Programme des Épouses Interstellaires Coffret. Grace Goodwin

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Programme des Épouses Interstellaires Coffret - Grace Goodwin

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m’attends à éprouver de la honte ou de la gêne. Mais le corps de cette femme se révèle suite à son inspection, il sait ce qui l’attend.

      « T’es toute luisante de désir. Je comprends ton trouble, gara. » Sa voix grave est rauque de désir. J’ignore comment je le sais, comment je sais que mon partenaire ne va pas tenir bien longtemps et va me combler. Je le sais. Il est à deux doigts de jouir. Il me suffit de le pousser à bout. De l’exciter.

      Frémissante de désir, je sens un métal froid effleurer l’intérieur de mes cuisses, une lourde chaîne pendouille, attachée à la stimsphère, elle la tire doucement et inexorablement vers le bas.

      Je suis trop trempée, trop excitée pour la garder en moi. Mes muscles frémissent sous l’effort, mon clitoris palpite de douleur et de désir. Je ne veux pas de cette stimsphère, c’est lui que je veux. Je veux qu’il me pénètre. Qu’il me dilate. Qu’il me fasse jouir. Ma vulve s’écarte, je perds la sphère qui tombe à terre.

      Je pousse un cri, je me sens vide. « S’il te plaît, encore ... »

      J’ai du mal à reconnaître ma voix. Elle est rauque et éraillée, comme si j’avais hurlé de plaisir. Je suis en manque mais je n’ai pas joui, j’ai dû juste pousser des hurlements de désespoir.

      Cet homme, mon partenaire, quel qu’il soit, sait jusqu’où me pousser. Et j’adore ça.

      Il s’impatiente, il caresse mes fesses nues.

      « Doucement, gara. Tu peux te faire sauter par le premier mec venu mais je suis ton partenaire, je connais tes besoins. T’as besoin d’obéir à mes ordres, de te soumettre. Tu jouiras uniquement à cette condition. »

      Sa main s’abat violemment sur mes fesses nues et je pousse un hurlement. Je sais que ce n’est pas vrai, j’ai jamais reçu de fessée mais pourtant je ressens la douleur, cette douleur qui se mue rapidement en un plaisir intense, se mêle à un désir torride et exacerbé.

      « Tu vas me supplier, gara. Tu vas te lâcher. Tu vas tout oublier, sauf moi. » Son souffle chaud m’arrive dans le cou, il m’embrasse derrière l’oreille. « Après seulement je te baiserai.

       Mais …

       C’est ça que tu veux ? » souffle-t-il, son doigt glisse à l’entrée de ma vulve.

      Oh oui, c’est exactement ça. Son doigt qui m’effleure me fait voir les étoiles. Mon clitoris palpite. « Encore, je t’en supplie. »

      Il se colle contre moi, je sens son corps musclé contre mon dos.

      « Comme ça ? » Il enfonce son doigt en moi. Le retire. « Tu mouilles.

      — Je t’en supplie. » Je ferme les yeux, tous les muscles de mon corps se contractent, je suis prête à jouir comme jamais.

      J’ai juste besoin de … d’autre chose. J’ai besoin de lui, qu’il soit violent, qu’il me tire les cheveux et me pilonne comme s’il ne devait jamais s’arrêter. Je me découvre un côté sauvage. Je pousse un cri étouffé de désespoir, un grognement bestial jamais entendu auparavant.

      « Qu’est-ce que tu veux, gara ? » Il me branle avec deux doigts, je me mords la lèvre pour m’empêcher de lui demander de me défoncer la chatte. Plus vite. A fond. Si j’essaie de lui faire accélérer l’allure, il va me laisser sur ma faim jusqu’à ce que je le supplie. Que je pleure. Que je me livre à lui.

      « Toi. Je t’en supplie. »

      Il retire sa main, ma chatte se retrouve à nouveau béante. Le vent s’engouffre sous la toile de tente, ça sent l’air sec et le cuir, l’huile d’amande douce et le sable. Et mon homme. Une odeur animale et musquée, son goût unique sur ma langue, comme si j’avais sucé son membre raidi.

      Mon dieu, je suis excitée comme pas deux. J’ai envie de lui. Totalement. Partout.

      Je sanglote, mes cheveux retombent en une cascade soyeuse devant mes yeux. J’en ai besoin. Aucun mot ne pourrait mieux décrire ce que mon corps ressent. J’en ai besoin.

      Dans mon for intérieur, je sais que ça fait un moment que ça dure. Il m’excite, c’est une vraie torture. J’ai atteint le point de non-retour, je vais craquer, supplier, implorer, pleurer … tout, pourvu qu’il m’accorde ce que je désire …

      « C’est ça que tu veux ? » Je suis excitée, il place son gland dilaté à l’entrée de ma vulve.

      « Oui. Le mot résonne en moi.

      — Tu acceptes que je te possède, gara ? Tu acceptes ma protection et mon dévouement ? »

      Putain, que suis-je censée répondre à ça ? Un seul mot tourne en boucle dans ma tête et mon corps, tel un mantra, je n’ai que trop envie de hurler.

      « Oui ! »

      Des pas. J’entends des pas sur ma droite. Je tourne la tête et aperçois une deuxième paire de bottes. Ce n’est pas mon partenaire. C’est quelqu’un d’autre …

      « Afin de compléter votre dossier, pouvez-vous indiquer si vous avez déjà été mariée, fiancée ou compatible avec un autre homme ? »

      Sa question ralentit le rythme de mes pensées, calme légèrement mes ardeurs. Il se passe quoi, là, exactement ? « Non.

      — Vous avez des enfants ? »

      Des enfants … ? « Non. »

      Je me contracte, je fais en sorte que l’étranger botté qui s’approche ne me touche pas. Il a entendu mes supplications, mon plaisir. De là où il est, la vue est imprenable sur mon sexe béant.

      Je plaque mon front sur la table et pousse un grognement. Bon sang, pourquoi ça me perturbe autant ? Je suis devenue dingue ? Perverse ?

      Une main se pose délicatement sur ma nuque et tourne doucement ma tête avant que j’aie le temps de réfléchir. Je me cambre, mes fesses pointent vers son membre raidi.

      « Parfait. Je te prends pour femme. »

      Il me pilonne, me donne un long coup de boutoir.

      L’étranger derrière moi parle d’une voix rauque et grave, facilement reconnaissable par rapport à celle de mon partenaire. « Je le note dans le dossier officiel et préviens le Conseil.

      — Laissez-nous, ordonne mon partenaire, toujours profondément enfoui en moi.

      — Mais vous n’avez pas éjaculé. D’après le protocole, je dois être témoin—

      — Sors d’ici avant que je te coupe la bite et que je te la fasse bouffer. »

      L’ordre de mon partenaire me donne le frisson. Les bottes s’éloignent et je ne peux réprimer un sourire. Mon partenaire a des couilles. Il est cruel. Il est respecté. Il ne me partagera avec personne d’autre.

      Putain, ça m’excite vachement.

      J’ai un autre orgasme,

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