1
Cette préface est une refonte de l'article paru en 1852 dans la Revue de Paris. Cet article figure à la fin du livre. (Note du correcteur – ELG.)
2
Les poëmes d'Edgar Poe, traduits par Stéphane Mallarmé, parurent vers 1888.
3
Aucun des membres du jury ne connaissait Poe, fût-ce de nom. Un d'eux, John Pendleton Kennedy, auteur de nombreux romans populaires, désireux de savoir un peu plus sur ce remarquable inconnu, lui adressa une invitation à dîner. S'imagine-t-on quel tourment douloureux ce fut pour un poëte toujours fier et discret d'avoir à une si bienveillante prévenance à répondre en ces termes: «Votre aimable invitation à dîner aujourd'hui m'a causé la plus vive blessure. – Je ne puis pas venir – et pour des raisons de la nature la plus humiliante: l'aspect de ma personne. Vous pouvez imaginer ma mortification à vous devoir faire cet aveu, mais il était indispensable.» – Alors Kennedy se mit à sa recherche, le découvrit comme il l'a consigné, dans son journal, sans aucun ami et réellement mourant de faim. (La vie d'Edgar A. Poe, d'André Fontainas.)
4
Le Dr Moran qui lui prodigua ses soins à l'hôpital de Baltimore (on l'y soigna pour un transport au cerveau) a dans une lettre adressée à Mrs Clemm, belle-mère de Poe, décrit les derniers moments de sa maladie; plus tard, à plusieurs reprises, il a protesté dans les journaux contre les mensonges et les infamies dont on prétendait salir son grand souvenir et, en 1885, il fit paraître, à Washington, un exposé complet: «Défense d'Edgar-Allan Poe: Vie, caractère du poëte; ses déclarations des dernières heures. Relation officielle de sa mort par le médecin qui l'a soigné.» – Le docteur Moran ne mentionne pas, comme cause de sa fièvre cérébrale, l'alcoolisme. (La vie d'Edgar-A. Poe, par André Fontainas.)
5
Gérard de Nerval, trouvé pendu le 25 janvier 1855 à une grille dans la rue de la Vieille-Lanterne. (Note du correcteur – ELG.)
6
Ai-je besoin d'avertir, à propos de la rue Morgue, du passage Lamartine, etc. qu'Edgar Poe n'est jamais venu à Paris? (C. B.)
7
Rousseau, La Nouvelle Héloïse. (E. A. P.)
8
Médecin très célèbre et très excentrique. (C. B.)