Pour Toujours et A Jamais . Sophie Love
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Les paroles de Daniel touchèrent profondément Emily. Il y avait une telle sincérité en elles, une telle tendresse. Ce n’était pas de l’amour qu’il communiquait mais quelque chose d’autre, quelque chose de similaire ou au moins aussi important. C’était un désir d’être avec elle quoi qu’il arrive avec le B&B. Il bannissait le compte à rebours, disant que peu lui importait qu’elle n’y arrive pas d’ici le quatre juillet, qu’il serait encore là avec elle.
« Je le ferai », dit Emily, les yeux fixes levés sur lui avec adoration. « Nous pouvons rester ensemble. Quoi qu’il arrive. »
Daniel se pencha et embrassa profondément Emily. Elle sentit son corps se réchauffer en réponse à lui, et la chaleur entre eux s’intensifia. Ensuite Daniel se leva et lui tendit une main. Elle se mordilla une lèvre et la prit, le suivant avec un empressement passionné tandis qu’il la menait dans la chambre.
CHAPITRE SEPT
Le rendez-vous avait exactement été ce dont à la fois Emily et Daniel avaient besoin. Parfois ils étaient tellement accablés par tout le travail au B&B qu’il n’était pas facile de laisser glisser de telles choses. Ce ne fut donc pas une surprise quand ils n’entendirent pas leur alarme réglée à huit heures du matin. Emily en particulier avait du sommeil bien nécessaire à rattraper.
Quand ils se réveillèrent tous les deux – à neuf heures, ce qui semblait maintenant être incroyablement tardif – ils décidèrent qu’il serait mieux de profiter d’un peu de temps supplémentaire au lit, puisqu’ils avaient passé un si bon moment entre les draps la nuit précédente.
Ils se levèrent finalement autour de dix heures, mais même alors ils apprécièrent un long petit-déjeuner paisible avant d’enfin admettre qu’ils devraient retourner à la maison principale pour continuer le travail dans les nouvelles chambres.
« Eh, regarde », dit Daniel alors qu’il fermait la porte de la remise et la verrouillait derrière eux. « Il y a une voiture dans l’allée. »
« Un autre client ? », l’interrogea Emily.
Ils commencèrent à s’approcher tranquillement, main dans la main, remontant le passage de graviers. Emily leva les yeux vers la maison, où elle pouvait voir une femme aux cheveux noirs et brillants debout sur le perron, plusieurs sacs à côté d’elle, qui sonnait encore et encore.
« Je pense que tu as raison », dit Daniel.
Emily poussa une exclamation, réalisant soudainement qui se tenait là.
« Oh non, j’ai oublié pour Jayne ! », cria-t-elle. Elle regarda sa montre. Onze heures. Jayne avait dit qu’elle arriverait à dix heures. Elle espérait que sa pauvre amie n’était pas restée là debout pendant une heure tout entière, à faire sonner la cloche.
« Jayne », s’exclama-t-elle en s’élançant dans l’allée. « Je suis tellement désolée ! Je suis là ! »
Jayne se retourna en entendant son nom. « Em ! », cria-t-elle et agitant la main. Quand elle remarqua Daniel qui marchait à vive allure à quelques pas derrière, ses sourcils se levèrent en flèche, comme pour dire, “Qui est ce gars ?”.
Emily l’atteignit et les deux femmes s’enlacèrent.
« Tu es restée là pendant une heure ? », demanda Emily, inquiète.
« Oh, franchement, Emily. Tu ne me connais pas bien ? Bien sûr que je ne suis pas arrivée ici à l’heure. J’étais en retard d’environ quarante-cinq minutes ! »
« Quand même », dit Emily, d’un air confus. « Quinze minutes, c’est plutôt un long moment passé debout sur le perron de quelqu’un. »
Jayne tapa le revêtement en bois du talon. « Un perron robuste et solide. Il a fait du bon travail. »
Emily rit. Juste à cet instant, Daniel les rejoignit.
« Jayne, voici Daniel », dit précipitamment Emily, sachant qu’elle n’avait d’autre choix que de le présenter.
Daniel serra la main de Jayne avec courtoisie, même si elle le dévisageait comme un morceau de viande.
« Ravi de vous rencontrer », dit-il. « Emily m’a beaucoup parlé de vous. »
« Elle a fait ça ? », dit Jayne, les sourcils levés sur son front. « Parce qu’elle ne m’a rien dit de vous. Vous êtes un secret bien gardé, Daniel. »
Emily ne put s’empêcher de rougir. Jayne n’était pas faite pour les subtilités, ou pour garder la bouche fermée quand elle l’aurait vraiment dû. Emily espérait seulement que Daniel ne chercherait pas de signification dans ses mots, et n’en tirerait pas des conclusions qui n’étaient pas vraiment pas justes.
« Vous voulez que je vous aide à porter votre sac ? », demanda-t-il.
« Oui, s’il vous plaît », répondit Jayne.
À la seconde où Daniel se pencha pour ramasser ses sacs, elle tendit le cou pour regarder ses fesses. Elle saisit le regard d’Emily et hocha de la tête en approbation. Emily se hérissa.
« Laisse-moi prendre ceux-là », dit rapidement Emily en écartant Daniel du passage, et elle attrapa les sacs. « Wow, Jayne, ces trucs sont lourds ! Qu’est-ce que tu as pris ? »
« Oh, tu sais », dit Jayne. « Deux tenues par jour – pour la journée et la nuit – plus un petit quelque chose pour une soirée habillée, juste au cas où. De la lingerie, évidemment. Des masques pour le visage et des crèmes hydratantes, une trousse à maquillage, vernis à ongles, lisseur pour les cheveux, fer à friser— »
« Tu avais vraiment besoin d’amener un lisseur et un fer à friser ? », s’enquit Emily, tirant les sacs par-dessus le seuil et dans le couloir.
« — et un fer à crêper », ajouta Jayne. « On ne sait jamais quelle humeur pourrait frapper. » Elle lança un grand sourire diabolique à Emily.
« Emily », dit Daniel, « tu as l’air d’avoir du mal. Pourquoi ne me laisses-tu pas monter ceux-là dans la chambre de Jayne ? »
« Merci Daniel », dit Emily en s’assurant qu’elle bloquait stratégiquement la vue de Jayne sur le postérieur de Daniel tandis qu’il se penchait. « Pourquoi ne les mets-tu pas dans la Chambre Une s’il te plaît ? »
La chambre d’origine, la Chambre Une, était affectueusement surnommée la chambre de Mr Kapowski par Daniel et Emily, mais à cet instant-là Emily n’avait guère envie de se plonger dans cette histoire en particulier. Elle savait qu’elle avait eu l’air bizarrement rigide et formel en lui demandant de mettre les sacs dans la Chambre Une, mais à ce moment-là elle ne s’en souciât pas ; son seul intérêt était d’éloigner prudemment Daniel de Jayne aussi vite que possible, de préférence sans qu’elle lorgne son derrière pendant