Histoire des salons de Paris. Tome 4. Abrantès Laure Junot duchesse d'

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Histoire des salons de Paris. Tome 4 - Abrantès Laure Junot duchesse d'

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si ce n'est à ceux qu'elle aimait et qui lui plaisaient.

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Madame Georgette Ducrest. Elle chante à ravir et écrit également bien. Je l'ai vue depuis à la Malmaison, d'où une jalousie basse et même une haine envieuse l'ont ensuite exilée, à notre grand regret.

7

Madame de Genlis est souvent méchante, même pour quelques-uns des siens.

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Ma mère avait une trop petite maison pour que cela fût remarqué, et madame de Caseaux ne recevait qu'un parti.

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C'est-à-dire en bleu tout uni avec des boutons ayant le chiffre.

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La bourse attachée au collet de l'habit; ce qui faisait que la bourse demeurait au même lieu quand la tête tournait.

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Excepté l'Escurial, Saint-Ildephonse et Aranjuez, où encore ce qui est luxe tient au pays ou bien aux tableaux que renferment les sitios, il n'y a aucun luxe dans les ameublements ni dans le reste du palais.

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Il était propre neveu de la Reine de France et de celle de Naples; la duchesse de Parme était archiduchesse d'Autriche (Amélie). Il y a d'elle un beau portrait à Versailles.

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Ce cabinet fut légué par M. Lesage au Gouvernement, et je pense qu'il a été donné au Jardin des Plantes, c'est-à-dire au Cabinet d'Histoire naturelle. M. Lesage avait assemblé un cabinet de minéralogie très-curieux et très-complet.

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L'hôtel de Montesson est le même hôtel où eut lieu l'horrible incendie du prince de Schwartzenberg.

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On voit que le duc de Rovigo ne dit pas vrai lorsqu'il dit que le premier Consul fut de mauvaise humeur contre ceux qui furent à cette fête. Au contraire, il y fit aller les officiers du château.

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Moustache, le fameux courrier de l'Empereur, y joua un rôle.

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Qui fut ensuite à la reine de Naples et puis à la princesse Pauline, et que la reine de Naples réclame aujourd'hui, dit-on! mais c'est une erreur… à quel titre?.. l'avait-elle payé?.. dans ce cas, l'Empereur le lui a rendu, et ne l'eût-il pas fait, la couronne de Naples soldait bien des comptes. Il paraît qu'avec elle, elle n'a soldé que celui des rapports de famille.

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Elle était fort gourmande. Un jour elle m'appela au moment où l'on servait le café. Donnez-moi votre tasse, me dit-elle, et elle y versa une forte pincée d'une poudre d'une couleur de cannelle, puis ensuite elle me dit de boire. Mon café était délicieux. Je lui demandai le nom de ce qu'elle y avait mis pour le transformer ainsi. C'était une poudre de cachou préparée et venant de la Chine. Elle lui avait été donnée par des missionnaires. Toutes les fois que M. de Lavaupalière dînait avec la princesse de Guémené chez madame de Montesson, il rôdait autour d'elle, au moment du café, d'une manière tout à fait comique.

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Elle avait, à cette époque, 1802 ou 1801, trente-huit ans. Elle mourut en 1817, âgée de cinquante-quatre ans.

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Madame de Genlis était belle-mère de M. de Valence; elle eut deux filles, l'une d'une grande beauté, mariée à M. de La Woëstine; et l'autre, jolie, gracieuse, charmante, mariée à M. de Valence, qui ne la rendit pas aussi heureuse qu'elle le méritait.

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Pulchérie était madame de Valence, spirituelle et charmante femme. Elle était encore fort jolie à cette époque.

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Cette coutume était assez ordinaire dans les grandes maisons; mais surtout dans les maisons royales et les maisons princières.

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Madame de Custine, belle-fille du général de Custine; qui mourut sur l'échafaud en 1793, était mademoiselle de Sabran.

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Mesdemoiselles Lolive et de Beuvry étaient à cette époque les lingères les plus renommées; elles furent ensuite lingères de la cour; mais elles étaient déjà un peu vieilles, et avaient été lingères de nos mères. – Plus tard ce fut Minette qui prit leur place dans la mode pour être lingère des jeunes femmes. Elle faisait des choses charmantes, unissant le goût le plus recherché au plus grand luxe. C'est chez elle que j'ai vu une robe de percale, et par conséquent du matin, du prix de 2,500 francs.

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Une toilette comme je viens de la décrire pouvait revenir à 6 ou 8,000 francs. Un beau cachemire coûtait au moins 1,500 ou 2,000 fr. – Ces canezous très-brodés, 4 ou 500 fr., en raison de la dentelle qui était autour du col, et presque toujours en malines, valenciennes, et souvent en point d'Angleterre ou point à l'aiguille. – Le voile, 1,000 fr., et souvent bien au-delà lorsqu'il était dans une corbeille de mariage. – La montre, 2,000 fr. – La toque, 200 fr., etc. On voit que la chose allait vite.

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Le premier Consul ne voulait jamais avoir l'air d'aller en aucun lieu par invitation… les demandes eussent été trop fréquentes, et beaucoup n'auraient même pas pu être refusées par lui.

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Mère du marquis de Custine, dont on va publier un voyage en Espagne, qui continuera à justifier tout ce que le beau talent de l'auteur promettait dans ses Souvenirs de voyage en Italie et en Angleterre. Je connais plusieurs parties de ce voyage en Espagne, admirables de vérité, de description, de chaleur de style, et également belles par la richesse et la profondeur des pensées. M. de Custine est un homme dont l'époque littéraire sera fière. Un talent comme le sien est rare aujourd'hui; au milieu de cette foule de choses, de productions de mauvais goût, on jouit en lisant un ouvrage qui, par la pureté du style et la haute portée des pensées, vous reporte aux beaux temps de notre littérature. J'ai porté ce jugement lorsque M. de Custine publia le Monde comme il est, admirable ouvrage qui grandira comme il le mérite, car il restera. Mon sentiment est le même aujourd'hui qu'alors, seulement il est plus positif, parce que le temps l'a confirmé.

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C'est pour rappeler cette matinée et la démarche de madame de Custine que madame de Staël a placé dans Delphine la scène qui se passe chez la Reine, lorsque tout le monde abandonne Delphine et que madame de R*** va auprès d'elle.

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C'était à cette époque une opinion assez répandue que le général Bonaparte avait instruit et envoyé Augereau pour faire le 18 fructidor.

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Monseigneur le duc d'Orléans, grand-père du roi.

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M. le duc d'Orléans était très-gros, et n'aurait pas pu, en effet, jouer un rôle où il aurait fallu de l'élégance dans la tournure.

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1760 ou 1761. – C'était l'époque qui commença les turpitudes de la fin du règne de Louis XV.

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Alors on ne disait pas la Comédie Française, on disait les Français.

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Madame de Montesson savait sans doute, par les Mémoires de Saint-Simon et ceux de Dangeau, que les princesses se couchaient sur leur lit pour ne pas reconduire lorsque l'étiquette était douteuse. Pour trancher la difficulté, madame de Montesson était sur un canapé, les pieds posés sur un tabouret et les jambes recouvertes d'un couvrepied. Cette attitude admettait un état qui l'empêchait de se lever et conséquemment de reconduire. Elle ne reconduisait que madame Bonaparte et madame Louis, quelquefois aussi la princesse Pauline: celle-ci exigea qu'elle ne le fît pas, mais elle le voulait faire. J'ai déjà parlé de cette coutume de la maison de madame de Montesson.

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La serre de la Folie de Saint-James, à Neuilly, avait été faite sur ce plan bien avant toutes deux.

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Madame Robadet, dame de compagnie de madame de Montesson, fut toujours attentive à lui plaire, mais n'en fut pas récompensée comme elle aurait dû l'être à la mort de madame de Montesson. Elle fut à peu près oubliée dans le testament, si elle ne le fut pas tout-à-fait. J'ai contribué pour ma part, et sans qu'elle l'ait su, peut-être, à lui

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