Momus à la caserne. A. Jacquemart
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N ’est-il pas plus beau d’espèrer
D’en faire bientôt de uouvelles?
Soldats, (etc.)
Les braves, dit-on, rie sont plus!
Ah! pour nous soldats quel outrage!!!
Trève à des regrets superflus;
Doutons-nous de notre courage?
Pourquoi gémir sur des tombeaux,
Et nous confondre en plaintes vaincs?
Le sang de ces braves héros
Ne coule-t-il pas dans nos veines!
Soldats, (etc.)
Livrés à l’amour, aux beaux-arts,
Nous laissons reposer la terre;
Mais pour défendre nos remparts
Nous reprendrons le cimeterre.
Amans et guerriers tour à tour,
Malgré vos cris, ligue félonne,
Nos noms pourront briller un jour
Sur l’airain d une autre colonne!
Soldats, (etc.)
O toi, par l’erreur exilé,
Qui vas sur un lointain rivage
étendre ton corps mutilé
Sous la cabane d’un sauvage,
Reviens sous nos ombrages frais
Cultiver un sol plus fertile,
Et que la France désormais
Des Français soit le champ d’asile!
Soldats, de notre beau pays
Soyons la plus noble espérance,
Et répétons près de Louis:
Tout à l’honneur! (bis.) Vive la France! (bis.)
ENSEIGNEMENT MUTUEL.
Ait: De Colallo.
Les vieux guerriers, dont nous sommes enfans
Dans les camps seront nos modèles,
Nous suivrons leurs pas triomphans:
Ces braves à l’honneur seront toujours fidèles.
En partageant notre gloire et nos maux,
Ils doubleront notre courage:
Tel un vieux chêne abattu par l’ogage (bis.)
Soutient encor ses flexibles rameaux. (bis.)
COUPLET
IMPROVISÉ A UN DINER DONNÉ A L’AUTEUR
PAR PLUSIEURS OFFICIERS.
Air: Restez, restez, troupe jolie.
BRAVANT l’ennuyeuse étiquette,
Ne vois-je pas, en ce moment,
Se frotter ma rouge épaulette
A celle de mon lieutenant? (bis)
De cet accueil je me fais gloire,
Songeant, en cetinatant Sétieur (bis.)
Que celui qui me verse à boire
Sera mon guide au champ d’honneur.
LE SOUVENIR.
J’ADOUCIS les cruels tourments
Que nous fait éprouver l’absence.
Je suis le trésor des amants
Quand ils ont perdu l’espérance.
LE DORMEUR.
Air: De Lantara.
Vous dont la carrière est remplie,
Vous me reprochez chaque jour
De dormir avec ma folie
Entre le plaisir et l’amour. (bis.)
Laissez-moi prendre pour l’aurore
Le jour qui s’avance à grand pas:
Mes songes sont ai doux encore ! (bis.)
Voilà pourqoi je ne m’éveille pas. (bis.)
Qu’entends-je? des chants de victoire!
Bellone crie à m’assourdir:
«Aux armes! Veille pour la gloire.»
De grâce laissez-moi dormir!
Près de la belle que j’adore
Je livre de plus doux combats:
Mes songes sont si gais encore!
Voilà pourquoi je ne m’éveille pas.
Mais, grand Dieu! sur ma main brûlante
Qui vient poser sa froide main?....
A sa démarche chancelante
Je reconnais le pauvre Hymen.
Triste