Le Grain de Sable . Блейк Пирс

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Le Grain de Sable  - Блейк Пирс Une Enquête de Riley Paige

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CHAPITRE VINGT-CINQ

       CHAPITRE VINGT-SIX

       CHAPITRE VINGT-SEPT

       CHAPITRE VINGT-HUIT

       CHAPITRE VINGT-NEUF

       CHAPITRE TRENTE

       CHAPITRE TRENTE ET UN

       CHAPITRE TRENTE-DEUX

       CHAPITRE TRENTE-TROIS

       CHAPITRE TRENTE-QUATRE

       CHAPITRE TRENTE-CINQ

       CHAPITRE TRENTE-SIX

       CHAPITRE TRENTE-SEPT

       CHAPITRE TRENTE-HUIT

       CHAPITRE TRENTE-NEUF

      PROLOGUE

      Une brûlure familière chauffait les poumons et les cuisses de Courtney Wallace. Elle ralentit son jogging jusqu’à marcher quelques secondes, puis s’arrêta tout-à-fait. Les mains sur les genoux, elle chercha son souffle en haletant.

      C’était une sensation agréable et excitante – une bien meilleure façon de se réveiller qu’ingurgiter du café, même s’il était vrai qu’elle en boirait une tasse dans quelques instants, avec son petit déjeuner. Elle avait largement le temps de se doucher et de manger avant d’aller au bureau.

      Courtney adorait la lumière du petit matin, quand les feuilles des arbres filtraient les rayons du soleil, et l’humidité qu’on respirait encore dans l’air. Bientôt il ferait plus chaud. On était déjà en mai, après tout. Mais c’était encore parfait, surtout ici, dans le parc Belle Terre.

      Elle aimait la solitude. Il était rare qu’elle rencontre d’autres joggeurs sur cette piste – et jamais si tôt le matin.

      Pourtant, alors qu’elle reprenait lentement son souffle, c’était surtout de la déception qu’elle ressentait.

      Son petit ami, qui vivait chez elle, Duncan, lui avait promis une fois encore de venir courir avec elle – mais il avait une fois encore refusé de se lever. Il n’allait certainement se réveiller qu’après son départ au travail, peut-être même dans l’après-midi.

      Il faut qu’il se donne un bon coup de pied au cul, se dit-elle.

      Quand allait-il retrouver du travail ?

      Elle se remit à trottiner pour se changer les idées. Bientôt, elle courait à nouveau. La brûlure revigorante qui lui enflammait les poumons et les jambes chassa son inquiétude et sa déception.

      Ce fut alors que le sol se déroba sous elle.

      Elle était en train de dégringoler – un instant suspendu qui lui parut douloureusement lent et long.

      Elle s’écrasa au sol brutalement.

      Il n’y avait plus de soleil. Son regard dut s’habituer à l’absence de lumière.

      Où suis-je ? se demanda-t-elle.

      Elle vit qu’elle était au fond d’une fosse étroite.

      Mais comment était-elle arrivée là ?

      Une douleur terrible lui remonta soudain dans la jambe droite comme un choc électrique.

      En baissant les yeux, elle vit qu’elle s’était tordu la cheville.

      Elle essaya de bouger la jambe. La douleur devint plus forte et elle poussa un cri. Puis elle essaya de se lever, mais sa jambe se déroba sous elle. Elle sentit même les os cassés craquer. Elle en eut la nausée et faillit perdre connaissance.

      Elle avait besoin d’aide. Elle chercha son téléphone dans sa poche.

      Il n’y était pas.

      Elle avait dû le perdre dans sa chute.

      Il ne devait pas être loin. Elle tâtonna pour le trouver.

      Mais elle était emmêlée dans une vieille couverture épaisse et rêche, souillée de terre et de feuilles mortes. Elle ne trouvait pas son téléphone.

      Elle commençait à comprendre qu’elle était tombée dans un piège – une fosse dissimulée sous une vieille couverture et des débris.

      Qui avait eu l’idée de cette farce dangereuse ?

      Ce n’était pas drôle.

      Et comment allait-elle sortir de là ?

      Les parois étaient droites. Il n’y avait aucune prise. Incapable de se redresser, elle n’aurait jamais pu escalader, de toute façon.

      Et personne ne passait sur ce chemin – pas avant des heures.

      Ce fut alors qu’elle entendit une voix au-dessus d’elle.

      — Eh ! Vous avez eu un petit accident ?

      Elle respira mieux.

      Levant la tête, elle vit un homme penché vers elle. Comme il était devant le soleil, elle ne voyait pas son visage, seulement sa silhouette.

      Elle en croyait à peine sa chance. Elle avait passé tellement de temps dans ce parc sans jamais croiser personne… Il fallait que cet homme soit là juste au moment où elle avait besoin d’aide.

      — Je crois que je me suis cassé la cheville, dit-elle. Et j’ai perdu mon téléphone.

      — Ça a l’air grave, dit l’homme. Qu’est-ce qui s’est passé ?

      Quelle question ! pensa-t-elle.

      Il y avait presque un sourire dans sa voix et Courtney aurait aimé voir son visage.

      Elle dit :

      — J’étais en train de faire mon jogging et… ce trou… et…

      — Et quoi ?

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