La maison d’à côté. Блейк Пирс

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La maison d’à côté - Блейк Пирс

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dans une heure, » dit Kathleen. « Et je ne veux pas non plus te déranger dans ton déménagement. Mais écoute… il y a une petite fête pour le quartier qui est organisée ce samedi. Je voulais être la première à personnellement vous y inviter. »

      « Eh bien, merci. C’est très gentil de ta part. »

      « Sinon, rapidement… comment va Danielle ? Après le lycée, il me semble avoir entendu qu’elle avait eu quelques moments difficiles. Il paraîtrait qu’elle vit à Boston maintenant. »

      « Elle y vivait, » dit Chloé. « Mais elle est revenue vivre à Pinecrest il y a quelques années. »

      « Oh, c’est super, » dit Kathleen. « Invite-la aussi à venir à la fête de ce samedi, ce serait vraiment trop chouette de pouvoir vous y voir toutes les deux et qu’on se raconte nos vies. »

      « Je serai heureuse de t’y voir, » dit Chloé.

      Elle regarda brièvement par-dessus l’épaule de Kathleen et vit Steven à l’arrière du camion. Il haussait les épaules et plissait les yeux, l’air de dire : Je suis désolé !

      « Eh bien, ça m’a vraiment fait plaisir de te revoir, » dit Kathleen. « J’espère te voir samedi à la fête. Et sinon, tu sais où je vis ! »

      « Oui ! À deux maisons d’ici, sur la droite. »

      Kathleen hocha la tête et surprit Chloé par une embrassade d’aurevoir. Chloé répondit à son étreinte, bien qu’elle soit certaine que Kathleen n’était pas du genre à embrasser les gens, à l’époque où elle était au lycée. Elle regarda son ancienne (et nouvelle) amie faire un signe de la main en direction de Steven en s’avançant sur le trottoir.

      Steven monta les marches qui menaient au porche, avec les deux dernières caisses dans ses bras. Chloé prit celle du haut et ils entrèrent dans le salon. L’endroit était rempli de caisses, de paniers et de valises.

      « Désolé pour ça, » dit Steven. « Je ne savais pas si c’était quelqu’un que tu avais envie de voir ou pas. »

      « Pas de problème. C’était bizarre mais ça a été. »

      « Elle m’a dit que vous étiez amies au lycée. »

      « Oui, c’est vrai. Et maintenant, on vit à deux maisons l’une de l’autre. Elle a vraiment été très sympa. Elle nous a invités à une fête de quartier ce weekend. »

      « C’est gentil de sa part. »

      « Elle connaissait également Danielle au lycée. Je pense que je vais aussi l’inviter à venir à cette fête. »

      Steven commença à ouvrir l’une des caisses, en laissant échapper un soupir. « Chloé, on est là depuis moins de vingt-quatre heures. Est-ce qu’on ne pourrait pas un peu attendre avant d’inviter ta sœur dans nos vies ? »

      « C’est le cas, » dit-elle. « La fête est dans trois jours. Alors, on attend trois jours avant de la voir. »

      « Tu sais ce que je veux dire. Danielle a tendance à compliquer les choses sans que ce ne soit nécessaire. »

      Chloé savait très bien ce qu’il voulait dire. Steven avait rencontré Danielle à quatre reprises, et à chaque fois, la situation avait été gênante – ils étaient tous les deux d’accord là-dessus. Danielle était venue les voir avec un lot de problèmes qui n’étaient pas particulièrement appropriés en présence de personnes qu’elle ne connaissait pas vraiment. Alors elle savait que Steven avait raison. Pourquoi l’inviter à une fête de quartier où elle ne connaîtrait personne de toute façon ?

      Mais la réponse était facile : Parce que c’est ma sœur. Elle est seule et malheureuse depuis des années et bien que ça semble ringard à dire, elle a besoin de moi.

      L’image de ce jour où elles étaient toutes les deux assises sur les marches de cet immeuble lui traversa brièvement l’esprit.

      « Tu savais bien que je finirais pas la contacter, de toute façon, » dit Chloé. « Je ne peux pas habiter dans la même ville qu’elle et faire comme si elle n’existait pas. »

      Steven hocha la tête et s’approcha d’elle. « Je sais, je sais, » dit-il. « Mais je pouvais toujours espérer. »

      Elle savait qu’il y avait une part de vérité dans son commentaire mais elle reconnut également le ton blagueur. Il abandonnait, il ne voulait pas qu’une discussion au sujet de sa sœur vienne gâcher le jour où ils emménageaient dans leur nouvelle maison.

      « Ça pourrait lui faire du bien, » dit Chloé. « De sortir et de rencontrer des gens… Je pense que je peux l’aider à s’en sortir si je deviens un repère fixe dans sa vie. »

      Steven connaissait l’histoire complexe qu’il y avait entre les deux. Et bien qu’il ne cache pas le fait qu’il n’aime pas beaucoup Danielle, il avait toujours soutenu Chloé et compris sa préoccupation concernant sa sœur.

      « Fais ce que tu penses être le mieux pour elle, alors, » dit-il. « Et après lui avoir parlé, viens m’aider à assembler ce lit dans la chambre à coucher. J’ai des projets le concernant. »

      « Ah bon ? »

      « Oui. Ce déménagement m’a épuisé. Je n’en peux plus, je vais dormir à poings fermés… et ça va être très chaud. »

      Ils éclatèrent de rire et tombèrent dans les bras l’un de l’autre. Ils échangèrent un baiser langoureux qui présageait qu’ils feraient probablement bon usage de leur lit au cours de cette première nuit dans leur nouvelle maison. Mais pour l’instant, il y avait des montagnes de caisses à déballer.

      Et aussi un coup de fil à passer à sa sœur.

      C’était une pensée qui la remplissait autant de joie que d’anxiété.

      Bien qu’elle soit sa sœur jumelle, Chloé ne savait jamais à quoi s’attendre avec Danielle. Et il y avait quelque chose dans ce retour à Pinecrest qui lui donnait l’impression que la vie de Danielle n’avait probablement fait que s’empirer.

      CHAPITRE DEUX

      Danielle Fine prit un cachet de Guronsan et l’avala avec une gorgée de coca-cola. Puis elle ouvrit son tiroir à sous-vêtements et fouilla du côté droit, à la recherche du dessous le plus affriolant qu’elle puisse trouver.

      Danielle pensa à Martin. Ils sortaient ensemble depuis environ six semaines maintenant. Et bien qu’ils aient tous les deux décidé d’y aller en douceur, Danielle commençait a perdre patience. Elle avait décidé qu’elle se jetterait sur lui ce soir. S’arrêter à l’étape du pelotage chaque fois qu’ils se voyaient lui donnait l’impression d’être une adolescente stupide qui ne savait pas ce qu’elle faisait.

      Alors qu’elle savait très bien ce qu’elle faisait. Et elle était certaine que Martin aussi. Ce soir, elle en aurait le cœur net.

      Elle finit par choisir un sous-vêtement en dentelle noire qui couvrait à peine l’avant et était pratiquement inexistant à l’arrière. Elle se

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