Transgression. Victory Storm

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Transgression - Victory Storm

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      Victory Storm

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      Transgression

      Victory Storm

      Copyright ©2020 Victory Storm

      Editeur: Tektime

      Traducteur (ita --> fr): Pascale Leblon

      Cover: https://stock.adobe.com | Projet graphique de Victory Storm

      Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.

       TRANSGRESSION

      Easton était incrédule. Son père pensait-il vraiment pouvoir accueillir la fille de sa nouvelle compagne sans conséquences?

      Et comme si ce n’était pas suffisant, la chère Alice croyait-elle sincèrement pouvoir entrer dans sa vie sans se soumettre à lui et à ses règles?

      Quand Alice a accepté cette nouvelle vie aux côtés de sa mère et sa nouvelle famille pour aller à l’université, elle se doutait que ce ne serait pas simple. Mais pas à ce point. Un baiser avait suffi pour transformer une expérience déjà difficile en véritable enfer. Malheureusement, elle n’a jamais eu peur de se brûler et, avant même de trouver sa place, elle est prête à déclarer la guerre et à détruire celui qui ne savoure qu’une chose: l’humilier et la soumettre. S’il est vrai qu’en amour comme à la guerre tous les coups sont permis, alors la lutte sera féroce!

      1

       ALICE

      

      Je culpabilisais.

      Avoir laissé mon père et Book seuls à Seattle pesait sur mon cœur comme une pierre.

      Je me sentais comme une traîtresse, une vendue, une opportuniste, qui avait préféré sa carrière universitaire à sa famille.

      Même les mots de mon père ne m’avaient pas réconfortée :

      ­­— Alice, ils t’offrent ce que tu désires depuis toujours et que tu mérites. Ne pense surtout pas à tout laisser tomber pour moi. Si tu fais cela, je culpabiliserai de t’avoir freinée, et d’avoir compromis ton avenir. »

      Je savais qu’il avait raison mais je n’arrivais pas à positiver.

      Lui et moi ne faisions qu’un depuis que ma mère avait accepté de déménager à Eugene, en Oregon, pour obtenir la promotion qu’elle désirait tellement.

      J’avais refusé de la suivre à cause de mon attachement pour mon père, notre chien, mes amis et mon lycée. Mais aujourd’hui, les choses étaient différentes.

      J’avais obtenu mon diplôme, mes amis étaient partis dans les diverses universités du pays, mon père travaillait toute la journée et depuis que les voisins avaient adopté une petite chienne, Book traînait autour de leur maison.

      L’argent de mes études avait été englouti par les travaux dans la maison, qui tombait en morceaux, et ma mère avait trop de dépenses pour nous aider. Même si mon père et moi étions de toute façon l’un et l’autre trop orgueilleux pour lui demander une aide financière.

      Depuis que ma mère était partie et s’était ensuite séparée de mon père, j’avais grandi avec le poids des responsabilités.

      J’avais pris en charge tout ce dont elle s’occupait auparavant et m’étais toujours sentie comme un pilier pour mon père.

      Aujourd’hui, je ne savais plus que faire et je continuais à me demander si j’avais pris la bonne décision en l’abandonnant à son sort pour étudier à l’université de l’Oregon, et séjourner temporairement chez ma mère et son nouveau compagnon, Mitchell Carson.

      Ce dernier était aussi le frère du doyen de l’université, à laquelle je pourrais accéder grâce à ses recommandations et son soutien financier. Apparemment, ma mère était tombée amoureuse d’un homme très riche. Tellement riche qu’il n’avait pas remué un cil à l’idée de me payer des études alors

      qu’il ne me connaissait pas, et amoureux au point de tout faire pour réaliser le rêve de sa compagne d’avoir de nouveau sa fille à ses côtés.

      J’avais toujours voulu aller à l’université et obtenir un diplôme en journalisme mais le prix à payer était élevé lorsque je pensais à mon père, et au fait de l’avoir laissé pour lui préférer celle qui nous avait abandonnés pour parcourir le monde comme photoreporter pour un magazine.

      La seule chose qui m’avait convaincue de monter dans le bus et de supporter plus de six heures de voyage était de rendre mon père fier et d’exploiter au maximum cette opportunité vraiment unique.

      J’éclatai d’un rire amer à ma descente du bus quand je reçus un message de ma mère m’avertissant qu’elle était retenue par un reportage photo et ne pourrait pas venir me prendre.

       Le contraire m’aurait étonnée … Tu ne changeras jamais, pas vrai ? ça a toujours été trop difficile pour toi de faire une place à ta fille.

      Sans perdre courage, je pris un taxi et m’acheminai vers l’adresse qu’elle m’avait envoyée. Il y aurait certainement quelqu’un pour m’ouvrir la porte et m’aider à m’installer.

      Quand la voiture stoppa devant une grande villa entourée de verdure, je restai émerveillée de tant de richesse.

      A ma grande surprise, la grille en fer était ouverte, l’allée bordée d’arbres était pleine de voitures et un tapage et une musique assourdissants s’échappaient de la maison.

      Je descendis du taxi étourdie et épuisée par le voyage, et me dirigeai vers la villa.

      Hésitante, je m’approchai de cette structure cubique, couleur terre, qui se fondait dans son environnement naturel. C’était une villa futuriste, divisée en cubes décalés qui rassemblaient les différentes pièces. Deux gros cubes, dont un doté d’une grande baie vitrée, en constituaient la base. L’étage comptait au moins six pièces plus petites, divisées en cubes elles aussi, qui créaient un jeu fascinant de renfoncements et de saillies, et dont les grandes fenêtres donnaient sur les jardins environnants.

      Je m’avisai rapidement d’un va-et-vient continu de jeunes qui s’amusaient et couraient de tous les côtés. Certains buvaient de la bière, d’autres, en maillot de bain, se séchaient…

      Le climat était encore très chaud pour un mois de septembre et je ne portais moi-même qu’une paire de leggings et

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