Références aux classiques de la culture chinoise dans les discours de Xi Jinping. Comment Department of People's Daily
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Le respect du peuple
«Le peuple constitue les racines, les veines et la force de notre parti». Le parcours glorieux du PCC depuis plus de 90 ans nous montre que les objectifs fondamentaux œuvrer dans l’intérêt public et d’exercer le pouvoir au bénéfice du peuple ont permis au parti de puiser d’immenses forces matérielles et spirituelles dans les masses populaires. C’est grâce à ces forces que nous avons pu réaliser le miracle chinois, écrire les pages du développement impressionnant de la Chine et tracer une voie propre à notre pays.
Avec des mots d’ordres tels que «s’appuyer sur les masses populaires, mobiliser l’enthousiasme, l’esprit d’initiative et la créativité de toute la population» en vue de réaliser le rêve du grand renouveau de la nation chinoise, ou encore «abattre le mur invisible qui existe entre le PCC et les masses populaires afin de renforcer les liens étroits entre eux», le secrétaire général Xi Jinping a dès son entrée en fonction indiqué qu’il considère le peuple comme valeur fondamentale de la bonne gouvernance et insiste, dans un discours empreint de respect pour lui, sur l’authenticité des émotions grâce auxquelles on reste proche du peuple, sur l’adoption de mesures sérieuses qui reflètent l’affection portée au peuple et sur l’efficacité de solutions bénéfiques au peuple.
Le miroir d’eau que vous regardez réfléchit votre apparence, un coup d’œil sur la population révèle l’état de la gouvernance d’un pays.
Cité dans Le discours prononcé lors de la réunion pour la synthèse de la première série d’activités et le déploiement de la deuxième série d’activités de la campagne d’éducation et de mise en pratique de la ligne populaire du Parti et autres.
Commentaire
Les gouvernants ne sauraient jamais trop insister sur l’importance du peuple, souvent considéré comme l’eau qui porte le bateau, la terre où germent les graines et les racines indispensables aux plantes. Aussi le 18e Congrès national du PCC a-t-il décidé de lancer en son sein une campagne d’éducation et de mise en pratique de la ligne populaire du Parti de manière à renouer avec les bonnes traditions du Parti et à réaffirmer les liens unissant le Parti et les masses populaires. Une telle campagne d’éducation au sein du Parti, se focalisant sur le maintien de liens étroits avec les masses populaires, ne doit bien évidemment pas fermer ses portes à la population et c’est la raison pour laquelle le président Xi Jinping a demandé à maintes reprises que la campagne se fasse en gardant résolument un esprit d’ouverture et nous avertit sur le danger de «s’écouter parler en vase clos» et de «fredonner un air en écoutant sa propre mélodie». Lorsqu’il cite cette phrase, il considère le peuple comme une surface d’eau capable de refléter l’état de la gouvernance d’un pays. Qu’il s’agisse de la campagne d’éducation et de mise en pratique ou d’autres missions, on ne peut répondre réellement à la question de savoir «sur qui s’appuyer» et «pour qui travailler» que si l’on donne la possibilité au peuple de participer, de surveiller et de juger. Le peuple est un miroir dans lequel il faut que nous nous regardions plus souvent, et une aune à laquelle nous devrions nous mesurer davantage.
Source
Devenu empereur de la dynastie des Xia, Chengtang avait le droit de se lancer dans des expéditions punitives sur les seigneurs des tribus voisines. Comme le seigneur Gebo n’offrait pas de sacrifices aux esprits surnaturels, il devint la première cible de l’expédition dirigée par Chengtang. Ce dernier dit: «J’avais dit que le miroir d’eau que vous regardez réfléchit votre apparence et qu’un coup d’œil sur la population révèle l’état de la gouvernance d’un pays.» Et Yiyin d’applaudir: «Quelle perspicacité! On gagne en vertu quand on écoute de bons conseils. Tout homme disposé à faire le bien doit être nommé au gouvernement impérial afin de contribuer à l’administration du pays et de s’occuper du peuple. Il nous faut toujours redoubler d’efforts.» Chengtang dit alors à Gebo: «Comme vous ne pouvez pas respecter la volonté du Ciel, je dois vous punir sévèrement et sans indulgence.» C’est pour relater cet événement que fut écrite l’expédition de Tang.
Sima Qian (dynastie des Han de l’Ouest), Shi Ji: Yin Ben Ji Di San (Les Mémoires historiques: Récits fondamentaux de la dynastie des Yin, Chapitre III)
Interprétation
Cette citation est extraite des «Récits fondamentaux de la dynastie des Yin», des Mémoires historiques écrits par Sima Qian. La dynastie des Yin, également appelée dynastie des Shang, est la deuxième dynastie royale de l’histoire chinoise et elle a Chengtang pour fondateur. Ce dernier décide de lancer une expédition punitive contre le seigneur Gebo en 1620 av. J.-C. et dit à Yiyin que «le miroir d’eau que vous regardez réfléchit votre apparence et qu’un coup d’œil sur la population révèle l’état de la gouvernance d’un pays.» Ce qui signifie qu’à l’instar de l’eau qui peut renvoyer à chacun sa propre image, le moral de la population permet de connaître l’état de la gouvernance d’un pays. Autrement dit, «les conditions de vie et l’état d’esprit du peuple peuvent servir de miroir». Il s’agit de la première attestation écrite de «la théorie du miroir».
La thèse de Chengtang montre qu’à l’époque des sociétés esclavagistes en Chine, on se basait déjà sur la situation de la population comme critère d’évaluation de la gouvernance. Depuis, le concept selon lequel «on peut lire la situation d’un pays en observant la population tout comme on peut voir son reflet dans un miroir» a été accepté par des générations successives de souverains éclairés. On lit dans «Les Odes majeures» du Classique des vers («Da Ya», Shi Jing): «les leçons tirées de la défaite de la dynastie des Xia ne sont pas du passé lointain pour la dynastie des Yin». Le chapitre «Préceptorat» du Livre des rites du Grand Dai («Bao Bo», Da Dai Li Ji) dit que «le miroir limpide sert à examiner les contours des choses tandis que le passé permet de connaître le présent». Li Shimin, Empereur Taizong de la dynastie des Tang, a poussé ce concept encore plus loin. Selon «La biographie de Wei Zheng» du Nouveau livre des Tang («Wei Zheng Zhuan», Xin Tang Shu), après la mort de son conseiller Wei Zheng, connu pour sa franchise, l’Empereur Taizong s’exclama: «On se regarde dans le miroir pour soigner sa tenue; on se réfère à l’histoire pour connaître les raisons de l’ascension ou du déclin d’une nation; on observe les autres pour rectifier sa conduite. J’avais gardé ces trois miroirs pour me prémunir contre ces erreurs mais la mort de Wei Zheng m’a privé d’un de ces miroirs.»
Du moment que les gens sont nourris et habillés chaudement / Elle ne se ménage aucune peine et quitte ses monts et forêts.
Cité