Réflexions quotidiennes. Anonyme

Чтение книги онлайн.

Читать онлайн книгу Réflexions quotidiennes - Anonyme страница 8

Автор:
Жанр:
Серия:
Издательство:
Réflexions quotidiennes - Anonyme

Скачать книгу

est une joie, un don que Dieu met à ma disposition, au même titre qu’un talent pour la danse, le dessin ou la menuiserie. Elle ne me rend pas meilleur que quiconque et ne constitue pas un outil vraiment sûr pour mon rétablissement ; c’est une Puissance supérieure qui me permet de recouvrer la raison et non un quotient intellectuel élevé ou un diplôme universitaire.

      14 FÉVRIER

      ATTENTES OU EXIGENCES ?

      Il faut graver dans l’esprit de chaque alcoolique qu’il peut se rétablir indépendamment de qui que ce soit. La seule condition est de mettre sa con-fiance en Dieu et de mettre de l’ordre dans sa vie.

      LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 111

      Les attentes constituent un sujet fréquemment discuté dans les réunions. Il est normal de s’attendre à progresser, à recevoir de bonnes choses dans la vie, à être bien traité par les autres. Par contre, ces attentes tournent mal quand elles deviennent des exigences. Il se peut que je ne sois pas à la hauteur de ce que je souhaite être, que les événements prennent une tournure que je n’aime pas, que les autres me laissent tomber parfois. Dans ces moments-là, que puis-je faire ? Pleurer de rage ou m’apitoyer sur mon sort ? Me venger et envenimer la situation ? Ou m’en remettre à la puissance de Dieu et le prier de combler de sa grâce le pétrin dans lequel je me retrouve ? Lui demander de m’indiquer ce que je dois apprendre ? Est-ce que je continue de bien faire ce que j’ai appris à faire, peu importe les circonstances ? Est-ce que je prends le temps de partager avec d’autres ma foi et les bienfaits que j’en retire ?

      15 FÉVRIER

      AGIR

      Est-ce que ce sont là des promesses extravagantes ? Nous ne le croyons pas. Ces promesses se réalisent parmi nous parfois rapidement, parfois lentement. Mais elles se matérialisent toujours si nous travaillons dans ce sens.

      LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 95

      L’une des choses les plus importantes que m’ont donnée les AA, à part la délivrance de l’alcool, c’est la capacité d’agir correctement. Il est dit que les promesses « se matérialisent toujours si nous travaillons dans ce sens ». Il ne sert à rien de se contenter de rêver, de discuter, de prêcher, de feindre. Je vais demeurer un pauvre alcoolique à jeun, plein de bonnes excuses. Par contre, si j’agis et si je mets en pratique les Douze Étapes partout où je suis, je mènerai une vie qui me comblera au-delà de toute attente.

      16 FÉVRIER

      ENGAGEMENT

      La compréhension est la clef des principes et des comportements sains et l’action bien dirigée est la clef d’une vie droite...

      LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 143

      À un moment donné, au cours de mon rétablissement, la troisième partie de la prière de la Sérénité – « la sagesse d’en connaître la différence » – s’est gravée à jamais dans mon esprit. À partir de ce jour, j’ai dû vivre en me demandant constamment si chacune de mes actions, de mes paroles, de mes pensées était ou non conforme au mode de vie. Je ne pouvais plus me cacher derrière des excuses ou prétexter ma maladie et ma folie. La seule voie pour atteindre une vie heureuse (pour moi, et donc pour ceux que j’aime) était de m’imposer l’effort de l’engagement, de la discipline et du sens des responsabilités.

      17 FÉVRIER

      J’AI VU L’AMOUR DANS LEURS YEUX

      Or, il s’en trouve parmi nous qui refusons de croire en Dieu, d’autres qui ne le peuvent pas, et d’autres encore qui croient sans doute que Dieu existe mais doutent sincèrement qu’Il accomplira ce miracle.

      LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 28

      En voyant des changements se produire chez les nouveaux et les nouvelles dans le mouvement, j’ai commencé à perdre mes peurs et à transformer mon attitude négative en une attitude positive. Je voyais l’amour dans leurs yeux et j’étais impressionné par l’importance qu’ils attachaient à leur sobriété vécue « un jour à la fois ». Ils avaient abordé honnêtement la Deuxième Étape et ils en étaient venus à croire qu’une Puissance supérieure pouvait leur rendre la raison. Je me suis mis à croire au mouvement des AA et à espérer que ça pourrait marcher pour moi aussi. J’ai découvert que Dieu était un Dieu d’amour, pas le Dieu vengeur que je craignais avant de venir chez les AA. J’ai aussi découvert qu’il avait toujours été avec moi, pendant toutes ces années difficiles. Aujourd’hui, je sais que c’est lui qui m’a conduit chez les AA, et que je suis un miracle.

      18 FÉVRIER

      À CHACUN SON CHEMINEMENT

      ... il ne nous restait rien d’autre à faire que de prendre le simple coffre d’outils spirituel qui nous était offert.

      LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 29

      La première fois que j’ai tenté de mettre les Étapes en pratique, je l’ai fait par obligation et par nécessité. Confronté à des adverbes comme courageusement, pleinement, humblement, directement, je me suis senti profondément découragé. Je trouvais Bill W. bien chanceux d’avoir connu un si grand, un si extraordinaire réveil spirituel. Avec le temps, j’ai découvert que je devais faire mon

      propre cheminement. Après quelques jours dans le mouvement des AA et grâce surtout aux témoignages des membres, j’ai compris que chacun trouve petit à petit son propre rythme dans la

      pratique des Étapes. En y allant progressivement, j’essaie de vivre selon les principes suggérés. Après avoir pratiqué ces Étapes, je peux dire au- jourd’hui que mon attitude envers la vie, envers les autres et envers tout ce qui a trait à Dieu s’est améliorée.

      19 FÉVRIER

      JE NE SUIS PAS DIFFÉRENT

      Au début, il a fallu quatre bonnes années avant qu’une seule femme alcoolique puisse trouver une abstinence continue chez les AA. Comme les « moins atteints », les femmes se disaient différentes... Le clochard se disait différent... de même que l’artiste, le professionnel, le riche, le pauvre, le religieux, l’agnostique, l’Amérindien, l’Inuit, l’ancien combattant et le prisonnier.

      ... Maintenant, tous ceux-là et bien d’autres parlent avec sobriété de la ressemblance que partagent tous les alcooliques quand ils admettent finalement leur défaite.

      RÉFLEXIONS DE BILL, P. 24

      Je ne peux me considérer comme « différent » dans les AA, car alors je m’isole des autres et me coupe de ma Puissance supérieure. Si je me sens isolé dans les AA, ce n’est pas la faute des autres. Je me suis isolé moi-même en me croyant « différent », pour une raison ou pour une autre. Aujourd’hui, j’essaie de n’être qu’un alcoolique parmi les autres, dans le grand mouvement mondial des Alcooliques anonymes.

      20 FÉVRIER

      LE DON DU RIRE

      À ce moment-là, son parrain AA se met généralement à rire.

      LES

Скачать книгу