Contact Immédiat. Bryant Johnson

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Contact Immédiat - Bryant Johnson

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l'État de Virginie pour un reportage. Mais quand j'ai vu cette histoire, je me suis dit que je ne pouvais pas rater l’occasion d’écrire à ce sujet.

      J'ai plus avancé ici, qu’en essayant d'organiser une réunion par téléphone.

      Je rencontre Brent aujourd'hui, ce matin, chez lui, pour une entrevue. »

      « Vraiment » ?

      « Oui. »

      « Sois prudent, Marc, je veux que tu rentres à la maison en toute sécurité. »

      Pendant que je discutais avec ma femme, je remarquai que quelqu'un sur le parking de l'hôtel était en train de m’observer depuis son véhicule. « Chérie, je dois y aller, je t'aime, embrasse Laura pour moi. » J'avais prévu de téléphoner à la maison avant de prendre l’avion. « D’accord M. Dazet, on se reparle plus tard Honey Bunches of Oats. » Je souris, et en même temps, j'étais nerveux à cause de ce que j'avais vu dans le parking.

      L’individu dans le véhicule avait un chapeau, et sa voiture était toujours en marche. Mon esprit se mit à dériver d'un coup. Puis je secouai la tête, comme pour chasser une vision indésirable et je retournai immédiatement à ma voiture, pour m’y sentir un peu plus en sécurité. Puis je vis alors la voiture, et le type, faire le plein d’un autre véhicule dont je n’avais jamais vu le modèle auparavant, et d’un coup ils disparurent.

      J’ouvris la portière de la voiture, en sortis rapidement, et en me relevant, je me demandai ce que c'était que ça… Je me ressaisis, revins à l’intérieur du véhicule et retrouvai mon sang-froid. J’indiquai l'adresse pour le GPS : « 32 Hudson Street, Seabrook, New Hampshire ». Je remarquai que ce n'était pas très loin, environ 15 minutes en voiture, alors je démarrai.

      Au fur et à mesure du trajet, les maisons paraissaient devenir plus grandes. Je pensais, « Il a dû s’acheter une nouvelle maison avec ce qu’il a gagné. Attends, il vient juste de gagner à la loterie il y a deux jours. Comment aurait-il pu acheter une nouvelle maison aussi vite ? »

      Je passais rapidement aux conclusions aussi, ce qui était normal pour un journaliste. Cela fait partie du travail, toujours prévoir sur l'avenir, essayer de rassembler les pièces du puzzle. Parfois, mes instincts tombaient justes, et d'autres fois, j’étais un peu à côté de la plaque. Mon cerveau était en ébullition, élaborant divers scénarios. « Un garde du corps ? Une grosse dépense pour une nouvelle maison ? Comment a-t-il obtenu cet argent aussi rapidement ? Je vais devoir faire attention à la façon dont je pose mes questions. »

      Je me rapprochais de sa maison, et j’étais vraiment surpris par les maisons de bord de mer dans le New Hampshire. C’est tellement différent de Virginia Beach, et en même temps c’est la même chose. J’arrivai auprès d’un portail qui comportait des codes sur le côté gauche. Je m’arrêtai un peu, et j'entendis une voix féminine. « Oui, puis-je vous aider ? »

      « Je m'appelle Marc Dazet, je suis journaliste en Virginie. »

      « Ah oui, Brent m'a parlé de vous hier ». Puis elle me dit : « Attendez une seconde, je vais vérifier avec mon mari, si vous êtes bien la personne avec qui il a parlé. »

      Elle avait l'air de ne pas très bien savoir se servir de l’interphone. J'entendais des bips dans le fond. Puis finalement, j’entendis...la voix de Brent. « Oui, c'est lui, chérie. »

      1 Chapitre 4

      Le portail se déplaça alors lentement, je trouvais ça bien. J'avançai dans l’allée, et ce que je voyais semblait tout à fait ressembler à une maison que seul un gagnant à la Loterie peut se permettre d’acheter. J'étais réellement stupéfait. Je me disais « Ils ont raison. J'aurais fait la même chose si j'étais à leur place. » Mais je trouvais quand même qu’ils avaient fait bien vite pour trouver l’endroit, et organiser le déménagement. La route passait de façon circulaire devant la maison, un peu comme lorsqu’il y a un service de voiturier.

      J’étais en face de la maison, et j'aperçus le garde du corps, que j'avais vu hier sur la jetée.

      Il avait l’air d’être sur ses gardes, et d’observer chaque mouvement alors que ma voiture s'arrêtait face à la maison. Je pris mon bloc-notes avec moi, mon enregistreur, les coupures de journaux, et plein de stylos ... « Ah oui », et mon téléphone, juste au cas où je devrais appeler le 911.

      Le garde du corps m'accueillit en disant: « Voici donc à nouveau le journaliste. »

      « Oui », dis-je en lui demandant s’il avait passé une bonne journée. Il ne répondit pas, et se contenta de sourire en m’escortant en toute sécurité à l’intérieur.

      J'étais heureux d'avoir pu entrer, et venir parler pour la première fois de ma vie un gagnant du Loto dans le New Hampshire. Au moment où nous arrivâmes à la porte d'entrée, deux belles portes supplémentaires s’ouvrirent sur leur maison. Je devinai qu’il s'agissait de portes fenêtres. Puis je me retrouvai dans le hall d'entrée, accueilli par deux personnes. L'une d’entre elle était

      Brent, et une femme, que je supposai être son épouse. Il se dégageait d’eux de chaudes vibrations, aussi je les saluai. « Bonjour ».

      « Bonjour », répondirent-ils à l’unisson. Il y avait un ton d'excitation dans leur voix, on aurait dit deux enfants, à les entendre. « Bienvenue chez nous. »

      « J'aime beaucoup la disposition de votre maison. C’est élégant. Et on sent bien la touche marine », répondis-je.

      Puis Brent fit une pause et en tendant la main droite en direction de sa femme il dit : « Voici mon épouse, Margret. » Elle me regarda : « Enchantée. » Je m’approchai pour lui serrer la main à mon tour, en disant que j’étais également ravi de la rencontrer.

      Leur garde du corps se trouvait dans la même pièce, et il observait tout avec un regard d'aigle.

      Je fis une pause, en me souvenant de la photo sur le journal. « Je ne l’avais pas vue sur la photo », pensai-je. Brent et sa femme m’invitèrent pour un bref tour du propriétaire.

      Je les suivis, comme un toutou. Il y avait des cartons partout.

      Brent ajouta, « Oui, nous avons des cartons ici, et il y en a toujours aussi à notre ancien domicile. Nous avons encore un long chemin à parcourir. » Margret me demanda si je voulais quelque chose à boire, café ou thé. J'optai pour une tasse de café, l’une des boissons préférées d’un journaliste le matin.

      Brent se tourna vers moi et dit, « Allons discuter dans mon bureau. Et veuillez excusez les cartons. » Nous pénétrâmes dans un bureau qui faisait la taille de mon appartement de

      Virginia Beach. Et il m'offrit un siège. Le garde du corps apparut d’un coup, pour garder un œil sur moi. Cela ne faisait aucun doute. Je regardai du coin de l’œil, pour m’assurer que j'étais en sécurité. Et je me disais, « Qui sait, s’il a des armes sur lui ou pas. » Brent dit au garde du corps que tout allait bien, et qu'il pouvait partir.

      Brent referma la porte du bureau afin de rendre l'entrevue plus privée. Je me disais qu’il devait avoir quelque chose de confidentiel à dire. Je sortis mon matériel, mon dictaphone, et je demandai : « Cela ne vous dérange pas si j’enregistre ? », il répondit « Non, bien sûr, allez-y. » J'avais aussi sorti mon stylo et mon bloc-notes, alors je commençai l'entretien.

      «

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