comme on le voit à peinemais peut se sentir à l'intérieur
et imaginer dans son esprit,
ce qu'il en serait
pour vivre une vie de poésie,
dans un monde de vers libres
et où
le soleil permet toujours
une vie heureuse dans l'ombre,
pour que tout le monde participe
dans le bazar
de la mélancolie et
des petites choses bon marché.
5.
Je me suis réveillé ce matin
se sentir léger et frais
comme si de rien n'était
mon ciel bleu rempli de nuages blancs pastels.
tu as brisé mon âme en mille morceaux,
en me regardant
avec votre visage franc et non dérangé,
mais aujourd'hui,
tous ces morceaux sont revenus
sous forme de biscuits et de pain d'épices,
reconstruire, comme un puzzle,
ma vie,
dans son absolu.
Je me suis réveillé ce matin,
être moi, encore une fois,
dans un monde
où l'amour
n'est jamais parti.
6.
mon armoire verte
a sa propre histoire à raconter
depuis que je l'ai vu,
en attendant que je l'ouvre
pour la première fois.
depuis lors,
nous sommes devenus des amis proches
partageant des craquelins, du pain et des noix,
et parfois de la noix de cajou et de la pistache
comme un échange
de notre
amour véritable en bois.
nous rêvons ensemble
l'après-midi,
d'une vie de loisirs,
où j'écris des livres
et il se réjouit
en ma simple présence,
pour toujours, sans jamais changer de forme,
ou l'apparence ou même l'âge,
pour que nous puissions être amis
et écrire des histoires côte à côte,
dans ce doux et continu,
temps suspendu.
7.
dans la maison de tes grands-parents
tu cherches des vieilles chaises,
où les vieux souvenirs seraient assis
pour t'attendre.
dans un temps oublié depuis longtemps,
cette grande tasse blanche de café
et ce parfum frais de tarte aux pommes
sont tes seuls amis,
dans une cuisine en bois vide
où personne n'a été
pendant des années.
confortable et surréaliste
est ton jour
en regardant à travers le kaléidoscope de fois,
où tu ne peux voir que
formes géométriques
et les images fractionnées,
de ton passé doré.
8.
un tableau carré
d'une ballerine
fait une pause
d'une journée chargée
au travail
dans le musée du silence
quelques routes plus loin
sur la rue Kensington.
son cadre en bois
calme, dans sa nature,
pense à
comment les carrés sont préférables
aux cercles ou même aux triangles,
dans ce monde à deux dimensions
où il vit
une vie simple et tranquille.
personne n'a jamais nettoyé
la poussière qui s'accumule
dans le temps
sur ce tableau
où la ballerine danse toujours
quand il n'y a personne autour.
9.
où commence ma vie,
et où cela se termine,
uniquement des oranges ou une pomme
peut le dire.
ils apprécient toujours d'être
dans un panier de fruits,
pour aussi longtemps que
