Разыскания в области русской литературы ХХ века. От fin de siècle до Вознесенского. Том 1: Время символизма. Николай Богомолов
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Петербургский адрес Комаровых – Фонтанка, 90. Деревенский адрес – Николаевская железная дорога, ст. Угловка, имение Языково-Рождественское.
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Имеется в виду издание книги, названной в п. 10, примеч. 2, или ее русского варианта (СПб., 1899).
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Датируется по не слишком разборчивому почтовому штемпелю, потому дата может быть определена не вполне верно, однако письмо в любом случае относится к осени 1898 г., когда Е. Овербек была в России.
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О Елизавете фон Овербек подробнее см. выше, в п. 12, примеч. 5, и далее.
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Год вписан карандашом неизвестной нам рукой. Однако по смыслу письма оно действительно относится к этому времени.
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Приемная (?) мать Е. Овербек.
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Вероятно, имеется в виду А.П. Философова (1837–1912), известная общественная деятельница, мать Д.В. Философова.
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От французского «logement» – квартира.
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Зинаида Афанасьевна Венгерова (1867–1941), литературный критик и переводчица, автор работ по истории западноевропейской литературы.
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Речь идет о марксистском журнале «Начало», выходившем в 1899 г. и печатавшем роман Мережковского «Воскресшие боги» (под названием «Возрождение»). Всего появилось 4 номера, после чего журнал был закрыт. Подробнее см.: Русская литература конца XIX – начала XX в.: Девяностые годы. М., 1968. С. 419–420
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День (франц.).
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15 мая 1900 г. Комаровой из Флоренции написала сама Е. Овербек. Приведем большую выдержку из ее письма, поскольку оно приоткрывает некоторые обстоятельства отношений Овербек и Гиппиус. «Quant à moi, je crois que Mrs. Splatt vous a dit que je demeure avec les Mérejkovskis maintenant? C’est vrai que je n’étais que quelques mois en Angleterre l’été passé et que j’ai réjoint Zina et Dmitry Serg. en Italie cet automne. Nous étions d’abord à Rome, puis nous sommes restés en Sicile pendant trois mois et nous sommes à Florence pour le moment où nous resterons jusqu’au 24 mai, pour aller en Allemagne ensuite; Zina et son mari à Homburg et moi chez des parents à Coblence. Zina se porte très bien et moi aussi je me porte mieux qu’au commencement de cet hiver. Je voudrais tant, si vous le permettez, vous parler tout a fait franchement de mes plans et mes idées. Vous m’avez témoigné tant d’intéret amicale que j’ose vous regarder comme une véritable amie et je suis sure que vous me comprendrez. C’est si triste qu’on bonheur soit si souvent obtenu à la condition de souffrance d’un autre; ainsi, pendant les deux années passées j’ai souffert beaucoup à cause de la souffrance que je devais donner à ma mere, qui est si bonne et qui m’a tant aimée. Pendant son séjour à Pétersbourg vous avez probablement senti qu’il existait des rélations assez pénibles entre ma mère et Zina, ce qui m’a mis, moi aussi, dans une situation très difficile. Il est impossible de juger ce qui est bien ou mal dans ce cas; chacune a raison et chacune a tort. Le fait est pourtant, que ce deux natures ne peuvent se comprendre et c’est par cela que Mrs. Splatt ne peut plus s’adresser à Zina pour ce que ca soit. Moi j’aime Zina de tout mon coeur et je l’ai peut ȇtre vue de plus près que personne; mais j’ai parfois des dоutes très fortes si, pour mon art, il est bien que je suis toujours aupres d’elle. Je suis trop faible pour ne pas être avalée par une nature plus forte et je crains que, pour une artiste, la première condition est la liberté, intérieure et extérieure. Zina n’est point de mon avis: elle pense que ce n’est qu’avec elle que je puis me développer et créer quelque chose digne dans mon art. Un des sentiments les plus forts en moi c’est mon amour pour la Russie, ma patrie, et je crains que je commence à confondre un amour pour Zina avec celui pour la Russie. Ainsi, pour être claire sur moi-même je voudrais voir mon pays et vivre la indépendante de Zina, – pour quelque temps seulment peut être,– jusqu’à ce que j’ai reconnu moi-même où est la vraie force. Je m’ai presque pas de connaissances en Russie, mais il me semble que c’est une occasion formidable d’aller maintenant en Russie avec Mrs. Splatt, voir la Russie avec des yeux frais. D’ailleurs, je désire de tout mon coeur d’éffacer le souvenir pénible de son premier séjour à Pétersbourg et je crois que je le pourrais, si je vivais