Un Ciel Ensorcelé . Морган Райс
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Читать онлайн книгу Un Ciel Ensorcelé - Морган Райс страница 11
« Thornicus », grommela Andronicus, « ta force est grande. Mais c’est ma force. Je te l’ai donnée. Mon sang court dans tes veines. Arrête cette folie, et rejoins-moi ! »
Andronicus repoussa Thor, et ce dernier vacilla vers l’arrière.
« Jamais ! » cria Thor avec défi. « Je ne reviendrais jamais avec toi. Tu n’es pas un père pour moi. Tu es un étranger. Tu ne mérites pas d’être mon père ! »
Thor chargea à nouveau, criant, et abattit son épée. Andronicus la bloqua, et comme Thor s’y attendait, il se tourna rapidement avec son arme et entailla le bras d’Andronicus.
Andronicus vociféra alors que le sang jaillissait de sa blessure. Il chancela en arrière et contempla Thor avec incrédulité, tendant la main et touchant sa plaie, puis examinant le sang sur sa main.
« Tu veux me tuer », dit-il, comme s’il s’en rendait compte pour la première fois. « Après tout ce que j’ai fait pour toi ».
« Assurément, je le veux », dit Thorgrin.
Andronicus l’étudia du regard, comme s’il voyait une autre personne, et rapidement son regard changea, d’un d’étonnement et de déception à un de colère.
« Alors tu n’es pas mon fils ! » s’exclama-t-il. « Le Grand Andronicus ne demande pas deux fois ! »
Andronicus balança son épée, souleva sa hache de guerre des deux mains, laissa échapper un grand cri et fonça sur Thor. Finalement, le combat avait commencé.
Thor leva son épée pour bloquer l’assaut, mais il fut d’une telle force que, sous le choc, il détruisit l’épée de Thor, la brisant en deux.
Thor improvisa rapidement, esquivant alors que le coup continuait de tomber ; il ne fit que l’effleurer, le manquant de quelques centimètres, si près qu’il put sentir le courant d’air passer sur son épaule. Son père avait une force phénoménale, plus grande que celle d’aucun des guerriers qu’il n’avait jamais affronté, et Thor sut que cela ne serait pas aisé. Son père était aussi rapide – une combinaison mortelle. Et maintenant Thor était désarmé.
Andronicus attaqua encore sans hésiter, assenant des coups en biais, dans le but de couper Thor en deux.
Thor bondit dans les airs, bien au-dessus de la tête d’Andronicus, faisant un saut périlleux, utilisant ses propres pouvoirs pour se propulser, voltiger et atterrir derrière Andronicus. Il retomba sur ses pieds, se baissa et attrapa l’épée de son père sur le sol, se retourna et chargea, visant le dos d’Andronicus.
Mais à la surprise de Thor, Andronicus était si rapide qu’il était préparé. Il pivota et bloqua le coup. Thor sentit l’impact du métal rencontrant le métal se propager à travers son corps. L’épée d’Andronicus, au moins, tint bon ; elle était plus solide que la sienne. C’était étrange, de tenir l’épée de son père – surtout en affrontant ce dernier.
Thor virevolta et pris l’offensive de biais, visant l’épaule d’Andronicus. Ce dernier para, et contre-attaqua Thor.
Ils continuèrent ainsi, assaillant et parant, Thor repoussant Andronicus, et Andronicus, à son tour, faisant reculer Thor. Des étincelles volaient, les armes bougeant si vite, miroitant dans la lumière, leur grand fracas captivant le champ de bataille, les deux armées regardant, subjuguées. Les deux grands guerriers se repoussant chacun dans un va et viens, aucun ne gagnant un centimètre sur l’autre.
Thor leva son épée pour frapper à nouveau, mais cette fois-ci Andronicus le surprit en s’avançant et en lui lançant un coup de pied dans la poitrine. Thor s’envola et atterrit sur le dos.
Andronicus se précipita sur lui et abattit sa hache. Thor roula hors de la trajectoire, mais pas assez rapidement : elle entailla son biceps, juste assez pour le faire saigner. Thor s’exclama, mais néanmoins se retourna, assena un coup horizontal et lacéra le mollet d’Andronicus.
Ce dernier vacilla et cria, et Thor se remit sur ses pieds, les deux se faisant face, chacun étant blessé.
« Je suis plus fort que toi, fils », dit Andronicus. « Et plus expérimenté au combat. Abandonne maintenant. Tes pouvoirs Druidiques n’auront pas d’effets sur moi. C’est juste moi contre toi, d’homme à homme, épée contre épée. Et en tant que guerrier, je suis meilleur. Tu le sais. Capitule, et je ne te tuerais pas. »
Thor le fusilla du regard.
« Je ne capitule devant personne ! Et encore moins devant toi ! »
Thor se força à penser à Gwendolyn, à ce qu’Andronicus lui avait fait, et sa rage s’intensifia. Maintenant il était temps. Thor était déterminé à en finir avec Andronicus, une fois pour toutes, à renvoyer cette horrible créature en enfer.
Thor chargea dans un dernier élan de vigueur, donnant tout ce qu’il avait, laissant échapper un grand cri. Il abattit son épée à gauche et à droite, frappant si vite qu’il pouvait à peine la maîtriser, Andronicus bloquant chaque coup, même s’il était repoussé, pas à pas. Le combat se poursuivit, et Andronicus sembla surpris que son fils puisse présenter une telle force, et pour une si longue durée.
Thor trouva son opportunité quand, pour un instant, les bras d’Andronicus se firent fatigués. Thor visa la tête de sa hache et entra en contact avec, et réussi à faire voler la lame des mains d’Andronicus. Ce dernier la regarda traverser les airs, stupéfait, et Thor lui donna un coup de pied dans la poitrine, le renversant sur le dos.
Avant qu’il ne puisse se lever, Thor s’avança et mis un pied sur sa gorge. Thor l’avait immobilisé, et il se tenait là, les yeux baissés sur lui.
Le champ de bataille tout entier avait les yeux rivés sur lui tandis que Thor se tenait au-dessus de lui, tenant la pointe de son épée contre la gorge de son père.
« Tu ne peux pas le faire, fils », dit-il. « C’est ta grande faiblesse. Ton amour pour moi. Tout comme ma faiblesse pour toi. Je n’ai jamais pu m’abaisser à te tuer. Pas maintenant, pas durant toute ta vie. Cette bataille tout entière n’est que futilité. Tu me laisseras partir. Parce que toi et moi ne sommes qu’un. »
Thor se tenait au-dessus de lui, les mains tremblantes alors qu’il tenait la pointe de son épée contre la gorge de son père. Lentement, il la leva. Une part de lui avait le sentiment que les mots de son père étaient vrais. Comment pouvait-il s’abaisser à tuer son père ?
Mais alors qu’il le fixait, il réfléchit à toute la douleur, tous les dégâts, son père avait infligé à tous ceux qui l’entouraient. Il soupesa le prix de le laisser partir. Le prix de la compassion. C’était un prix bien trop élevé pas seulement pour Thorgrin, mais aussi pour tous ceux qu’il aimait et à qui il était attaché. Thor jeta un regard derrière lui et vit les dizaines de milliers de soldats de l’Empire, qui avait envahi sa terre, se tenant là, prêts à attaquer les siens. Et cet homme était leur meneur. Thor le devait à sa terre natale. À Gwendolyn. Et plus que tout, à lui-même. Cet homme pouvait être son père par le sang, mais c’était tout. Il n’était pas son père d’une aucune autre manière qu’il soit. Et le sang seul ne faisait pas un père.
Thor leva éleva son épée, et, dans