Res Publica: Русский республиканизм от Средневековья до конца XX века. Коллектив авторов

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trois points principaux y manquent, c’est à savoir, la famille, la souveraineté, et ce qui est commun en une République: ioint aussi que ce mot, «heureusement», ainsi qu’ils entendaient, n’est point nécessaire: autrement la vertu n’aurait aucun prix, si le vent ne soufflait toujours en poupe.

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      О понятии «домохозяйство» у Бодена см. недавно вышедшую статью Гульнары Баязитовой: Баязитова Г. О понятиях ‘семья’ и ‘домохозяйство’ в политической теории Жана Бодена // Социологическое обозрение. № 18 (4). 2019. С. 130–148.

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      République, I.2.1: Mesnage est un droit gouvernement de plusiers subject, sous l’ obeissance d’ un chef de famille, et de ce qui luy est propre.

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      См. об этом: Баязитова Г. О понятиях ‘семья’ и ‘домохозяйство’ в политической теории Жана Бодена. С. 141–143; см. также приведенную там библиографию.

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      République, I.2.1: Tout ainsi donc que la famille bien conduite est la vraye image de la Republique et la puissance domestique semble à la puissance souveraine, aussi est le droit gouvernement de la maison le vray modelle du gouvernement de la République.

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      Любопытно, что О. В. Хархордин упрекает Бодена как раз в том, что тот потерял «согласие в вопросах права» (Хархордин О. В. Республика, или Дело публики. С. 57).

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      République, I. 1. 2: Nous avons dit en premier lieu, droit gouvernement, pour la différence qu’il y a entre les Républiques et les troupes des voleurs et pirates, avec lesquels on ne doit avoir part, ni commerce, ni alliance: comme il a toujours été gardé en toute République bien ordonnée…

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      République, I. 2. 5: Mais outre la souveraineté, il faut qu’il y ait quelque chose de commun, et de public: comme le domaine public, le thresor public, lo pourpris de la cité, les rues, les murailles, les places, les temples, les marchés, les usages, les loix, les coustumes, la justice, les loyers, les peines, et autres choses semblables qui sont ou communes ou publiques ou l’ un et l’ autre ensemble: car ce n’est pas République s’il n’y a rien de public. Ср. с перечнем Цицерона, приведенным в De officiis (I. 17. 53) (см. прим. 3 на с. 37).

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      Об отличии римской традиции понимания власти от последовавшей за ней христианской см. мою недавнюю статью и цитированную там библиографию: Марей А. В. О Боге и Его наместниках: Христианская концепция власти // Полития. Анализ и прогноз. № 93 (2). 2019. С. 85–107, особенно же: Buc P. L’ ambiguïté du livre. Prince, pouvoir et peuple dans les commentaires de la Bible au Moyen Age. Paris, 1994; Costa P. Iurisdictio. Semantica del potere politico nella pubblicistica medievale (1100–1433). Milano, 1969; Kamptz H. «Potestas» // Thesaurus Linguae Latinae. Vol. X. 2. Lipsiae, 1982. P. 300–321; Magdelain A. Ius. Imperium. Auctoritas. Etudes du droit romain. Roma, 1990; Münscher K. «Auctoritas» // Thesaurus Linguae Latinae. Vol. VII. Lipsiae, 1982.

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      République, I. 8. 1: Le fondement principal de toute Republique. La souveraineté est la puissance absoluë et perpetuelle d’ une Republique que les Latins appellent majestatem <…>, c’est à dire la plus grande puissance de commander.

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      République, I. 8. 2: Ces maximes ainsi posées comme les fondements de la souveraineté, nous conclurons que le dictateur romain, ni l’ harmoste de Lacedemone, ni l’ esymnete de Salonique, ni celuy qu’on appelloit archus à Malte, ni la balie ancienne de Florence, qui avoyent mesme charge, ni les regents des royaumes ni autre commissaire ou magistrat qui eust puissance absolüe à certain temps pour disposer de la republique, n’ont point eu la souveraineté, ores que les premiers dictateurs eussent toute puissance et en la meilleure forme que faire se pouvoit, que les anciens Latins disoyent optima lege…

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      République, I. 8. 7: Je di que si le magistrat souverain et annuel seulement, ou bien à quelque temps prefix et limité, vient a continuer la puissance qu’on luy a baillée, il faut que ce soit de gré à gré ou par force; si c’est par force, cela s’appelle tyrannie; et neantmoins le tyran est souverain, tout ainsi que la possession violente du predateur est vraye possession et naturelle, quoyqu’elle soit contre la loy; et ceux qui l’ avoyent auparavant en sont dessaisis.

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      République, II. 1: Puis que nous auons dit de la souueraineté: & des droits & marques d’ icelle, il faut voir en toute Republique, ceux qui tiennent la souueraineté, pour juger quel est l’ estat: comme si la souueraineté gist en un seul Prince, nous l’ appellerons Monarchie: si tout le peuple y a part, nous dirons que l’ estat est populaire: s’il n’y a que la moindre partie du peuple, nous jugerons que l’ estat est Aristocratique: & userons de ces mots pour euiter la confusion & obscurité qui prouient de la varieté des gouverneurs bons ou mauvais, qui ont donné occasion a plusieurs de mettre plus de trois sortes de Republiques…

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      Подробный разбор понятия état во французском языке см. в статье Доменика Кола: Хархордин О. В., Скиннер К., Кола Д. Понятие государства в четырех языках. СПб., 2002. С. 75–113, особенно с. 83–96 применительно к использованию термина у Бодена. Я не во всем

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