Des Choses Dangereuses (Les Liens Du Sang-Livre 3). Amy Blankenship
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Читать онлайн книгу Des Choses Dangereuses (Les Liens Du Sang-Livre 3) - Amy Blankenship страница 4
Buvant une longue gorgée de café, il reposa sa tasse et finit par hocher la tête.
— J'en suis. »
*****
Angelica en conclut que les téléphones étaient bien pires que les démons lorsque le sien se mit à sonner à trois heures du matin. Jetant un coup d’œil au nom de l'appelant, elle plissa les yeux avant de s'emparer du récepteur. Activant la communication, elle dégagea sa chevelure sombre de son visage avant de porter l'appareil à son oreille.
« À moins que le monde ne soit en train de s'écrouler, les eaux de devenir rouges, les sept plaies d’Égypte de s'abattre sur l'humanité, ou bien à moins que tu ne sois en train d'agoniser, tu as foutrement intérêt à avoir une bonne raison de me réveiller à cette heure-ci, grogna-t-elle.
— Oh, allez Bouh… il n'y a donc pas moyen de discuter un peu avec ton Zachy-nounours ?
Angelica raccrocha et plongea derechef la tête dans l'oreiller. Elle venait à peine de se rendormir lorsque le téléphone sonna une seconde fois. Sans regarder le téléphone, elle l'alluma avant de lancer :
— Je vais te choper et te faire ta fête, Zachary, rouspéta-t-elle. Toi, et aussi ton petit chien.
— Oh mon Dieu, revoilà la Sorcière d'Oz, fit semblant de gémir Zachary, et Angelica sourit secrètement à ces pitreries, heureuse qu'il ne puisse pas la voir à ce moment-là.
— Qu'est-ce que tu veux ? demanda-t-elle en s'asseyant, dégageant les cheveux qui lui tombaient sur le visage.
— Nous avons pour toi un bien sinistre personnage nommé Misery, déclara Zachary.
Angelica bondit de son lit et alluma sa lampe.
— Quel niveau ?
— Je n'en suis pas sûr, mais je dirais qu'elle est de niveau sept.
Il sourit dans le téléphone, en sachant parfaitement que cela retiendrait l'attention de sa collègue... et il adorait attirer l'attention de Bouh.
Angelica sortit de sa chambre pour aller dans le salon et alluma son ordinateur portable. Elle tapa quelques données sur son clavier et se rembrunit.
— Niveau sept ? Tu en es sûr ? demanda-t-elle.
Toute créature classée au-delà du niveau cinq était très dangereuse et extrêmement rare.
— Ce n'est qu'une déduction, répondit Zachary. Cette chose a été capable d'emprisonner l'un des deux anges déchus que nous suivions et apparemment, un autre déchu lui a tenu compagnie pendant longtemps. Étant donné que les déchus sont de niveau sept, je suppose que la créature, assez forte pour en emprisonner un, est d'une puissance similaire.
Angelica effectua une recherche dans sa base de données. Plus des trois-quarts de ce qu'elle archivait là-dedans avait été prélevé de façon illégale des coffres du Vatican, mais personne ne pouvait lutter avec les résultats qu'elle obtenait. Le fait qu'un démon de niveau sept ait pu être découvert à Los Angeles était plus que suffisant pour la réveiller, non seulement elle, mais tout le reste de l'équipe de l'E.E.P..
Chaque démon était répertorié sur une échelle allant de un à dix, le niveau dix s'apparentant à Satan en personne. Elle n'aurait vraiment pas aimé se frotter à quiconque ayant assez de magie pour affronter un démon de niveau sept… il aurait fallu la foudre divine pour en venir à bout.
— Je ne trouve rien à propos d'un démon nommé Misery qui soit signalé dans la zone de Los Angeles, annonça-t-elle au bout de quelques minutes. Laisse-moi le temps de connecter mon disque dur externe et de jeter un coup d’œil à ces dossiers.
Elle entendit Zachary parler avec quelqu'un d'autre derrière et crut qu'il s'agissait de Trevor, jusqu'à ce qu'elle entende une autre voix se mêler à la conversation.
— À qui parles-tu ? interrogea-t-elle avec curiosité.
— Au nouveau membre de notre équipe, Chad, répondit Zachary. C'est un flic de la région qui en sait un peu trop, alors nous l'avons rallié à notre cause pour protéger les masses, et par les masses, j'entends les imbéciles avec lesquels il travaille.
Un petit sourire moqueur se dessina sur les lèvres d'Angelica.
— Ils sont sûrement bien pires au dehors.
— Pas beaucoup plus, dit Zachary.
— Bien, lança Angelica. J'ai branché le matériel, je vais y jeter un coup d’œil et voir ce qu'on a là-dedans.
— Tu veux dire que tu ne sais pas ? demanda Zachary avec surprise.
Angelica soupira.
— Tu sais comment je suis. J'oublierai ma tête si elle n'était pas rattachée à mon cou, parfois. Je n'ai pas eu l'occasion d'explorer le moindre détail de ce contenu.
— Ouais, tu l'as téléchargé en étant très pressée, dit Zachary qui poussa un soupir pour lui-même. Tu vas passer un bon moment.
Angelica accéda au disque dur et tapa un mot dans la barre de recherche, avant d’appuyer sur la touche "entrer".
— Je suppose que tu ne t'es pas bien conduit ? demanda Angelica en se laissant aller contre le dossier de son sofa pendant que l'ordinateur entamait la recherche.
— Bien sûr que non, répliqua Zachary en riant. Tu ne peux pas m'emmener partout, tu te rappelles ?
Angelica grimaça en se remémorant leur participation à ce grand gala, il y avait seulement deux mois de cela, et au cours duquel ils avaient pourchassé un loup-garou de quatre ans complètement perdu et pas très heureux de l'être. À la fin de la soirée, Zachary avait perdu son pantalon parce que le loup-garou s'était transformé au cours d'une crise typiquement enfantine et l'avait réduit en pièces.
La partie la plus amusante de cette histoire était que Zachary n'avait pas dit un seul mot, avait simplement retiré son pantalon en lambeaux et s'était promené comme si de rien n'était, en sous-vêtements, chemise et veste de smoking. Angelica n'avait pu se décider entre l'embarras et le fou rire. Le spectacle de ses jambes nues ornées de chaussettes hautes et de souliers avait failli l'achever, surtout quand plusieurs dames avaient fait cercle autour de lui pour se voir offrir une danse.
Son ordinateur bippa et elle s'assit devant pour regarder le résultat de sa recherche.
— Tu as trouvé quelque chose ? demanda Zachary.
Angelica ouvrit certains fichiers qui contenaient le mot Misery et commença à les lire. Sa cigarette tomba de ses doigts pendant sa lecture et atterrit sur son pied.
— Ouille, merde ! jura-t-elle