Je me rendis compte à Balbec que c’est de la même façon que lui qu’elle nous présente les choses, dans l’ordre de nos perceptions, au lieu de les expliquer d’abord par leur cause. Mais déjà cet après-midi-là, dans ce wagon, en relisant la lettre où apparaît le clair de lune: “Je ne pus résister à la tentation, je mets toutes mes coiffes et casaques qui n’étaient pas nécessaires, je vais dans ce mail dont l’air est bon comme celui de ma chambre; je trouve mille coquecigrues, des moines blancs et noirs, plusieurs religieuses grises et blanches, du linge jété par-ci par-là, des hommes ensevelis tous droits contre des arbres, etc.” je fus ravi par ce que j’eusse appelé, un peu plus tard (ne peint-elle pas les paysages de la même façon que lui, les caractères?) le côté Dostoïevski des Lettres de Madame de Sévigné»). Цитата из г-жи де Севинье приведена у Пруста в усеченном виде; на самом деле следует читать «тут и там разбросанное белье, черных людей, покойников в саванах» – и далее по тексту Пруста (см.: Madame de Sévigné. Correspondance / Ed. R. Duchêne. Paris, 1974. T. II. P. 970; письмо от 12 июня 1680 года).
50
Тонкие наблюдения Сэмюэла Беккета ( Beckett S. Proust [1931]. London, 1965. P. 85–87 [Беккет С. Осколки: Эссе, рецензии, критические статьи. М., 2009. С. 55–59]) остались не замечены последующими критиками; ср., например: Backés J.-L. Le Dostoïevski du narrateur // Cahiers Marcel Proust. Nouvelle série. 1973. Vol. 6: Études Proustiennes. № 1. P. 95–107; Labat A. Proust’s Mme de Sévigné // L’Esprit créateur. 1975. Vol. 15. № 1–2. P. 271285; Pejovic M. Proust et Dostoïevski: Étude d’une thématique commune. Paris, 1987.
51
Šklovskij V. Una teoria della prosa. Р. 18 [Шкловский В. О теории прозы. С. 14]. Cр. также фрагмент из «Войны и мира» (описание того, как князь Несвицкий входит на поле боя), анализируемый в работе: Gustafson R. Op. cit. P. 248.
52
Cм.: Monnin-Hornung J. Proust et la peinture. Genève; Lille, 1951. P. 72–101.
53
Proust M. À la recherche… T. 1. P. 838–839; Idem. All’ombra… P. 442 [Пруст М. Указ. соч. С. 419] («Or, l’effort d’Elstir de ne pas exposer les choses telles qu’il savait qu’elles étaient, mais selon ces illusions optiques dont notre vision première est faite, l’avait précisément amené à mettre en lumière certaines de ces lois de perspective, plus frappantes alors, car l’art était le premier à les dévoiler. Un fleuve, à cause du tournant de son cours, un golfe, à cause du rapprochement apparent des falaises, avaient l’air de creuser au milieu de la plaine ou des montagnes un lac absolument fermé de toutes parties. Dans un tableau pris de Balbec dans une torride journée d’été, un rentrant de la mer semblait, enfermé dans des murailles de granit rose, n’être pas la mer, laquelle commençait plus loin. La continuité de l’océan n’était suggérée que par des mouettes qui, tournoyant sur ce qui semblait au spectateur de la pierre, humaient au contraire l’humidité du flot»).
54
См.: Merleau-Ponty M. Sens et non-sens. Paris, 1948. P. 27–44 («Le doute de Cézanne»), особенно с. 30: «Nous vivons dans un milieu d’objets construits par les hommes, entre des ustensiles, dans des maisons, des rues, des villes et la plupart du temps nous ne les voyons qu’à travers les actions humaines dont ils peuvent être les points d’application. Nous nous habituons à penser que tout cela existe nécessairement et est inébranlable. La peinture de Cézanne met en suspens ces habitudes et révèle le fond de nature inhumaine sur lequel l’homme s’installe. C’est pourquoi ces personages sont étranges et comme vus par un être d’une autre espèce» [ «Мы живем в среде, созданной людьми, в окружении разнообразных вещей, в домах, на улицах, в городах, и большую часть времени мы видим все эти объекты лишь преломленными через человеческие действия, точками приложения которых они могут выступать. Мы привыкаем думать, что все это не может не существовать; что все это нерушимо. Живопись Сезанна приостанавливает эти привычки и обнажает тот фон совершенно внечеловеческой природы, на котором размещает свою жизнь человек. Потому эти персонажи и выглядят так странно; они словно увидены не человеком, а особью какого-то другого вида»] (ит. пер.: Merleau-Ponty M. Senso e non-senso. Milano, 1962. P. 27–44, в особенности c. 35). Пруст в этом очерке не упоминается.
55
Cм. великолепный очерк Ф. Орландо, опубликованный в качестве предисловия к итальянскому изданию сборника статей Пруста: Orlando F. Proust, Sainte-Beuve, e la ricerca in direzione sbagliata // Proust M. Contre Sainte-Beuve. Torino, 1974.
56
Cм. блестящий анализ Ф. Моретти: Moretti F. Opere mondo: Saggio sulla forma epica dal “Faust” a “Cent’anni di solitudine”. Torino, 1994.
57
Proust M. À la recherche… T. III. P. 378; Idem. La prigioniera / Trad. it. di P. Serini. Torino, 1970. P. 371 [Пруст М. Пленница. М., 1990. С. 362; пер. Н.М. Любимова с изменениями] («Il est arrivé que Mme de Sévigné, comme Elstir, comme Dostoïevski, au lieu de présenter les choses dans l’ordre logique, c’est-à-dire en commençant par la cause, nous montre d’abord l’effet, l’illusion qui nous frappe. C’est ainsi que Dostoïevski présente ses personnages. Leurs actions nous paraissent aussi trompeuses que ces effets d’Elstir où la mer a l’air d’être dans le ciel»).
58
См.:
