Programme des Épouses Interstellaires Coffret. Grace Goodwin

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Programme des Épouses Interstellaires Coffret - Grace Goodwin

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      Je me dirige d’un pas pressé vers le terminal de transport provisoire et rustique situé à l’avant-poste. Je suis de passage pour quelques jours, le temps de rencontrer les chefs de tribus, j’ai été sous le choc lorsque le Programme des Epouses Interstellaires m’a informé de son arrivée imminente. Même mes parents ont quitté leur somptueuse demeure à Xalia, la capitale, pour venir à sa rencontre, faire la connaissance de ma promise, de la femme qui portera mes enfants.

      J’écarte un pan de la tente, me baisse pour entrer et avise un petit groupe d’hommes. Disposés en demi-cercle, ils contemplent quelque chose au sol, visiblement ma partenaire.

      Je me suis inscrit au Programme de Recrutement des Epouses Interstellaires il y a un mois environ. Je ne me rappelle pas vraiment du test en lui-même. Je me suis endormi et me suis réveillé le cœur battant, en érection, visiblement comblé. Je n’ai pas la moindre idée du style de femme qu’ils m’ont envoyé et d’ailleurs, je m’en fiche complètement. J’ai juste envie qu’elle soit là. Un chef fait toujours cavalier seul, et malgré toute l’admiration et le respect que je porte à mes parents, ils ne sont pas d’un grand réconfort quand je me retrouve seul, le soir dans mon lit. Tout seul.

      Oui, une ribambelle de femmes de Trion rêverait de chevaucher ma bite mais elles exigent quelque chose en échange. La richesse. Le statut social. Le pouvoir.

      La femme qui vient d’arriver n’aspire à rien d’autre que ma main sur elle et ma bite profondément enfoncé dans son vagin …

      Je me racle la gorge, les hommes se retournent et s’inclinent. Les terminaux de transport sont forcément mobiles sur Trion, leur emplacement est gardé secret. La faction rebelle de Drovers présente sur le Continent Sud fait preuve d’agressivité et d’une grande détermination. Les Drovers souhaiteraient que Trion renonce à faire partie de la Coalition Interstellaire et n’envoie plus de soldats ni d’épouses. Les Drovers sont persuadés que notre technologie et la tenacité de notre tribu suffisent à nous protéger du fléau qu’incarne la Ruche. Ils sont forts. J’ai vu comment ça se passe dans l’espace. Je suis allé sur le front, à la guerre. J’ai servi pendant quatre ans, comme tous les volontaires Trion. Je sais sans l’ombre d’un doute que la faction Drover se trompe sur toute la ligne.

      Sans la protection de la Flotte Interstellaire, la Ruche prendrait le contrôle de Trion en l’espace de quelques semaines.

      Certains refusent de l’admettre. C’est la raison pour laquelle les terminaux de transport des avant-postes changent sans cesse d’emplacement, et restent secrets aux yeux du plus grand nombre. D’où ma présence en plein désert à l’Avant-poste numéro Deux, le terminal de transport le plus éloigné du Continent Sud. J’étais bien à la capitale, entouré de mes gardes fidèles et de mes conseillers, loin des complications et des embrouilles qu’engendre le moindre déplacement aux avant-postes. Chez moi, je suis avec mon peuple, je les dirige efficacement. Ici, je suis constamment sur mes gardes, la moindre de mes paroles risque de dégénérer entre tribus rivales, pour des ressources, de l’eau ou des femmes. Il suffirait de lâcher du lest pour que toute la région soit déstabilisée.

      Mais je ne suis pas un faible.

      Tous les Conseillers de Trion se réunissent ici-même, ces réunions durent des jours et des jours, c’est tout un rituel, lèche-cul et négociation sont légion.

      Ma présence à l’Avant-poste Deux est requise pour ce type de réunion, quand j’ai su que ma partenaire était arrivée, j’ai fait mon possible pour faire profil bas et attendre. J’ai attendu, imaginant à quoi elle pouvait ressembler. En pensant à sa chatte toute chaude sur ma bite. J’entends presque ses petits gémissements de plaisir tandis que je la prends sans relâche en levrette sur le banc d’accouplement.

      Trois jours d’attente.

      C’est fini d’attendre. Elle est là, je vais pouvoir la posséder et rentrer chez moi. Enfin.

      Je ne dis rien, je me rapproche, les hommes s’écartent, me permettant de la voir.

      J’écarquille les yeux en la voyant endormie. Nue. Elle est tout en courbes, voluptueuse, de gros seins, une taille fine. Elle a la peau claire, pas brûlée par le soleil du désert. Ses cheveux resplendissent sous la lumière de la demi-douzaine de lampes surplombant la plateforme de transport. Personne n’a osé la toucher mais j’examine sa peau douce, elle repose à même le sol du terminal, je m’inquiète qu’elle ait pu se blesser durant le voyage. Pourquoi ne se réveille-t-elle pas ?

      Je m’approche, m’accroupis devant elle et contemple ses traits délicats. Ses lèvres roses sont charnues. J’ai envie d’embrasser son visage en forme de cœur. Ses cheveux blonds méchés semblent tout droit sortis des mines d’or pur de Trion.

      Elle est belle à couper le souffle, je suis troublé, mon corps réagit face à tant de beauté. Je comprends le désir ressenti par Byran.

      Par tous autant qu’ils sont. Les hommes qui m’entourent. Je m’aperçois soudain de leur présence.

       Putain !

      Je regarde autour de moi, attrape la longue robe que l’un des hommes porte à son bras et couvre ma partenaire, m’assurant que son corps attirant soit entièrement caché. Seuls sa tête et son cou dépassent. Je me tourne et regarde les hommes, nerveux et confus.

      « Vous reluquez ma partenaire, dis-je d’une voix glaciale. Vous l’avez vue à poil, je présume que vous savez tous qu’elle a un maître ? »

      Tous baissent les yeux au sol.

      « Aucun d’entre vous n’a songé à la couvrir ? Personne n’a songé à sa pudeur, au fait qu’elle m’appartienne ? Qu’elle est là pour mon seul et unique plaisir, et non pas pour le vôtre ? »

      J’élève la voix au fur et à mesure que je parle. À la fin, je gueule carrément. Tout le campement a dû m’entendre.

      Je me redresse et croise les bras sur ma poitrine.

      « Byran ! »

      Le jeune homme s’approche, épaules rejetées en arrière, tête haute. « Oui, Conseiller ?

      —Trouve-moi le docteur et ramène-le ici. Immédiatement.

      — Et vos parents ? »

      Putain. Je les avais totalement oubliés dans tout ça. Ils ont fait le voyage jusqu’à l’avant-poste pour rencontrer ma partenaire. Très pressés que je me marie pour perpétuer la lignée et fournir une prochaine génération de dirigeants Trion, pure stratégie politique. Comme je suis un fils bien élevé, je leur ai permis de me présenter des femmes, et ce durant des mois. Ma position en tant que Conseiller m’aurait permis de choisir une femme de la capitale, mais je n’avais pas envie de subir leurs regards calculateurs ou leur feinte humilité. Ce sont des femmes nées pour pouponner, protéger des familles en vue. Arrogantes et imbues de leur personne. Lorsque ma mère a insisté pour je fasse mon choix, j’ai refusé. Mon père — pour une fois — a pris ma défense. Il comprend que je puisse avoir envie de choisir ma femme moi-même. Il veut que je puisse bénéficier du traitement dont il a lui-même bénéficié, avoir une vraie partenaire, parfaitement compatible, comme ma mère l’est pour lui. Je veux bien faire plaisir à mes parents en me mariant mais c’est moi qui choisis. Je veux une femme qui me convienne. La femme idéale.

      Je

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