Programme des Épouses Interstellaires Coffret. Grace Goodwin

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Programme des Épouses Interstellaires Coffret - Grace Goodwin

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      Mon cœur bat si vite que je crains qu’il ne sorte de ma poitrine. J’ai le souffle court, comme si j’avais couru un marathon, pas comme si j’avais désarmé un mec complètement taré armé d’un pistolet spatial.

      Roark me prend dans ses bras, m’examine pour voir si je ne suis pas blessée. Il me tâte et me regarde. « Putain, ton poignet. »

      Je secoue la tête et regarde ma main. « Ça fait un mal de chien, je vais avoir besoin de la baguette ReGen. Mais, toi. Toi ! Explique-moi. T’es censé être dans ce fichu caisson ! »

      Roark m’attire contre lui et s’empare de l’arme. « Je savais que ce traître se montrerait bien avant que je me réveille de mon séjour dans le caisson. Le docteur, Seton et moi avons convenu, avant mon transport sur Terre, qu’à mon retour, nous nous servirions du caisson pour le piéger. Les blessures que j’ai subies sur Terre ne faisaient pas partie du plan mais j’ai guéri en quelques heures. Le docteur m’a relâché comme convenu et on a mis le piège au point. »

      J’ai la tremblote. L’adrénaline c’est bien beau mais les conséquences sont dramatiques.

      « Noah. Il a dit qu’il s’en prendrait à Noah. » Je me débats pour qu’il me relâche mais il me serre plus étroitement encore.

      Je me débats, il me parle. « Noah est en sécurité, mon amour. Je te le jure. » Il caresse mon dos pour m’apaiser. « Mes parents ne l’ont pas emmené chez eux avec Miranda. Ils ont usé d’un stratagème pour leurrer les amis du commandant qui projetaient de nous envahir. Mon père a envoyé une douzaine d’hommes les capturer. Ils sont en détention dans des cellules souterraines sous la ville, dans l’attente de leur interrogatoire. Noah est sain et sauf. »

      Je regarde le commandant, mort, le poignard en or planté dans son visage, le sang coule sur le sol aseptisé de l’unité de soins. J’ai un mouvement de recul et me blottis contre Roark. J’entends son cœur battre calmement. « Pourquoi ne m’avoir rien dit ?

      — Pardonne-moi mon amour. Je voulais que ta réaction soit pure et sincère.

      — Mais il a réussi à entrer. Il aurait pu nous tuer tous les deux.

      — Je l’ai sous-estimé, et j’en suis désolé. Je ne comptais pas te faire courir de danger.

      — Hein ? dis-je en essayant de m’écarter, furieuse. Il comptait se mettre en danger ?

      — Nous devions identifier le traître afin de ne plus avoir à s’en soucier, ne plus avoir à craindre pour notre sécurité. Je devais éliminer la menace afin de me concentrer sur toi et Noah. Je n’avais pas prévu qu’il mettrait un sédatif dans le repas. C’était bien pensé. Il me caresse la joue. Mais pas si bien que ça au final, puisque ça n’a eu aucun effet sur toi.

       Non, effectivement. J’ai mangé comme un cochon et ça ne m’a strictement rien fait.

      — Etrange physiologie terrienne. » Je cite un homme mort, c’est cocasse. Je dois perdre la tête. Mon humour s’évanouit en contemplant mon mari. « Ne refais plus jamais ça. J’ai encore le goût de son sang dans la bouche. J’ai mordu le commandant au sang, ça m’a laissé un goût de cendres.

      — Non. Non. Non. Pas du tout. » Le regard de Roark lance des éclairs, il plaque sa bouche sur la mienne pour effacer le goût de la peur et du danger. Je blottis mon bras valide contre lui, j’ignore la flopée de soldats qui déboule dans la pièce.

      Roark relève la tête et vérifie auprès des gardes que le restant de ma famille est bien en sûreté. L’un d’eux se met en contact avec les gardes qui veillent sur Noah et les parents de Roark, nous apprenons que tout le monde est sain et sauf, je me jette dans les bras de Roark, il m’embrasse dans un moment de faiblesse. Je m’abandonne, j’ai besoin de ressentir l’amour et la confiance. Je me fiche qu’il y ait des gardes. Mon fils est sain et sauf. Je suis saine et sauve. Roark m’embrasse, m’aime, il me rappelle que nous sommes unis.

      Quelqu’un se racle la gorge derrière nous. Seton est assis par terre, l’un des soldats lui passe la baguette ReGen. « Ça va vous deux ? »

      Il a l’air de se réveiller d’une nuit de folie arrosée, les cheveux ébouriffés, grognon, comme s’il sortait de son lit. Il est splendide. Il plairait à Miranda …

      « Donnez-moi cette foutue baguette, » aboie Roark en la prenant des mains du type, il la passe sur mon poignet. Je sens comme par magie mes os se ressouder, guérir. Il est concentré sur ce qu’il fait, relève la tête, croise mon regard jusqu’à ce que je sois complètement guérie.

      « Ça va mieux ? » Je hoche la tête. Mon dieu, j’adore leur technologie spatiale.

      Après s’être assuré de mon intégrité, Roark m’abrite sous son menton. « Le traître est mort.

      — Je vois ça. » Seton adresse un signe de tête au médecin qui vient d’arriver en force avec d’autres membres de l’équipe médicale, le traître ayant été découvert. Elle agite sa baguette sur lui. Il la force à arrêter ses soins, certainement plus vexé par le fait qu’il ait été drogué que par ses attentions. Je réprime un sourire. Ces mecs Trion se croient supérieurs aux humains. A l’instar de certains mâles dominants sur Terre.

      Mon sourire s’évanouit. « Ok, il est mort, mais qu’en est-il de l’homme qui nous a attaqué sur Terre ? »

      Roark m’enlace et ébouriffe mes cheveux. « On sait pas. La Gardienne Egara est sur ses traces. Elle traque le moindre message crypté et reste vigilante. On a fait notre possible. On va interroger les hommes capturés ce soir et on espère découvrir son identité, bien que je doute qu’on apprenne quoi que ce soit. La Terre est une planète très lointaine.

      — Mais quelqu’un doit bien être au courant, je réplique.

      — Oui. La gardienne Egara est une adversaire redoutable et intelligente. Elle découvrira la vérité. »

      Je hoche la tête et me détourne du cadavre du commandant. Je regarde le soldat à ses côtés et m’éclaircit la gorge. « Le poignard en or m’appartient. Je veux le récupérer.

      — Oui, ma Dame. »

      Roark me regarde. « Je t’en donnerai un autre. Laisse-le là où il est.

      — Certainement pas. Tu me l’as donné. Il m’a sauvé la vie, par deux fois. Je le veux. Propre, évidemment. Je ne m’en séparerai jamais.

      — Tu l’auras. Il regarde le soldat. Enlève-le quand on sera partis. Nettoie la lame minutieusement et rends-le à ma femme demain matin à la première heure.

      — Oui, Conseiller. »

      Roark m’attire contre lui. Il adresse un signe de tête à Seton, qui permet enfin à la femme de le soigner avec la baguette. Roark me guide hors de la pièce, je le laisse faire, j’ai hâte de m’éloigner de toute cette tension, de tout ce sang. De tirer un trait. « Où va-t-on ?

      — A la maison. »

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