Le Piège Zéro. Джек Марс

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Le Piège Zéro - Джек Марс

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CHAPITRE SEIZE

       CHAPITRE DIX-SEPT

       CHAPITRE DIX-HUIT

       CHAPITRE DIX-NEUF

       CHAPITRE VINGT

       CHAPITRE VINGT-ET-UN

       CHAPITRE VINGT-DEUX

       CHAPITRE VINGT-TROIS

       CHAPITRE VINGT-QUATRE

       CHAPITRE VINGT-CINQ

       CHAPITRE VINGT-SIX

       CHAPITRE VINGT-SEPT

       CHAPITRE VINGT-HUIT

       CHAPITRE VINGT-NEUF

       CHAPITRE TRENTE

       CHAPITRE TRENTE-ET-UN

       CHAPITRE TRENTE-DEUX

       CHAPITRE TRENTE-TROIS

       CHAPITRE TRENTE-QUATRE

       CHAPITRE TRENTE-CINQ

       CHAPITRE TRENTE-SIX

       CHAPITRE TRENTE-SEPT

       CHAPITRE TRENTE-HUIT

       CHAPITRE TRENTE-NEUF

       CHAPITRE QUARANTE

       CHAPITRE QUARANTE-ET-UN

       CHAPITRE QUARANTE-DEUX

       CHAPITRE QUARANTE -TROIS

       CHAPITRE QUARANTE-QUATRE

       CHAPITRE QUARANTE-CINQ

       CHAPITRE QUARANTE-SIX

      PROLOGUE

      Reid Lawson était épuisé, inquiet, et il avait mal partout.

      Mais, par-dessus tout, il était perdu.

      Moins de vingt-quatre heures auparavant, il avait réussi à sauver ses deux filles adolescentes aux prises avec des trafiquants slovaques. Pour cela, il avait dû stopper deux trains de marchandises, détruire involontairement un prototype d’hélicoptère extrêmement cher, tuer dix-huit personnes et en blesser sévèrement plus d’une douzaine.

      C’était bien dix-huit d’ailleurs ? Il ne se souvenait plus du nombre exact.

      À présent, il se retrouvait menotté à une table en acier, dans une petite cellule sans fenêtre, attendant de savoir à quelle sauce il allait être mangé.

      La CIA l’avait prévenu. Les directeurs adjoints lui avaient bien dit ce qui se passerait s’il défiait leurs ordres et partait seul en croisade. Ils avaient voulu à tout prix éviter un autre carnage, comme celui qui était survenu deux ans plus tôt. Et ce qu’ils avaient qualifié de “carnage” était une échappée violente et sanglante à travers l’Europe et le Moyen Orient. Cette fois, elle avait eu lieu en Europe de l’Est : Croatie, Slovaquie et Pologne.

      Ils l’avaient prévenu, et même menacé, de ce qui allait lui arriver. Mais Reid n’avait envisagé aucune autre solution. Il s’agissait de ses filles chéries. Maintenant, elles étaient en sécurité et Reid s’était résigné à accepter le sort qui lui serait réservé.

      En plus de sa course effrénée de ces derniers jours et du manque de sommeil, on lui avait donné des analgésiques après avoir soigné ses plaies. Il avait hérité d’une blessure au couteau peu profonde à l’abdomen lors de son combat avec Rais, ainsi que de nombreuses contusions importantes, de coupures et d’écorchures superficielles, d’une entaille au biceps là où une balle l’avait frôlé et d’une légère commotion cérébrale. Rien d’assez sérieux pour l’empêcher d’être incarcéré.

      On ne lui avait pas donné de destination. On ne lui avait rien dit du tout, tandis que trois agents de la CIA qu’il ne reconnaissait pas l’escortaient en silence de l’hôpital en Pologne jusqu’à un avion qui l’attendait sur une piste de décollage. Toutefois, il avait été quelque peu étonné d’atterrir à l’aéroport international de Dulles, en Virginie, et non dans un site secret de la CIA comme Enfer Six au Maroc.

      Une voiture de police l’avait conduit de l’aéroport jusqu’au QG de l’agence, le Centre du Renseignement George Bush à Langley, en Virginie. Une fois là-bas, il avait été jeté dans une cellule aux parois d’acier qui se trouvait dans un sous-sol et menotté à une table fixée au sol… tout ceci sans la moindre explication de la part de qui que ce soit.

      Reid n’aimait pas l’effet causé par les analgésiques : son esprit n’était pas totalement en alerte. Mais il ne pouvait pas dormir, pas encore, et certainement pas dans cette position inconfortable à la table en acier, avec la chaîne des menottes passée dans une boucle en métal et serrée autour de ses poignets.

      Cela devait faire quarante-cinq minutes qu’il était assis dans cette pièce, à se demander ce qui pouvait bien se tramer et pourquoi on ne l’avait pas encore jeté dans un trou, quand la porte s’ouvrit finalement.

      Reid se leva immédiatement, se redressant du mieux possible en étant menotté à la table. “Comment vont mes filles ?” se hâta-t-il de demander.

      “Elles

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