Raison de Sauver . Блейк Пирс

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Raison de Sauver  - Блейк Пирс Un Polar Avery Black

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autrement. En ce qui me concerne, ce meurtre met toute la division du A1 sous pression – bon sang, tous les agents de toute la ville ! Je veux Howard Randall menotté ou des têtes vont tomber. Et en vigueur immédiatement, je veux Black hors de cette affaire. Elle ne doit pas être impliquée à quelque titre que ce soit ! »

      Sur ce, Greenwald retourna à sa voiture en tempêtant. Avery avait enduré des rencontres avec lui par le passé et commençait à penser que partout il arrivait en trombe. Elle ne l’avait jamais vu simplement marcher.

      « Tu es de retour au travail depuis une demi-heure », dit O’Malley, « et tu as déjà réussi à irriter le maire. »

      « Je ne suis pas au travail », souligna-t-elle. « Quoi qu’il en soit, comment a-t-il découvert que j’étais là ? »

      « Aucune idée », dit Connelly. « Nous supposons qu’une équipe de journalistes vous a vue quitter le commissariat et que quelqu’un l’a averti. Nous avons essayé d’arriver avant lui mais nous avons manifestement échoué. » Il soupira, reprit son souffle et ajouta : « Vous êtes sûre que ce n’était pas Randall ? Certaine ? »

      « Bien sûr que je ne suis pas certaine. Mais cela ne correspond à aucun de ses autres meurtres. Celui-ci se semble différent. A l’air différent. »

      « Vous pensez que ça pourrait être un imitateur ? », demanda Connelly.

      « Ça le pourrait, j’imagine. Mais pourquoi ? Et si c’est le cas, il fait un mauvais travail. »

      « Qu’en est-il d’une de ces enflures fanatique qui s’intéresse à la culture du meurtre ? », demanda Connelly. « Un de ces ratés qui collectionne des cartes de tueur en série a bandé quand Randall s’est échappé et a finalement trouvé le courage de tuer pour la première fois. »

      « Ça semble un peu tiré par les cheveux. »

      « Et aussi de ne pas pointer du doigt un Howard Randall récemment échappé pour un meurtre qui est tellement proche par son style de son travail précédent. »

      « Monsieur, vous vouliez mon avis et je vous l’ai donné. »

      « Eh bien », dit Connelly, « Vous avez entendu Greenwald. Je ne peux plus vous laisser aider ici. Je vous remercie d’être venue ce matin quand je l’ai demandé mais…je suppose que c’était une erreur. »

      « Je suppose », dit-elle Elle détestait la facilité avec laquelle Connelly cédait à la pression du maire. Il l’avait toujours fait et c’était l’une des seules raisons pour lesquelles elle avait toujours eu du mal à respecter son capitaine.

      « Désolé », lui dit O’Malley alors qu’ils retournaient vers la voiture. Finley suivait derrière eux, ayant observé toute la confrontation avec une gêne passive. « Mais peut-être a-t-il a raison. Même si le maire n’était pas si catégorique à ce sujet, tu penses vraiment que c’est le genre de chose dans laquelle tu devrais t’impliquer en ce moment ? À peine plus de deux semaines se sont écoulées depuis ta dernière grosse affaire – où tu as failli mourir, je pourrais ajouter. Et deux semaines depuis que Ramirez… »

      « Il a raison », dit Connelly. « Prenez plus de temps libre. Encore quelques semaines. Vous pouvez faire ça ? »

      « C’est ce que c’est », dit-elle en se dirigeant vers la voiture avec Finley. « Bonne chance avec ce tueur. Vous le trouverez, j’en suis sûre. »

      « Black », dit Connelly. « Ne le prenez pas personnellement. »

      Elle ne répondit pas. Elle monta dans la voiture et la fit démarrer, ne donnant à Finley que quelques secondes pour la rejoindre avant de s’éloigner du trottoir et d’un cadavre dont elle était presque sûre qu’il n’était pas l’œuvre du Howard Randall récemment évadé.

      CHAPITRE QUATRE

      Avery était trop énervée et gorgée d’adrénaline pour retourner à l’hôpital. À la place, après avoir déposé Finley au commissariat et sauté dans sa propre voiture, elle retourna à son appartement. Elle éprouvait soudainement le besoin de sortir et de regarder dans plusieurs boîtes au fond de son placard. Plus que cela, avec son esprit un peu plus actif et la morsure du monde réel sur ses talons, elle réalisa qu’elle avait aussi besoin d’appeler quelqu’un.

      Quand elle appela Rose, sa fille jubila à l’invitation de venir plus tard pour dîner et prendre un un verre de vin ; elles allaient ignorer le fait que Rose était encore à seize mois de pouvoir légalement prendre un verre, juste pour cette nuit.

      Quand elle arriva à son appartement juste avant dix heures du matin, elle prépara du café et fit deux sandwichs. Même si ce n’était que du vieux jambon, du fromage et de la mayonnaise sur du pain blanc, c’était à des années-lumière de la nourriture de la cafétéria de l’hôpital qu’elle avait tant mangé récemment. Elle engloutit les sandwichs d’un air presque absent tout en entrant dans sa chambre, où elle ouvrit le placard et sortit les boîtes qu’elle avait poussées loin au fond.

      Il y avait deux boîtes, une remplie de divers dossiers de sa brève carrière en tant qu’avocate, modérément réussie. Elle était tentée d’aller fouiller dans ceux-ci, car elle avait effectivement représenté quelques personnes dans des affaires de meurtre. Au lieu de cela, elle alla à la boîte dont elle savait qu’elle fournirait un aperçu de ce qu’elle avait vu ce matin-là.

      Cette deuxième était remplie des dossiers de l’affaire Howard Randall. Elle avait eu lieu il y avait un peu plus de trois ans, mais semblait être une chose à laquelle elle avait participé au cours d’une autre vie. C’est peut-être pour cela qu’elle avait trouvé si facile et presque conventionnel de lui demander conseil et sagesse ; peut-être avait-elle réussi à s’éloigner suffisamment de l’affaire et de ce qu’elle avait fait à sa carrière dans le droit.

      La pile de dossiers racontait une histoire qu’elle connaissait sur le bout des doigts, mais poser ses doigts sur les pages et les images était comme les plonger au travers des sables du temps, jeter un regard aux grains pour apprendre une leçon qu’elle avait peut-être manquée plus tôt. Ils racontaient l’histoire d’Howard Randall, qui, dans son enfance, avait été battu jusqu’à être à un doigt de perdre la vie par une mère violente. C’était le même garçon qui serait agressé sexuellement dans la salle de douche d’un lycée par un professeur d’éducation physique – un garçon qui avait grandi pour devenir un homme qui non seulement allait exprimer la rage qui était montée et avait évolué en lui au fil des ans, mais allait aussi l’utiliser pour modeler et définir un esprit brillant qu’il n’avait jamais pris la peine d’entraîner correctement à l’école. Non, il avait gardé son génie pour l’université, en commençant par l’université publique pour faire augmenter ses notes puis impressionner le bureau des admissions et archives de Harvard. Il avait assisté aux cours, obtenu son diplôme et fini par enseigner là-bas.

      Mais son génie ne s’était pas arrêté là. Il avait continué, le montrant de façon sauvage la première fois que sa main avait saisi un couteau. C’était un couteau qui avait pris sa première victime.

      Avery arriva aux photos de la scène de crime de cette première victime, une serveuse de vingt ans. Une étudiante, comme toutes les autres. Il y avait eu une profonde entaille dans sa gorge, d’une oreille à l’autre. Rien de plus. Elle s’était vidée de son sang dans la petite cuisine du traiteur

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