Raison de se Cacher . Блейк Пирс

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Raison de se Cacher  - Блейк Пирс Un Polar Avery Black

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je sais que je n’ai pas arrêté de t’attirer peu à peu seulement pour te repousser. »

      « Ce serait exact, oui », dit Ramirez avec un soupçon d’humour.

      « Je ne peux pas m’excuser assez pour ça », dit Avery. « Et si tu pouvais chercher dans ton cœur pour passer outre mon hésitation et mes craintes…j’aimerais vraiment avoir une autre chance. »

      « Une chance pour quoi ? », dit Ramirez.

      Il va m’obliger à me lancer et à la dire, pensa-t-elle. Et je mérite un peu ce traitement.

      La soirée se transformait en crépuscule et il n’y avait que quelques rares personnes dehors le long des trottoirs et sentiers qui serpentaient autour de la rivière. C’était une scène pittoresque, comme quelque chose de sorti de ces films qu’elle détestait regarder d’ordinaire.

      « Une chance pour nous », dit Avery.

      Ramirez arrêta de marcher mais garda sa main dans la sienne. Il la dévisageait avec ses yeux marron foncé et soutint son regard. « Ça ne peut pas être une chance », dit-il. « Il faut que ce soit quelque chose de réel. Quelque chose de sûr. Je ne peux pas continuer à t’avoir en train de persister et persister, en me laissant toujours dans le doute. »

      « Je sais. »

      « Donc si tu peux me faire savoir ce que tu veux dire par nous, alors je le prendrai en considération. »

      Elle ne pouvait dire s’il était sérieux ou s’il essayait juste de lui donner du fil à retordre. Elle cilla et lui serra les mains.

      « Bon sang », dit-elle. « Tu ne vas pas me faciliter les choses, n’est-ce pas ? »

      « Eh bien, je pense que je— »

      Elle l’interrompit en l’attirant vers elle et en l’embrassant. Par le passé, leurs baisers avaient été brefs, maladroits, et pleins de son hésitation habituelle. Mais maintenant elle s’y abandonnait. Elle le tira aussi près que leurs corps pouvaient le permettre et l’embrassa avec le plus de passion qu’elle ait mis dans n’importe quelle sorte de contact physique depuis la dernière année heureuse de mariage avec Jack.

      Ramirez ne prit pas la peine d’essayer de la repousser. Elle savait qu’il avait voulu cela depuis longtemps maintenant et elle pouvait sentir l’empressement courir à travers lui.

      Ils s’embrassèrent comme des adolescents amoureux au bord de la rivière Charles. C’était un baiser doux mais passionné qui vibrait de la frustration sexuelle qui avait grandi entre eux pendant plusieurs mois.

      Quand leurs langues se rencontrèrent, Avery sentit une poussée d’énergie passer à travers elle —une énergie dont elle savait qu’elle voulait l’utiliser d’une certaine manière.

      Elle mit fin aux baisers et appuya son front contre le sien. Ils se regardèrent l’un l’autre pendant plusieurs secondes dans cette posture, profitant du silence et du poids de ce qu’ils venaient juste de faire. Une ligne avait été franchie. Et dans le silence tendu, ils sentirent qu’il y en avait encore bien plus à traverser.

      « Tu es sûre de ça ? », demanda Ramirez.

      « Je le suis. Et je suis désolée qu’il m’ait fallu tant de temps pour le réaliser. »

      Il l’attira plus près et l’enlaça. Elle sentit quelque chose de semblable à du soulagement dans son corps, comme si un énorme poids lui avait été retiré.

      « J’aimerais tenter le coup », dit Ramirez.

      Il brisa leur étreinte et l’embrassa de nouveau, doucement, au bord de la bouche.

      « Je pense qu’il faut que nous célébrions cette occasion. Tu veux allez dîner ? »

      Elle soupira et lui lança un sourire incertain. Elle avait déjà surmonté une barrière émotionnelle en lui avouant ses sentiments pour lui. Quel mal cela pouvait-il faire de continuer à être ouvertement honnête avec lui maintenant ?

      « Je pense que nous devons fêter ça », dit-elle. « Mais dans l’immédiat, à cet instant même, je ne suis pas très intéressée par un dîner. »

      « Donc que veux-tu faire ? », demanda-t-il.

      Son inconscience était plus que séduisante. Elle se pencha et murmura à son oreille, appréciant de le sentir contre elle-même et l’odeur de sa peau.

      « Allons chez toi. »

      Il la repoussa et la regarda avec le même sérieux qu’auparavant, mais à présent il y avait là quelque chose d’autre aussi. C’était quelque chose qu’elle avait vu dans ses yeux de temps en temps – quelque chose qui ressemblait beaucoup de l’excitation et était né d’un besoin physique.

      « Ouais ? », dit-il avec incertitude.

      « Ouais », dit-elle.

      Tandis qu’ils se hâtaient à travers la pelouse, vers le parking où ils avaient tous deux garé leurs voitures, ils gloussaient comme des enfants. C’était approprié, car Avery ne pouvait se souvenir de la dernière fois qu’elle s’était sentie aussi épanouie, excitée, et libre.

      ***

      La passion qu’ils avaient ressentie au bord de la rivière était encore présente quand Ramirez ouvrit la porte de son appartement. Il y avait une part d’Avery qui voulait sauter sur lui sur-le-champ, avant même qu’il n’ait eu le temps de fermer la porte derrière lui. Il s’était légèrement caressé l’un l’autre durant tout le trajet jusqu’à cet endroit et maintenant qu’ils étaient là, Avery avait l’impression qu’ils étaient au bord de quelque chose de monumental.

      Quand Ramirez ferma la porte, Avery fut surprise quand il ne vint pas immédiatement vers elle. À la place, il traversa le salon et alla dans sa modeste cuisine, où il se versa un verre d’eau.

      « De l’eau ? », demanda-t-il.

      « Non merci », dit-elle.

      Il but dans son verre et regarda dehors par la fenêtre de la cuisine. La nuit était tombée et les lumières de la ville étincelaient à travers la vitre.

      Avery le rejoignit dans la cuisine et lui prit malicieusement le verre d’eau. « Qu’est-ce qu’il y a ? », demanda-t-elle.

      « Je ne veux pas le dire », dit-il.

      « Est-ce que…hum, as-tu changé d’avis me concernant ? », demanda-t-elle. « Toute l’attente a-t-elle fait que tu as arrêté de me vouloir ? »

      « Mon Dieu non », dit-il. Il passa ses bras autour de sa taille et elle put voir qu’il essayait de formuler les bons mots.

      « Nous pouvons attendre », dit-elle, espérant qu’il ne la prendrait pas au mot.

      « Non », dit-il, avec un peu d’insistance. « C’est juste…merde. Je ne sais pas. »

      C’était une surprise pour Avery. Avec tous ses flirts magistraux et ses paroles

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