Французский с Эмилем Золя. Осада мельницы / Emile Zola. L'Attaque du moulin. Эмиль Золя
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Читать онлайн книгу Французский с Эмилем Золя. Осада мельницы / Emile Zola. L'Attaque du moulin - Эмиль Золя страница 9
Cependant, huit autres jours s’écoulèrent. Françoise devenait de plus en plus grave. Le père Merlier ne disait toujours rien. Puis, un soir, silencieusement, il amena lui-même Dominique. Françoise, justement, mettait la table. Elle ne parut pas étonnée, elle se contenta d’ajouter un couvert; seulement, les petits trous de ses joues venaient de se creuser de nouveau, et son rire avait reparu.
Le matin, le père Merlier était allé trouver Dominique dans sa masure, sur la lisière du bois (тем утром папаша Мерлье пришел к Доминику в его лачугу на опушке леса). Là, les deux hommes avaient causé pendant trois heures (там мужчины говорили в течение трех часов; causer – разговаривать, болтать), les portes et les fenêtres fermées (за закрытыми дверями и окнами; porte, f – дверь; fenêtre, f – окно). Jamais personne n’a su ce qu’ils avaient pu se dire (никогда никто не узнал, что они сказали: «могли сказать» друг другу; personne – никто). Ce qu’il y a de certain (точно установлено только то; certain – достоверный, определенный, установленный), c’est que le père Merlier en sortant traitait déjà Dominique comme son fils (что папаша Мерлье, выходя, считал уже Доминика своим сыном; en sortant – выходя, на выходе; traiter – относиться /к кому-либо как либо/). Sans doute (вероятно), le vieillard avait trouvé le garçon qu’il était allé chercher (старик нашел такого парня, какого искал), un brave garçon (храбреца и удальца; brave – храбрый, смелый), dans ce paresseux qui se couchait sur l’herbe pour se faire aimer des filles (в этом лентяе, которые валялся в траве, чтобы влюблять в себя девушек: «заставлять себя любить девушками»; paresseux, m – лентяй).
Le matin, le père Merlier était allé trouver Dominique dans sa masure, sur la lisière du bois. Là, les deux hommes avaient causé pendant trois heures, les portes et les fenêtres fermées. Jamais personne n’a su ce qu’ils avaient pu se dire. Ce qu’il y a de certain, c’est que le père Merlier en sortant traitait déjà Dominique comme son fils. Sans doute, le vieillard avait trouvé le garçon qu’il était allé chercher, un brave garçon, dans ce paresseux qui se couchait sur l’herbe pour se faire aimer des filles.
Tout Rocreuse clabauda (весь Рокрёз загудел; clabauder – гавкать; злословить). Les femmes, sur les portes, ne tarissaient pas au sujet de la folie du père Merlier (женщины в дверях = стоя на крылечках не могли наговориться: «исчерпать тему» о помешательстве Мерлье; tarir – осушать; иссякать, прекращаться; folie, f – сумасшествие; fou/folle – сумасшедший/сумасшедшая), qui introduisait ainsi chez lui un garnement (который взял к себе негодяя; introduire – вводить; garnement, m – негодяй, хулиган, озорник). Il laissa dire (он не пресекал разговоры: «позволял говорить»). Peut-être s’était-il souvenu de son propre mariage (может быть, он вспомнил свою собственную женитьбу; se souvenir – вспоминать). Lui non plus ne possédait pas un sou vaillant (он тоже не имел ни гроша за душой; pas un sou vaillant – ни копейки; vaillant – /уст./ стоящий), lorsqu’il avait épousé Madeleine et son moulin (когда женился на Мадлен и ее мельнице); cela pourtant ne l’avait point empêché de faire un bon mari (это, однако, ему нисколько не помешало быть хорошим мужем; empêcher – мешать; mari, m – муж).
Tout Rocreuse clabauda. Les femmes, sur les portes, ne tarissaient pas au sujet de la folie du père Merlier, qui introduisait ainsi chez lui un garnement. Il laissa dire. Peut-être s’était-il souvenu de son propre mariage. Lui non plus ne possédait pas un sou vaillant, lorsqu’il avait épousé Madeleine et son moulin; cela pourtant ne l’avait point empêché de faire un bon mari.
D’ailleurs (впрочем), Dominique coupa court aux cancans (Доминик быстро положил конец пересудам; couper – отрезать; court – короткий; cancans, m – сплетни), en se mettant si rudement à la besogne