La prononciation du français langue étrangère. Группа авторов

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La prononciation du français langue étrangère - Группа авторов Romanistische Fremdsprachenforschung und Unterrichtsentwicklung

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22 f Allemagne, Bade-Wurtemberg bac C1 dr120511 Allemand 29 f Allemagne, Bade-Wurtemberg université B2 er210617 Espagnol 36 m Pérou, Lima université C1 ha2906950 Polonais 42 f Pologne, Basse-Silésie université C2 ma25037 Grec 29 f Grèce, Attique université C1 ro040325 Espagnol 21 m Mexique, Monterrey bac B1 ta1510542 Anglais 54 m États-Unis, Tennessee université C2

      Tab. 2 :

      Aperçu des apprenant.e.s (*auto-évaluation)

      Le lecteur attentif/la lectrice attentive se demandera peut-être pourquoi certaines régions francophones (comme l’accent méridional, le français de Suisse ou les créoles des DOM) ont été omises : cela s’explique par la nécessité de limiter la durée de l’étude de perception (afin de réduire un manque de concentration chez les participant.e.s), par la présence d’une situation linguistique comparable dans le cas de la Suisse et de la Belgique (cf. Pöll 2006) et, enfin, par le nombre limité de locuteurs et locutrices de ces régions qui ont pu être recruté.e.s pour notre enquête.

      4.3 Juges

      L’analyse de l’étude de perception se basait sur les réponses de 73 personnes (natives et non-natives). Celles-ci ont été sélectionnées dans un total de 127 participant.e.s recruté.e.s : seulement les apprenant.e.s germanophones ayant indiqué leur niveau de maîtrise du français au niveau A1-A2 (n=31) ou B1-B2 (n=32) ainsi que les francophones non-expert.e.s (n=10) ont été retenu.e.s (total : n=73 ; 61 femmes, 11 hommes, 1 divers). Les apprenant.e.s du groupe A (niveaux A1-A2) ont en moyenne 16 ans (écart-type = 2.05), ceux du groupe B (niveaux B1-B2) 17 ans (écart-type = 1.45) et les participant.e.s francophones 37 ans (écart-type = 7.21). L’âge moyen du premier contact des apprenant.e.s avec le français est 13 ans (écart-type = 0.95). Les apprenant.e.s, dont 62.9 % ont appris le français comme deuxième langue étrangère (après l’anglais), 27.4 % comme troisième et 9.7 % comme quatrième, sont originaires des régions de Salzbourg, Haute-Autriche, Tyrol et Tyrol du Sud.

      Les participant.e.s francophones (non-expert.e.s, mais diplômé.e.s de l’enseignement supérieur) représentent, dans la mesure du possible, le panorama des variétés natives pertinentes pour notre enquête : quatre Français.e.s, deux Belges, trois Canadien.ne.s (dont deux Québécois.e.s et un Acadien), et une personne de l’Afrique Subsaharienne1.

      4.4 Étude de perception

      Les participant.e.s ont rempli un questionnaire en ligne d’une durée d’une heure environ sous leur propre responsabilité, consistant en une partie perceptive (env. 45 minutes1) et en une partie biographique (env. 15 minutes) ciblant leur environnement linguistique, leurs attitudes envers la variation régionale, leur développement de l’apprentissage etc. Afin de faciliter le travail aux apprenant.e.s débutant.e.s, le questionnaire était disponible en français et en allemand. Tout au début du questionnaire figurait le texte que les participant.e.s allaient entendre de diverses voix. En ce qui concerne la première partie, à part les deux premiers extraits qui servaient d’exemples d’essai, les documents sonores ont été présentés aux auditeurs et auditrices dans un ordre aléatoire et différent pour chacun.e des participant.e.s. Nos juges étaient chargé.e.s d’écouter chaque extrait une fois (si nécessaire, il était permis de le réécouter une fois), de décider s’il s’agissait d’un.e francophone natif/native ou bien d’un.e apprenant.e (jugement binaire)2 et ensuite de répondre, sur une échelle allant de 1 à 9, à des questions ciblant le degré d’accent, la compréhensibilité, le caractère exemplaire (= ‘beau français’) et l’acceptabilité comme modèle pour des apprenant.e.s (voir tableau 3). Si la case locuteur natif/locutrice native a été cochée, les participant.e.s devaient encore indiquer l’origine supposée de la personne entendue parmi une liste contenant comme options France, Québec, Suisse, Belgique, Maghreb, Afrique subsaharienne, Autre et Je ne sais pas (afin d’éviter des réponses aléatoires). Les questions du tableau 3 représentent les questions auxquelles les juges devaient répondre concernant chaque stimulus ; le tableau 4 présente trois questions du questionnaire concernant les attitudes des participant.e.s :

Question Options de réponse
S’agit-il d’un locuteur natif/d’une locutrice native ? □ oui □ non
En êtes-vous sûr(e) ? □ oui □ non
L’accent du locuteur/de la locutrice est-il fort, faible ou non-existent ? 1 (= pas d’accent) … 9 (= accent très fort)
Était-ce plutôt facile ou difficile pour vous de comprendre le locuteur/la locutrice ? 1 (= très facile) … 9 (= impossible)
Dans quelle mesure êtes-vous d’accord avec chacune des affirmations suivantes ? Je trouve que c’est du beau français. La personne est un modèle approprié pour des apprenant.e.s de français. 1 (= tout à fait d’accord) … 9 (= pas du tout d’accord)
D’après vous : d’où vient le locuteur/la locutrice ? Je ne sais pas France Suisse Belgique Québec/Canada Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) Afrique subsaharienne (Afrique noire) Autre :

      Tab. 3 :

      Extrait

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