Une Chance D'Amour. Dawn Brower
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Il avait été distrait par sa beauté, alors qu'elle descendait les escaliers jusqu'au salon, donc il n'avait pas entendu son nom qui était annoncé. Pourquoi ne l'avait-il pas reconnue? Plus il lui parlait, plus il devenait certain de la connaître, mais il ne savait pas la placer. Si elle avait participé à quelque événement mondain dernièrement, il l'aurait sans doute remarquée. Comment aurait-il pu l'éviter? Elle était une déesse, mais pas du genre «blanc pur» des autres demoiselles anglaises. Sa peau était un peu bronzée par le soleil, elle avait certainement passé du temps en plein air dans les derniers mois. Cela indiquait qu'elle n'avait pas été en Angleterre dernièrement. D'où venait-elle? Le prince avec qui elle était arrivée pourrait répondre à ces questions, probablement.
Julian se dirigea vers la foule de dames qui se préparaient à le flâner. Il devait admettre qu'il n'était pas habitué à ce qu'un autre gentilhomme lui vole son public. Généralement elles affluaient vers lui et il se délectait de leur attention. Il aimait bien flirter et danser, mais il les abandonnait toutes à la fin. Il n'avait aucune envie de se marier. Un jour, peut- être, mais il espérait que ce jour-là serait long à venir. Il avait été témoin de la façon dont un mariage pouvait ruiner la vie d'un homme. Son père était tombé follement amoureux et il en avait payé le prix. Sa mère avait été la ruine de l'ancien duc. Elle avait eu plusieurs amants et avait repoussé son mari. Elle avait fait son devoir et lui avait donné un héritier, mais ensuite la duchesse infidèle s'était considérée libre de ses obligations.
Il pourrait utiliser la popularité du prince à son propre avantage. Il s'approcha de lui et se pencha pour chuchoter dans l'oreille d'une dame voisine: «Je ne pensait pas que vous puissiez être charmée par un titre princier.»
Elle soupira. «Ne soyez pas ridicule. Il est un ami, rien d'autre. J'espérais pouvoir échanger un mot avec lui, mais il semble impossible.» La duchesse de Clare était une princesse de Roumanie et son accent était évident dans ses mots.
Le duc leva un sourcil. «Êtes-vous l'amie d'un prince? Pourquoi n'en suis-je pas surpris?» Julian rigola légèrement. «Connaissez-vous aussi la dame qui est venue avec lui?»
Peut- être qu'il n'aurait pas à se rapprocher encore du prince. En effet, il ne désirait pas vraiment faire sa connaissance. Il y avait quelque chose dans cet homme-là qui irritait Julian, même s'il ne savait pas exactement de quoi il s'agissait. Il tourna ses yeux encore une fois vers Lulia, la duchesse de Clare.
«Quelle est votre réponse?», demanda-t-il. Il avait réalisé à ce moment-là qu'elle n'avait pas répondu à sa question précédente. «La connaissez-vous?»
«Certainement», répliqua-t-elle d'une façon cryptique. «Et vous aussi.» Elle soupira. «J'avais plus de confiance en vous. Vous êtes un homme vraiment insensé.»
«Bien», dit-il. «Qui est-elle?» Julian ne pouvait plus cacher l'impatience dans sa voix. Il s'était présenté à la dame, mais elle ne s'était pas préoccupée de faire la même chose. Être forcé de trouver cette information tout seul irritait Julian.
Le rire profond de la duchesse résonna autour de lui. Tout le monde s’arrêta et se tourna à les regarder, y compris le prince, et cela irrita Julian encore plus que la moquerie de la duchesse. Elle lui adressa un regard jaillissant d'humeur. «Pauvre, pauvre insensé», chuchota-t-elle. «Je ne devrais pas me sentir désolée pour vous, mais quand vous comprendrez que vous êtes un fou, vous vous donnerez un coup de pied. Je vous souhaite bonne chance.»
«Pour quelle raison, exactement?» Il détestait le genre de discussion cryptique qu'il avait eu depuis le moment où le prince et la femme mystérieuse étaient arrivés. Pourquoi la duchesse ne pouvait-elle pas tout simplement lui dire qui était la jeune femme charmante? Le Seigneur savait qu'il n'en avait aucune idée et qu'il avait besoin d'aide.
«Premièrement, pour récupérer votre tête de votre cul.» La duchesse caquetait presque de joie en parlant.
«Vous avez toujours votre façon avec les mots.» Julian roula des yeux. «Cette conversation a été intéressante, comme toujours. Dites-moi, votre mari participe aussi au bal, aujourd'hui?» Fin pourrait l'aider à identifier la femme: si Lulia la connaissait, il devait la connaître aussi.
La duchesse haussa les épaules. «Il n'aime pas les événements mondains, vous le savez bien.»
En effet, il le savait. Fin n'aimait pas sortir de sa maison en ville si cela n'était absolument nécessaire, mais il n'aimait non plus laisser Lulia toute seule. «Où est-il? Dans la salle de jeu?» Fin avait découvert son amour pour le jeu des cartes un jour, quand il fréquentait leur club. «Je pourrais le rejoindre là-bas.»
Elle haussa les épaules une nouvelle fois. «Faites comme vous préférez, comme toujours.» Ensuite elle se tourna et se dirigea vers le prince. La foule s'ouvrit pour la laisser passer et quand elle fut près de lui, il ouvrit ses bras et la serra librement. Ce genre d'affection n'était pas la norme pendant les événements de la société: l'aristocratie les crucifierait pour cela. Ou non, peut- être... Tout le monde savait que Lucia et son mari s'adoraient et ils ne cachaient pas que leur mariage était un mariage d'amour. En plus, tout le monde cherchait à apprendre quelque chose de plus sur ce prince mystérieux qui avait atterri au bal des Loxton.
Julian s'éloigna de la foule en direction de la salle de jeu. Lulia n'avait pas admis qu'il pourrait trouver Fin là-bas, mais il n'avait aucune raison pour ne pas essayer. Il s’arrêta une fois, avant de sortir du salon, et se tourna à regarder la dame mystérieuse. Elle riait de quelque chose qu'un gentilhomme avait dit. Le notes d'une valse commencèrent à résonner dans la pièce, indiquant que la danse était sur le point de commencer. Le prince s'inclina devant ses admiratrices et s'approcha de la dame inconnue, puis il l'emmena sur la piste de bal. Il dansaient très bien ensemble et cela irrita Julian encore plus. Il ressentait quelque chose qu'il n'avait jamais vécu auparavant- de la jalousie. Et il n'aimait pas du tout cette situation. Il réprima cette sensation nauséabonde et sortit de la pièce. Il avait besoin de trouver Fin et très vite; cela devait se terminer le plus tôt possible, parque que Julian détestait être utilisé comme un pion de toute sorte.
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