A fond de cale. Reid Mayne

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A fond de cale - Reid Mayne

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importante, un vrai port de mer où abordaient de grands vaisseaux, des trois-mâts qui allaient dans toutes les parties du monde, et qui chargeaient d'énormes cargaisons.

      Il arriva qu'un jour, par hasard, mon oncle me fit accompagner l'un des domestiques de la ferme qui allait mener du foin à la ville; j'étais envoyé pour tenir le cheval pendant que mon compagnon s'occuperait de la vente du foin. Or, il se trouva que la charrette fut conduite sur l'un des quais où les navires faisaient leur chargement: quelle belle occasion pour moi de contempler ces grands vaisseaux, d'admirer leur fine mâture, et l'élégance de leurs agrès!

      Un surtout, qui était en face de moi, attira mon attention d'une manière toute spéciale; il était plus grand que ceux qui l'environnaient, et ses mâts élancés dominaient tous ceux du port. Mais ce n'était ni la grandeur, ni les heureuses proportions de ce navire qui fixaient mes regards sur lui. Ce qui le rendait si intéressant à mes yeux, c'est qu'il allait partir, ainsi que vous l'apprenait l'inscription suivante, placée dans l'endroit le plus visible du gréement:

L'incamet à la voile demainpour le Pérou

      Mou cœur battait bruyamment dans ma poitrine, comme si j'avais été en face d'un horrible danger; pourtant je ne craignais rien; c'était l'irruption des pensées tumultueuses qui se pressaient dans mon cerveau, tandis que mes yeux restaient fixés sur cette dernière partie de l'annonce;

Demain, pour le Pérou

      Toutes mes idées, rapides comme l'éclair, surgissaient de cette réflexion que j'avais faite tout d'abord: si j'allais au Pérou?

      Et pourquoi pas?

      Il y avait à cela bien des obstacles; le domestique de mon oncle était responsable de ma personne, il devait me ramener à la ferme; et c'eût été folie que de lui demander la permission de m'embarquer.

      Il fallait ensuite que le patron du navire y consentît. Je n'étais pas assez simple pour ignorer qu'un voyage au Pérou devait être une chose coûteuse, et que même un enfant de mon âge ne serait pas emmené gratis.

      Comme je n'avais pas d'argent, la difficulté de payer mon passage était insurmontable, et je cherchai par quel moyen je pourrais m'en dispenser.

      Mes réflexions, ai-je dit tout à l'heure, se succédaient avec rapidité; bientôt les obstacles de tout genre, soit de la part du domestique, soit du côté de la somme que je ne possédais pas, furent effacés de mon esprit, et j'eus la confiance, presque la certitude de partir avec ce beau vaisseau.

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      1

      Sloop, qui se prononce sloup, est le nom d'un navire qui n'a qu'un mât, et qui, destiné au cabotage, est construit pour naviguer près des côtes.

      2

      Petit bâtiment ayant deux mâts et qui est gréé comme une goëlette.

      3

      Bâtiment ayant un grand mât et un mât de misaine, et qui porte des hunes.

      4

      Embarcation légère, allant à la voile et avec des avirons, et qui dans la marine de l'État sert généralement aux officiers supérieurs.

      5

      La brasse est une ancienne mesure calculée d'après la longueur des bras d'un homme; elle n'est plus en usage que dans la marine, où l'on s'en sert pour indiquer la profondeur des eaux, les divisions de la ligne de sonde, la longueur des câbles, etc. Elle vaut, en France, un mètre soixante-deux centimètres; dans les autres pays elle est un peu plus longue. (Note du traduct.)

      6

      Le mille anglais a seize cent neuf mètres.

      7

      Beaucoup d'utilitaires ont l'habitude de considérer l'histoire naturelle comme une science d'agrément, propre à satisfaire une curiosité qui n'a rien de répréhensible, mais qui ne peut conduire à aucun résultat. Pourtant, si l'on y réfléchit, on voit que cette prétendue science de luxe embrasse tout ce qui nous alimente, nous désaltère et nous abrite; tout ce qui forme nos vêtements et nos parures, la matière de nos armes, de nos ustensiles, de nos instruments, de nos meubles, tout enfin jusqu'aux mystères de la vie, et l'on ne dit plus: «à quoi bon?» lorsqu'il s'agit d'étudier un métal, une plante ou un insecte. (Note du traducteur.)

      8

      L'oursin est un animal rayonné, c'est-à-dire qu'au lieu de présenter deux parties symétriques (côté droit, côté gauche), il offre un axe d'où rayonnent toutes les parties qui le composent. Sa forme est plus ou moins globuleuse, et il est de grosseur moyenne. Sa coquille présente des espèces de plaques, ou de mamelons, disposés régulièrement, ainsi qu'une infinité de petits trous. Au lieu d'être nue, comme chez les huîtres et les colimaçons, cette coquille est recouverte d'une membrane vivante, pourvue de cils vibratiles. Il en résulte que l'oursin est complétement ébouriffé; aussi l'a-t-on nommé vulgairement châtaigne ou hérisson de mer, et scientifiquement échinide, faisant partie du groupe des échinodermes, c'est-à-dire ayant la peau hérissée d'épines. Pourvu d'un certain nombre de pieds tubuleux, rétractiles, pouvant se fixer comme des ventouses à l'endroit où il veut s'attacher, l'oursin a la faculté de se mouvoir, mais assez difficilement; et nous croyons que s'il existait des échinides

1

Sloop, qui se prononce sloup, est le nom d'un navire qui n'a qu'un mât, et qui, destiné au cabotage, est construit pour naviguer près des côtes.

2

Petit bâtiment ayant deux mâts et qui est gréé comme une goëlette.

3

Bâtiment ayant un grand mât et un mât de misaine, et qui porte des hunes.

4

Embarcation légère, allant à la voile et avec des avirons, et qui dans la marine de l'État sert généralement aux officiers supérieurs.

5

La brasse est une ancienne mesure calculée d'après la longueur des bras d'un homme; elle n'est plus en usage que dans la marine, où l'on s'en sert pour indiquer la profondeur des eaux, les divisions de la ligne de sonde, la longueur des câbles, etc. Elle vaut, en France, un mètre soixante-deux centimètres; dans les autres

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