La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie. Charley Brindley
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Читать онлайн книгу La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie - Charley Brindley страница 17
“OK,” dit Liada, puis elle s’adressa à Cateri.
“OK,” dit Cateri. Elle avança vers Alexander, puis désigna la caisse d’armement.
“Entendu,” dit Mon adj’, “vous avez entendu la patronne, on charge.”
Tandis qu’ils chargeaient la caisse, Liada enfourcha son cheval.
“Je crois que Cateri vous aime bien, Mon adj’,” dit Kawalski tandis qu’ils faisaient glisser le conteneur dans le chariot.
“Vraiment? Si c’est comme ça qu’elle agit quand elle m’aime bien, qu’est-ce que ce serait si elle me détestait?”
Lojab s’approcha et attrapa la bride du cheval de Liada. “Comment tu vas, Ma Jolie?”
Liada lui retourna un sourire, puis regarda Autumn.
Autumn, debout derrière Lojab, tira la langue et fit une grimace de dégoût. Puis elle leva le pied comme pour botter les fesses de Lojab.
Liada se mit à rire.
Lojab ricana du sourire d’Autumn. “Demande-lui où est-ce que les gens vont prendre quelques verres,” dit-il.
“OK,” dit Autumn. “Regarde-la pour voir ce qu’elle pense.”
Lojab leva les yeux vers Liada. Autumn pointa son index droit sur Liada, puis le gauche sur Lojab. Ensuite, elle joint ses deux doigts, en les plaçant l’un au-dessus de l’autre, et en les tortillant de haut en bas. Enfin, elle fit le geste de bercer un bébé dans ses bras.
Liada plissa le front pendant un instant, mais ensuite son visage s’éclaira et elle se mit à rire.
Les autres, qui avaient observé la scène, se retenaient de rire.
“Qu’est-ce qu’il y a de si drôle?” dit Lojab en regardant Autumn, puis les autres qui essayaient de se contrôler. Même Cateri comprit le comique de la situation.
“Autumn,” dit Liada en lui faisant signe de s’approcher.
Ele se pencha pour lui demander quelque chose, puis Autumn lui répondit en chuchotant.
Liada sourit. “Kawalski,” dit-elle en donnant une tape sur le dos du cheval derrière elle. “Faire un tour?”
Kawalski leva les yeux vers elle, pointa le doigt sur sa poitrine, puis vers elle.
Elle fit oui de la tête.
“Tiens.” dit Kawalski en tendant son fusil à Autumn. “Tiens-moi ça.”
Il essaya de balancer la jambe en travers du dos du cheval mais il n’y parvint pas. Liada lui donna la main. Il la prit et se hissa derrière elle.
“Attrape,” dit Autumn en lui jetant le fusil.
Liada se retourna vers lui tandis qu’il jetait le fusil en bandoulière sur son épaule.
“OK,” dit Kawalski.
Elle donna un coup de talons dans les flancs du cheval. Quand le cheval fit un bond en avant, Kawalski faillit tomber à la renverse, mais il prit Liada par la taille pour se tenir.
“Ce putain de maigrichon,” dit Lojab. “Qu’est-ce qu’elle lui trouve donc?”
Autumn haussa les épaules, puis appuya sur le bouton de sa radio. “Hé, Kawalski.”
“Q-q-q-quoi?”
“Tu rebondis.”
“Mais non, p-p-p-p-putain.”
Les autres se mirent à rire.
Alexander regarda Liada et Kawalski disparaître sur leur cheval après un virage de la piste. “Cateri,” dit-il.
Elle baissa les yeux vers lui.
“Je crois que ceci t’appartient.”
Il sortit son fouet de la poche de sa hanche et le lui jeta. Elle attrapa le fouet et le déroula du manche tout en gardant les yeux sur lui. Alexander ensuite se recula, elle fit un grand sourire et donna un coup sec de son fouet au-dessus de la tête des deux boeufs. Comme ils ne bougeaient pas, elle claqua les rênes contre leurs croupes. Les boeufs beuglèrent en signe de protestation mais se mirent ensuite à avancer d’un pas lourd. La section ferma la marche derrière le chariot.
Liada fit ralentir son cheval lorsqu’ils approchèrent des chariots remplis de vivres.
“Qu’est-ce qu’il y a dans ces coffres?” dit Kawalski, en désignant cinq lourdes caisses en bois dans l’un des chariots.
Liada regarda les caisses et lui dit quelque chose.
“Hé, l’apache,” dit-il par radio. “Comment dit-on ‘Qu’est-ce qu’il y a dans ces caisses?’ en langue des signes?”
“Désolé, Homme Blanc, tu gères tout seul.”
“Eh bien, j’te remercie. Quoi que ce soit, ça doit avoir de la valeur. Ils ont six soldats derrière, et six devant.”
Liada continua à parler et à montrer différentes choses tandis qu’ils dépassaient un chariot rempli de tranches de viande, de jarres de vin de datte et de ballots de peaux de bêtes. Lorsqu’ils arrivèrent aux chariots chargés de jarres de céréales, ils entendirent trois brefs coups de trompette. D’une talonnade, Liada lança son cheval au galop et ils entendirent bientôt des clameurs et des cris plus en avant. En abordant le virage suivant sur la piste, ils virent que le convoi de bagages se faisait attaquer.
“Les Chiens de Bisons!” cria Kawalski par radio. Lui et Liada se laissèrent glisser pour mettre pied à terre, tandis qu’elle saisissait son arc et ses flèches puis il enleva son fusil de son épaule et ouvrit le feu.
“Ils sont combien?” demanda Alexander tout en avançant avec les autres.
“Trop!”
Kawalski fit feu sur un bandit qui courait vers lui en brandissant une épée. La balla toucha l’homme à la poitrine, l’envoyant tournoyer de côté et le renversant par terre.
Liada dit quelque chose et Kawalski la regarda. Elle banda son arc et laissa partir la flèche. Il suivit le vol de la flèche pour la voir frapper un bandit à la poitrine. Il s’écroula en empoignant la tige de la flèche.
Il en arrivait encore une multitude d’autres qui sortaient des bois, tout au long de la piste. Les fantassins se mirent à courir pour s’attaquer aux bandits, en utilisant d’abord leurs lances, puis à grands coups d’épée pour le combat rapproché.
“Kawalski!” cria Liada.
Il vit d’autres attaquants sortir des bois de l’autre côté de la piste et descendit deux hommes qui étaient montés dans un chariot. Il fit passer son fusil du côté gauche, en en visant trois autres qui couraient vers lui, mais lorsqu’il appuya sur la détente, le chargeur était vide.
“Liada!”