Le pied de momie. Théophile Gautier. Книга для чтения на французском языке. Теофиль Готье

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f – штриховка, насечка

      natte f – ковёр, рогожа

      roseau m – камыш, тростник

      moelleux – мягкий, пушистый, бархатистый, прятный

      1. Lisez le passage et dites si ces objets y figurent. Nommez-les.

      2. Retrouvez cette information dans le texte.

      1. Le marchand de cette boutique était une figure particulière. 2. Il avait l’air d’une bonhomie patriarcale fausse. 3. Trois siècles auparavant on l’aurait brûlé sur la mine. 4. Ce vieillard était petit et mince, avec des mains maigres et veinées, il souffrait de tics névreux. 5. S’il prenait un de ces objets rares et précieux ces mains devenait plus fermes que des pinces de homard. 6. Il a proposé d’acheter quelque chose dans sa boutique, par exemple un kiss malais ou une épée à deux mains. 7. Notre héros, ne voulant pas d’armes, cherchait une figurine qui puisse lui servir de serre-papiers ce qu’il a dit au marchand. 8. Le vieux gnome d’antiquaire lui a sorti quelques statuettes parmi lesquelles le héros a remarqué un dragon et la figurine représentant le dieu du Soleil chez les Aztèques, Witziliputzili. 9. Dans un instant il a vu un pied charmant qu’il a pris d’abord pour le fragment de Vénus. 10. C’était cela qu’il cherchait et il l’a dit à l’antiquaire. 11. Le marchand a regardé le narrateur d’un air ironique et sournois en donnant le pied à l’acheteur pour l’examen. 12. Ce pied était le pied de momie, léger et beau.

      C’était une singulière figure que celle du marchand : un crâne immense, poli comme un genou, entouré d’une maigre auréole de cheveux blancs que faisait ressortir plus vivement le ton saumon-clair de la peau, lui donnait un faux air de bonhomie patriarcale, corrigée, du reste, par le scintillement de deux petits yeux jaunes qui tremblotaient dans leur orbite comme deux louis d’or sur du vif-argent. La courbure du nez avait une silhouette aquiline qui rappelait le type oriental ou juif. Ses mains, maigres, fluettes, veinées, pleines de nerfs en saillie comme les cordes d’un manche à violon, onglées de griffes semblables à celles qui terminent les ailes membraneuses des chauves-souris, avaient un mouvement d’oscillation sénile, inquiétant à voir ; mais ces mains agitées de tics fiévreux devenaient plus fermes que des tenailles d’acier ou des pinces de homard dès qu’elles soulevaient quelque objet précieux, une coupe d’onyx, un verre de Venise ou un plateau de cristal de Bohême ; ce vieux drôle avait un air si profondément rabbinique et cabalistique qu’on l’eût brûlé sur la mine, il y a trois siècles.

      « Ne m’achèterez-vous rien aujourd’hui, monsieur ? Voilà un kriss malais dont la lame ondule comme une flamme ; regardez ces rainures pour égoutter le sang, ces dentelures pratiquées en sens inverse pour arracher les entrailles en retirant le poignard ; c’est une arme féroce, d’un beau caractère et qui ferait très bien dans votre trophée ; cette épée à deux mains est très belle, elle est de Josepe de la Hera, et cette cauchelimarde à coquille fenestrée, quel superbe travail !

      – Non, j’ai assez d’armes et d’instruments de carnage ; je voudrais une figurine, un objet quelconque qui pût me servir de serre-papier, car je ne puis souffrir tous ces bronzes de pacotille que vendent les papetiers, et qu’on retrouve invariablement sur tous les bureaux. »

      Le vieux gnome, furetant dans ses vieilleries, étala devant moi des bronzes antiques ou soi-disant tels, des morceaux de malachite, de petites idoles indoues ou chinoises, espèce de poussahs de jade, incarnation de Brahma ou de Wishnou merveilleusement propre à cet usage, assez peu divin, de tenir en place des journaux et des lettres.

      J’hésitais entre un dragon de porcelaine tout constellé de verrues, la gueule ornée de crocs et de barbelures, et un petit fétiche mexicain fort abominable, représentant au naturel le dieu Witziliputzili, quand j’aperçus un pied charmant que je pris d’abord pour un fragment de Vénus antique.

      Il avait ces belles teintes fauves et rousses qui donnent au bronze florentin cet aspect chaud et vivace, si préférable au ton vert-de-grisé des bronzes ordinaires qu’on prendrait volontiers pour des statues en putréfaction : des luisants satinés frissonnaient sur ses formes rondes et polies par les baisers amoureux de vingt siècles ; car ce devait être un airain de Corinthe, un ouvrage du meilleur temps, peut-être une fonte de Lysippe !

      « Ce pied fera mon affaire, » dis-je au marchand, qui me regarda d’un air ironique et sournois en me tendant l’objet demandé pour que je pusse l’examiner plus à mon aise.

      Je fus surpris de sa légèreté ; ce n’était pas un pied de métal, mais bien un pied de chair, un pied embaumé, un pied de momie : en regardant de près, l’on pouvait distinguer le grain de la peau et la gaufrure presque imperceptible imprimée par la trame des bandelettes. Les doigts étaient fins, délicats, terminés par des ongles parfaits, purs et transparents comme des agates ; le pouce, un peu séparé, contrariait heureusement le plan des autres doigts à la manière antique et lui donnait une attitude dégagée, une sveltesse de pied d’oiseau ; la plante, à peine rayée de quelques hachures invisibles, montrait qu’elle n’avait jamais touché la terre, et ne s’était trouvée en contact qu’avec les plus fines nattes de roseaux du Nil et les plus moelleux tapis de peaux de panthères.

      3. Répondez aux questions.

      1. Qu’est-ce qu’il y avait de particulier dans la figure du marchand ?

      2. Pourquoi, selon le narrateur, on l’aurait brûlé il y a trois siècles ?

      3. Qu’est-ce que le marchand proposait d’acheter dans sa boutique ?

      4. Pourquoi notre héros a-t-il refusé ?

      5. Qu’est-ce qu’il a enfin choisi et pourquoi ?

      6. Comment le héros a-t-il compris que c’était un pied de momie ?

      4. Terminez ces phrases sans copier le texte.

      1. C’était une singulière figure que celle de… . 2. Ne m’achèterez-vous rien aujourd’hui, Monsieur ? Voilà… . 3. Non, j’ai assez de… . 4. J’hésitais entre… . 5. En regardant de près, on pouvait distiguer… .

      5. Sujet à développer, dialogue.

      Imaginez que vous cherchez quelqu’un de vos connaissances dans la rue. Vous vous approchez des passants et leur indiquez quelques traits particuliers ( la dimension et la forme du crâne : grand, petit, moyen, rond, oval, allongé ; la couleur et la forme des yeux ou la longueur et la couleur des cheveux;  la dimension et la forme du nez : droit, courbé, aquilin, applati ; qui il peut rappeler : un gnome, une statuette, un hercule ou un athlète etc.)

      La princesse Hermonthis

      Vocabulaire

      ricanement m – смешок, насмешка

      hibou m – филин

      cercueil m – гроб

      avertir – уведомить, предупредить

      jugement des âmes – суд над душами

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