Tableau du climat et du sol des États-Unis d'Amérique. Constantin-François Volney

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vite.

27

Il faut 60,000 ames.

28

Ces Nihiçaoué forment 10 à 12 tribus établies entre le lac du Cèdre et le Missouri, d’où ils paraissent venir originairement.

29

Voyez les notes de M. Jefferson, page 49, édition de Paris, 1785. Je préviens le lecteur, que j’ai évalué le pied anglais à raison de 304 millimètres, et que j’ai négligé les petites fractions.

30

Neveu du docteur Franklin, auteur de plusieurs mémoires de physique, insérés dans l’American Musæum, et dans les Transactions de la société philosophique de Philadelphie.

31

Transactions of the society of New-York, part. 2, page 128.

32

Voyez History of Vermont by Samuel Williams, pag. 23, 1 vol. in-8º, imprimé à Walpole, New-Hampshire, 1794. L’auteur observe qu’à ces latitudes la région de la congélation constante est 2452 mètres (8066 pieds anglais): M. Samuel Williams, qu’il faut distinguer de M. Jonathan Williams, a été professeur de mathématiques à Cambridge près Boston, et est un ecclésiastique retiré dans le pays de Vermont.

33

History of New-Hampshire by Belknap, page 49, tome III. Voyez aussi Samuel Williams, page 23.

34

Ce n’est pas sans avoir examiné cette question avec soin, que je m’écarte de la projection de M. Arrow-Smith, qui, négligeant totalement le sillon d’Holy-hill et de Flying-hill, détourne au-dessous de Harrisbourg le chaînon de Blue-ridge dans Kittatiny: ce géographe peut avoir eu des notes de voyageurs qui, influencés par l’opinion vulgaire des colons de Pensylvanie, et par le nom de Blue-ridge qu’ils donnent en quelques cantons au Kittatiny, ont adopté ce système. Mais outre que l’autorité d’Évans, de Fry et de M. Jefferson, m’a paru d’un poids supérieur, j’ai moi-même vu, en traversant la Susquehannah sur la route d’York à Lancastre, un chaînon situé un mille au-dessus du bac de Colombia, lequel prolonge évidemment Blue-ridge, que l’on voit long-temps à l’ouest de cette route plus ou moins distant. Ce chaînon, égal en hauteur sur les deux rives, ne laisse à la rivière qu’un étroit passage, sur un rapide; et tout atteste qu’il a été forcé comme le Potômac sous Harper’s-ferry.—Il continue sa route nord-nord-est.—Le lit de la rivière est calcaire au bac de Colombia.

35

White-oak, Great-iron, Bald, Blue-mountain.

36

Pâture du veau et de la vache.

37

Nom du colon primitif ou principal sur la route: presque tous les noms de lieu aux États-Unis ont pareille origine.

38

On peut voir ces échantillons chez M. la Métherie, rédacteur du Journal de physique.

39

Les Anglais le désignent sous le nom de Gulph-stream.

40

Voyages d’Alexandre Mackenzie dans l’intérieur de l’Amérique du nord, traduits par Gastera, 3 vol. in-8º.

41

Il paraît que le lit de la Mohawk sépare la contrée granitique de la contrée des grès.

42

Habitation de M. Jefferson en Virginie, sur le chaînon appelé South-west-mountain, que l’on devrait plutôt appeler le Sillon rouge, à cause de sa terre argileuse de cette couleur, absolument semblable au sol d’Alep en Syrie.

43

Voyez Medical repository, tome 1er, nº 3, imprimé à New-York, 1797.

44

Voyage de Liancourt, tome 1er, page 10.

45

Le sol de toute la Haute-Susquehannah est mêlé de schistes, de pierres, de geiss, de schorl, de feld-spath, coupé d’une foule de sillons peu élevés, qui montent par gradins jusqu’à l’Alleghany; là domine le grès. Il y a aussi des veines basaltiques, produits et témoins d’anciens volcans. Partout les arbres sont rabougris et de faible végétation. (Note de M. Guillemard.)

46

Voyez notes de M. Jefferson, sur la Virginie, page 63.

47

White river.

48

A l’habitation de M. Thompson.

49

A l’habitation de M. Inès, juge.

50

De retour à Paris, j’ai soumis ces coquillages à l’examen de l’un de nos plus habiles naturalistes dans cette branche de science (M. Lamark), et je ne puis mieux satisfaire la curiosité de mes lecteurs, qu’en leur communiquant le jugement qu’il en a porté.

«Monsieur, j’ai examiné, avec le plus grand soin, les trois morceaux de fossiles que vous m’avez confiés, et que vous avez recueillis dans l’Amérique septentrionale.

«J’ai vu très-clairement, dans chacun d’eux, des térébratules fossiles{*} entassées et sans ordre. Ces térébratules sont presque toutes de la division de celles qui sont cannelées longitudinalement en-dessus et en dessous, comme la térébratule que Linnée a désignée sous le nom d’Anomiadorsata.

{*} Nouveau genre établi dans mon Système des animaux sans vertèbres,

page 138, avec un démembrement du genre anomia de Linnée.

«On ne voit, de la part de ces coquilles fossiles, que le moule intérieur, c’est-à-dire que la matière pierreuse, dont leur intérieur s’est rempli pendant le long séjour de ces coquilles dans le sein de la terre. Cependant, sur plusieurs d’entre elles, on retrouve encore des portions minces et blanchâtres de la coquille même.

«—Dans le morceau qui vient de Cincinnati, on voit distinctement trois sortes de coquilles fossiles: savoir, une espèce de térébratule à grosses cannelures, et qui approche de celle figurée dans la nouvelle Encyclopédie, pl. 241, fol. 3; une autre espèce de térébratule non cannelée, mais pointillée, nacrée et à oreillettes; enfin, une coquille bivalve à épines rares, dont je ne puis reconnaître le genre, n’en pouvant examiner la charnière.

«—Dans le morceau pris dans le Kentucky, à cents pieds au-dessus du lit des eaux, je remarque des individus de différents âges, d’une espèce de térébratule cannelée, qui paraît se rapprocher de celle figurée dans la nouvelle Encyclopédie, pl. 242, fol. 1, ayant ses cannelures plus fines et plus nombreuses que dans la térébratule cannelée du morceau précédent, et sa valve supérieure ou la plus petite, aplatie. Ce même morceau contient un fragment de belemnite.

«—Enfin, dans le troisième morceau, pris sur les hauteurs ouest d’Onondago, je vois de nombreux débris de deux térébratules cannelées, différentes encore de celles des deux morceaux précédents; l’une d’elles, un peu trigone, offre une gouttière sur le dos de la grande valve, et s’approche beaucoup de celle qui est représentée dans la pl. 244, fol. 7, de la nouvelle Encyclopédie. L’autre térébratule du même morceau est grande, aplatie presque comme un peigne; mais elle présente des fragments trop incomplets, pour qu’il soit possible de la caractériser, et d’en déterminer les rapports avec d’autres espèces.

«Nota. D’après la considération de ces trois morceaux, il me paraît évident que les régions de l’Amérique septentrionale, où ces morceaux ont été recueillis, ont fait autrefois partie du fond des mers{*}, ou du moins qu’elles montrent actuellement à découvert la portion de leur sol qui a fait partie du fond des mers et non de ses rives; car les fossiles qu’on y trouve maintenant sont des coquillages pélagiens (voyez mon Hydrogéologie, pages 64, 70 et 71), qui, comme les gryphytes, les ammonites (les cornes d’Ammon), les orthocératistes, les bélemnites, les encrinites (les palmiers marins), etc., vivent constamment dans les grandes profondeurs des mers, et jamais sur les rivages. Aussi la plupart de ces coquillages et de ces polypiers ne sont-ils connus que dans l’état fossile.

{*} A l’appui de cette opinion, viennent encore les nombreuses salines, dont

est rempli tout le pays d’ouest. On les y désigne sous le nom de licks, que

l’on voit à chaq

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