Le Train en Marche . Блейк Пирс
Чтение книги онлайн.
Читать онлайн книгу Le Train en Marche - Блейк Пирс страница 5
Riley rigola et le serra dans ses bras.
— Dans tes rêves », dit-elle.
Mais bien sûr, elle savait qu’il avait raison. Elle était une assez bonne joueuse d’échecs, mais pas assez bonne pour gagner contre un gamin brillant comme Liam.
L’air d’être au bord des larmes, Liam se précipita vers la porte. Il monta dans la voiture avec Scott et Melinda, puis ils sortirent de l’allée et s’éloignèrent.
Tandis que Riley les regardait partir, elle entendit Jilly et Gabriela nettoyer dans la cuisine.
Puis elle sentit quelqu’un lui serrer la main. Elle se retourna et vit que c’était April, qui la regardait avec inquiétude.
« Tu vas bien, maman ?
Riley pouvait difficilement croire qu’April soit celle qui fasse montre de sympathie en ce moment. Après tout, Liam avait été son petit ami quand il l’avait emménagé. Mais leur idylle avait été mise en pause depuis lors. Ils avaient dû être des “hermanos solamente”, comme l’avait dit Gabriela – frère et sœur seulement.
April avait géré le changement avec grâce et maturité.
— Je vais bien, dit Riley. Et toi ?
April cligna un peu des yeux, mais elle semblait avoir un remarquable contrôle sur ses émotions.
— Ça va, dit-elle.
Riley se souvint de quelque chose qu’April avait prévu de faire avec Liam quand les cours seraient terminés.
— Tu prévois encore d’aller au camp d’échecs cet été ? dit-elle.
April secoua la tête.
— Sans Liam, ce ne sera pas la même chose.
— Je comprends, dit Riley.
April serra un peu plus fort la main de Riley et dit :
— Nous avons vraiment fait une bonne chose, n’est-ce pas ? En aidant Liam, je veux dire.
— C’est certain, dit Riley en serrant la main d’April.
Puis elle regarda sa fille pendant un moment. Elle paraissait si incroyablement mature en cet instant, et Riley se sentait profondément fière d’elle.
Bien sûr, comme toutes les mères, elle s’inquiétait pour l’avenir d’April.
Elle était devenue particulièrement inquiète récemment, quand April lui avait annoncé qu’elle voulait être un agent du FBI.
Était-ce le genre de vie que Riley voulait pour sa fille ?
Elle se le rappela encore une fois…
Ce que je veux n’a pas d’importance.
Son travail en tant que parent était de faire tout ce qu’elle pouvait pour rendre possibles les rêves de sa fille.
April commençait à sembler un peu fébrile sous le regard intense et aimant de Riley.
— Hum, quelque chose ne va pas, maman ? demanda April.
Riley se contenta de sourire. Elle avait attendu le bon moment pour évoquer quelque chose de spécial avec elle. Et si ceci n’était pas le bon moment, elle ne pouvait pas imaginer quand ce serait.
— Viens en haut, dit Riley à April. J’ai une surprise pour toi. »
CHAPITRE DEUX
Tout en marchant devant April dans les escaliers, Riley se retrouva à se demander si elle avait vraiment pris la bonne décision. Mais elle pouvait sentir qu’April était excitée par ce que pourrait être la “surprise”.
Elle trouvait qu’April semblait aussi un peu nerveuse.
Pas plus nerveuse que je ne le suis, réalisa Riley. Mais elle ne pensait pas qu’elle pourrait changer d’avis maintenant.
Elles entrèrent toutes les deux dans la chambre de Riley.
Un coup d’œil à l’expression de sa fille convainquit Riley de ne pas donner d’explications préalables. Elle se dirigea vers sa penderie, où un nouveau petit coffre-fort noir se trouvait sur l’étagère. Elle entra les chiffres sur le clavier, puis sortit quelque chose et le posa sur le lit.
Les yeux d’April s’écarquillèrent face à ce qu’elle avait sous les yeux.
« Un pistolet ! dit-elle. C’est… ?
— Le tien ? répondit Riley. Eh bien, légalement c’est toujours le mien. La loi en Virginie dit que tu ne peux pas posséder d’arme de poing jusqu’à tes dix-huit ans. Mais tu peux apprendre avec celle-ci jusque-là. Nous allons y travailler pas à pas, mais si tu appris à bien le manier, il sera à toi.
La bouche d’April s’ouvrit en grand.
— Tu le veux ? demanda Riley.
April ne semblait pas savoir ce que dire.
Était-ce une erreur ? se demanda Riley. Peut-être qu’April ne se sentait pas prête pour cela.
Riley dit :
— Tu as dit que tu voulais devenir agent au FBI.
April acquiesça avec enthousiasme.
— Alors, j’ai pensé que ça pourrait être une bonne idée d’entamer une formation sur les armes. Tu ne crois pas ? continua Riley.
— Oui-oh, oui, dit April. C’est génial. Vraiment, vraiment incroyable. Merci maman. Je suis juste un peu débordée. Je ne m’étais vraiment pas attendue à ça.
— Moi non plus, dit Riley. Je veux dire, je ne m’étais pas attendue à faire quoi que ce soit de tel à ce stade. Posséder une arme à feu est une responsabilité énorme que beaucoup d’adultes ne parviennent pas à gérer.
Riley sortit l’arme de l’étui et la montra à April.
— Il s’agit d’une arme de poing semi-automatique, un Ruger SR22-A, calibre .22, dit-elle.
— Un .22 ? demanda April.
— Crois-moi, ce n’est pas un jouet. Je ne veux pas que tu t’entraînes avec un plus gros calibre. Un .22 peut être aussi dangereux que n’importe quel autre pistolet ‒ peut-être plus. Plus de gens sont tués par ce calibre que par n’importe quel autre. Traite-le avec soin et respect. Tu ne le manipuleras que pour l’entraînement. Je vais le garder dans mon placard le reste du temps. Il sera dans un coffre-fort pour armes qui ne peut être ouvert qu’avec une combinaison. Pour l’instant, je serai la seul à connaître ça.
— Bien