La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie. Charley Brindley

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La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie - Charley Brindley

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puis son visage s’éclaira. “Le grand chef?”

      “Oui, c’est qui le grand chef?”

      “C’est Hannibal.”

      “Hannibal?”

      “Oui.” dit-elle.

      Kawalski mit son casque et appuya sur le bouton de sa radio. “Y a quelqu’un en ligne?”

      Plusieurs répondirent.

      “L’apache?”

      “Ouais.”

      “Mon adj’?” demanda Kawalski.

      “Oui, qu’est-ce qu’il y a?”

      “Ballentine?”

      “Je suis là,” répondit Karina.

      “Même si ça me coûte d’avoir à le dire, Ballentine,” dit Kawalski, “t’avais raison.”

      “Sur quoi? J’ai raison sur tellement de choses, j’en oublie la plupart.”

      Quelqu’un rit.

      “Tu te souviens de ce général quatre-étoiles qu’on a vu sur le grand cheval de guerre noir?”

      “Ouais?”

      “Je sais comment il s’appelle.”

      “Ah oui, vraiment?” dit Karina.

      “Comment tu sais ça?” demanda Mon adj’.

      “Viens avec moi,” dit Kawalski à Liada.

      Elle s’approcha tout près de lui et il l’enlaça en l’attirant tout contre lui jusqu’à presque toucher ses lèvres.

      “C’est qui le grand chef?” dit Kawalski en montrant le micro dans son casque.

      “Hannibal,” murmura-t-elle dans le micro. Elle leva les yeux vers les siens, en gardant les lèvres proches des siennes.

      Il releva son casque.

      “Je le savais,” dit Karina.

      “Où est-ce que t’es, Kawalski?” dit Mon adj’.

      “Hannibal s’apprête à traverser le Rhône,” dit Karina . “Ensuite il passe par les Alpes. C’est bien ça, Kawalski?”

      Kawalski ôta son casque et le laissa tomber à terre.

      “C’est qui le grand chef?” murmura Kawalski.

      “Hannibal.” Le souffle chaud de Liada effleura ses lèvres.

      “Hannibal?” dit-il en allongeant la dernière syllabe.

      “Hanni…”

      “Demande-lui quand Hannibal va traverser la rivière.” La voix de Mon adj’ sortait des haut-parleurs situés dans le casque de Kawalski qui gisait au sol, mais elle était trop faible pour que Kawalski puisse l’entendre. “Kawalski?”

      “Je crois que sa radio a rendu l’âme,” dit Karina.

      “C’est ça ou bien il essaie d’obtenir autre chose de Liada,” dit Mon adj’.

      “Ouais.” dit Autumn en gloussant. “Ca doit être ça.”

      Chapitre Treize

      L’adjudant Alexander sirotait son café en regardant Sparks déployer les panneaux solaires et brancher son chargeur pour recharger les batteries de la Libellule.

      “Vous savez à quoi je pensais?” demanda Sparks.

      Mon adj’ regarda Sparks et haussa le sourcil.

      “On sait que les satellites sont toujours là-haut, on est d’accord?”

      “Oui, parce que notre GPS les trouve. C’est pour ça entre autres que je pense qu’on est dans une espèce de siphon d’évier.”

      “Vous savez qu’est-ce qu’il pourrait y avoir d’autre là-haut?”

      Mon adj’ regarda le ciel. “Quoi donc?”

      “La station spatiale.”

      “Hé, mais t’as raison. On peut les contacter?”

      “J’ignore quelles fréquences ils utilisent, mais depuis qu’on est partis j’émets sur toutes.”

      “Si on pouvait les contacter et leur dire où on est, ils pourraient nous dire où est la ville la plus proche.”

      “Peut-être bien.” Sparks fixa le ciel un instant. “Peut-être que je pourrais installer un stroboscope et le pointer droit au-dessus de nous. Comme la station spatiale est en orbite au-dessus de la Terre, ils voient toute sa surface à intervalles réguliers de quelques jours.”

      “A quoi ça nous servirait?”

      “Je pense pouvoir régler le stroboscope pour émettre des signaux lumineux en morse, peut-être un truc comme ‘S.O.S. Contactez le canal 121.5.’ Si jamais ils voient la lumière clignotante, ils comprendront qu’elle envoie des signaux en morse.”

      “T’as déjà vu une photo satellite de l’Europe la nuit?”

      “Je sais, y a des millions de lumières, mais si on est dans une espèce de trou, comme vous disiez, alors il y aurait de l’obscurité sur des kilomètres autour de nous. Du coup,  la lumière de notre stroboscope pourrait ressortir dans le noir. Et elle serait bien plus brillante que n’importe quel feu de camp.’

      “Bonne idée, Sparks. T’as besoin d’aide pour faire ça?”

      “Non, je vais juste avoir besoin de cannibaliser certains de nos gadgets électroniques pour l’installer.”

* * * * *

      Il était près de deux heures du matin, la troisième nuit après que Sparks eût installé son stroboscope pour émettre des signaux lumineux en morse. Tout était calme jusqu’à ce que la radio se mette à crépiter.

      “Bonjour.”

      “Bonjour,” marmonna Sparks en remontant la couverture sur sa tête.

      “Bonjour à vous en bas.” Puis il y eut un intermède avec de la friture. “Y a quelqu’un?”

      “Quoi?” Sparks rejeta sa couverture.

      “Sparks!” cria Mon adj’. “Y a quelqu’un à la radio.”

      “Nom d’un chien!” Sparks se roula hors du lit et attrapa le micro. “Qui est-ce?” Il laissa tomber le microphone, puis le ramassa. “Qui est là?”

      “Ici le commandant Burbank dans la Station Spatiale, émettant sur le canal 121.5.”

      “Commandant, ici Richard Sparks – je veux dire McAlister. Comment allez-vous?”

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