalités infaillibles de Havona.

      3:5.17 (52.3) Les créatures de Havona sont naturellement braves, mais ne sont pas courageuses au sens humain. Elles sont nées aimables et pleines d’égards, mais ne sont guère altruistes à la manière humaine. Elles s’attendent à un avenir agréable, mais ne sont pas pleines d’espoir à la manière exquise des mortels confiants sur les sphères évolutionnaires incertaines. Elles ont foi dans la stabilité de l’univers, mais sont totalement étrangères à la foi salvatrice par laquelle un mortel s’élève du statut d’animal jusqu’aux portes du Paradis. Elles aiment la vérité, mais ne connaissent rien de sa qualité qui sauve les âmes. Elles sont idéalistes, mais sont nées ainsi ; elles ignorent totalement l’extase de devenir telles par des choix exaltants. Elles sont loyales, mais n’ont jamais fait l’expérience de la vive émotion que provoque une dévotion sincère et intelligente au devoir en face des tentations de faillir. Elles sont désintéressées, mais n’ont jamais atteint ce niveau d’expérience par la magnifique victoire sur un moi belligérant. Elles ont du plaisir, mais ne comprennent pas la douceur d’échapper par le plaisir au potentiel de la douleur.

      3:6.1 (52.4) Avec un désintéressement divin et une générosité consommée, le Père Universel renonce à l’autorité et délègue le pouvoir, mais il reste primordial. Sa main est posée sur le puissant levier des circonstances dans les royaumes universels. Il s’est réservé toutes les décisions finales et manie infailliblement le tout-puissant sceptre du veto de son dessein éternel avec une autorité indiscutable sur le bienêtre et la destinée de la vaste création qui tourbillonne sur de perpétuelles orbites.

      3:6.2 (52.5) La souveraineté de Dieu est illimitée, elle est le fait fondamental de toute création. L’univers n’était pas inévitable. Il n’est ni un accident ni quelque chose qui existe en soi. L’univers est une œuvre de création et il est donc entièrement subordonné à la volonté du Créateur. La volonté de Dieu est la divine vérité, l’amour vivant. Les créations en voie de perfectionnement dans les univers évolutionnaires sont donc caractérisées par la bonté — proximité de la divinité — et par le mal potentiel — éloignement de la divinité.

      3:6.3 (53.1) Toutes les philosophies religieuses en arrivent tôt ou tard au concept d’une autorité universelle unifiée , d’un seul Dieu. Les causes d’univers ne peuvent être inférieures aux effets d’univers. Il faut que la source

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