De Sac et de Corde . Блейк Пирс

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De Sac et de Corde  - Блейк Пирс Une Enquête de Riley Paige

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      Et puis, Webber cligna des yeux.

      Elle cligna des yeux.

      Dans la bataille des volontés qui l’opposait à Riley, elle venait de perdre du terrain.

      Elle ment ! comprit Riley.

      Son pouls s’accéléra.

      Maintenant, Riley devait presser son avantage, en posant exactement les bonnes questions.

      Mais avant que Riley n’ait eu le temps de reprendre la parole, la porte du bureau s’ouvrit. La femme qui avait conduit Riley dans la pièce entra.

      — Mme la représentante, j’aimerais vous dire un mot, dit-elle.

      Webber eut l’air soulagé. Elle se leva et suivit son assistante dans le couloir.

      Riley prit de longues inspirations.

      Si seulement elle n’avait pas été interrompue…

      Son avantage s’était envolé.

      Quand Webber reviendrait, Riley devrait tout recommencer.

      Au bout de moins d’une minute, Webber revint. Elle semblait avoir retrouvé son assurance.

      Debout près de la porte ouverte, elle dit :

      — Agent Paige, si c’est bien vous, j’ai bien peur de devoir vous demander de partir.

      Riley avala sa salive.

      — Je ne comprends pas.

      — Mon assistante vient d’appeler Quantico. Ils n’ont aucune enquête en cours concernant des suicides à Byars. Alors qui que vous soyez…

      Riley sortit son badge.

      — Je suis l’agent spécial Riley Paige, dit-elle avec détermination. Et je vais faire tout mon possible pour que le FBI ouvre cette enquête.

      Elle sortit du bureau en passant devant Hazel Webber.

      En traversant la maison, elle sut qu’elle venait de se faire un ennemi – et un ennemi dangereux.

      Hazel Webber n’était pas un psychopathe avec un penchant pour les chaînes, les couteaux, les pistolets ou les chalumeaux.

      C’était une femme qui n’avait pas de conscience. Ses armes, c’étaient l’argent et le pouvoir.

      Riley préférait un ennemi qu’elle pouvait frapper ou blesser d’un coup de pistolet. Pourtant, elle était prête à affronter Webber et ses menaces.

      Elle m’a menti sur sa fille, se répétait Riley.

      Et maintenant, Riley était bien décidée à découvrir la vérité.

      La maison semblait vide, à présent. Riley fut surprise de ne croiser pas âme qui vive. A croire qu’elle aurait pu cambrioler le manoir.

      Elle sortit, rentra dans sa voiture et démarra.

      En s’approchant du portail, elle vit qu’il était fermé. Le garde qui l’avait laissée entrer et l’impressionnant majordome se tenaient juste devant. Les bras croisés, ils étaient visiblement en train de l’attendre.

      CHAPITRE SEPT

      Les deux hommes avaient l’air menaçant, mais aussi un peu ridicule. C’était le plus petit qui portait un uniforme de gardien, tandis que son collègue, beaucoup impressionnant par la taille, était engoncé dans un costume de majordome.

      Deux clowns dans un cirque, pensa Riley.

      Elle savait pourtant qu’ils n’essayaient pas d’être drôles.

      Elle se gara à côté d’eux et fit descendre sa fenêtre pour les interpeller :

      — Il y a un problème, messieurs ?

      Le garde s’approcha de sa portière. Le majordome se pencha à la fenêtre, côté passager.

      Il lui parla d’une voix de basse grondante :

      — Mme Webber souhaiterait dissiper un malentendu.

      — Quel malentendu ?

      — Elle aimerait vous faire comprendre que les fouineurs ne sont pas les bienvenus chez elle.

      C’était plus clair.

      Webber et son assistante étaient arrivées à la conclusion que Riley était un imposteur, pas un agent de FBI. Ils la soupçonnaient d’être une journaliste en train d’écrire un dossier sur la représentante.

      Et ces deux types devaient avoir l’habitude de chasser les journalistes indiscrets.

      Riley sortit à nouveau son badge.

      — En effet, il y a un malentendu, dit-elle. Je suis vraiment un agent spécial du FBI.

      Le grand type esquissa un sourire narquois. Il croyait visiblement que le badge était faux.

      — Sortez du véhicule, s’il vous plait, dit-il.

      — Non merci, répondit Riley. Je vous prie d’ouvrir ce portail.

      Riley n’avait pas fermé sa portière à clé. Le grand type l’ouvrit.

      — Sortez du véhicule, répéta-t-il.

      Riley étouffa un grognement.

      Ça va mal finir, pensa-t-elle.

      Riley sortit de sa voiture et ferma la portière. Les deux hommes s’arrêtèrent à quelques pas d’elle, chacun de son côté.

      Riley se demanda lequel d’entre eux ferait le premier geste.

      Puis le grand type fit craquer ses doigts et s’approcha.

      Riley fit la moitié du chemin. Elle l’attrapa par le col et par sa manche gauche, puis le fit basculer. Elle pivota sur son pied gauche et se pencha en avant. Elle sentit à peine l’énorme poids du majordome voler par-dessus son dos. Il s’écrasa bruyamment sur la portière de sa voiture, puis face contre terre.

      C’est la voiture qui a tout pris, pensa-t-elle avec incrédulité.

      L’autre venait en renfort. Elle se tourna vers lui.

      Elle lui envoya un coup de pied entre les jambes. Quand il se plia en deux avec un grognement, Riley sut que l’altercation était terminée.

      Elle dégaina le pistolet que le garde avait à la ceinture.

      Puis elle balaya du regard son travail.

      Le majordome gisait au pied de la voiture, le costume tout froissé, et la dévisageait

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