Programme des Épouses Interstellaires Coffret. Grace Goodwin

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Programme des Épouses Interstellaires Coffret - Grace Goodwin

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Diriger et être responsable de ses concitoyens a toujours coulé de source, je suis né dedans. Je n’ai jamais envisagé de jouer un autre rôle lorsque mon père a pris sa retraite. Obstiné et jouissant du soutien sans faille de mes parents, j’ai gravi les échelons du gouvernement. Mon parcours est singulier, je suis devenu le plus jeune Conseiller de la planète. Inutile de préciser que mes parents étaient tout excités et ont tout fait pour que la direction de la région de la planète dans laquelle nous vivons se retrouve sous la supervision de notre famille. Être Conseiller c’est aussi … être solitaire. Je devais à tout prix trouver une épouse pour Trion et mes parents ont commencé à s’inquiéter. D’où la présence de cette Terrienne. Tous mes a priori volent en éclats quand je la sens toute chaude contre moi.

      Elle s’étire, gémit, cligne des yeux. Ses yeux bleus—bleus !—croisent mon regard sans me voir. Elle se contracte et s’assoit si brusquement qu’elle manque de heurter mon menton avec son front.

      « Tout va bien, gara.

      — Qui … qui êtes-vous ? » Sa voix est douce et séduisante. Raffinée.

      — Roark, ton mari.

      — Roark. » Elle écarquille les yeux et je la regarde fixement. Je n’ai jamais vu une couleur pareille. Bleu glacier, clair comme un ciel pur. Les habitants de Trion ont la peau mate, les yeux noirs et les cheveux bruns. Sa beauté exotique, ses yeux bleu clair et ses cheveux blonds vont susciter la convoitise. Elle essaie de se détendre mais je sens sa nervosité.

      « Ça a marché, remarque-t-elle.

      — Hein ?

      — Le transport. Elle hoche la tête et se frotte imperceptiblement contre ma poitrine. Je suis bien sur Trion ?

      —Oui. Nous sommes sur l’Avant-poste Deux au Continent Sud. Comment tu t’appelles ?

      — Natalie. Natalie Montgomery. »

       Natalie.

      « Tu te sens bien, Natalie Montgomery ? »

      Elle marque une pause comme si elle vérifiait la moindre parcelle de son corps. « Oui.

      — Parfait. Je peux effectuer la suite des tests médicaux.

       La suite ? s’étonne-t-elle.

      — Oui, tu dormais, le docteur a fait un scanner pour s’assurer que tu allais bien, on doit en faire d’autres maintenant que te voici réveillée. »

      Elle a du mal à s’asseoir, je l’aide en la gardant tout contre moi. Sa robe glisse de son épaule, dévoilant un sein, elle pousse un cri.

      Elle fait mine de se couvrir mais je l’arrête. « Ne te cache pas.

      — Je suis toute nue ! » dit-elle en constatant l’évidence. Elle fait la moue. Elle écarte sa robe, se regarde, me regarde. « J’ai … des piercings aux tétons ! »

      Je ne peux m’empêcher de sourire en voyant la perplexité qui se lit sur son visage. « Les époux n’offrent pas de bijoux à leurs femmes sur Terre ?

      — Si, certains. »

      J’émets une sorte d’approbation. « Les épouses Trion portent des bagues aux tétons. En tant qu’épouse, tu portes une chaîne en or qui indique que tu m’appartiens.

      — Une chaîne ? »

      Je déplace sa main sur la robe, le tissu tombe au niveau de sa taille. Elle baisse les yeux et pousse un cri. Je prends entre mes doigts la délicate chaîne en or qui pend et balance entre ses seins et la lui montre afin qu’elle voie les petits disques entrelacés entre les maillons. Chaque petit disque doré est frappé des armoiries de ma famille. « Ce symbole est la marque de ta nouvelle famille, Natalie. Tu m’appartiens, ce bijou permet à tous ceux qui te verront de t’identifier comme étant mienne.

      — J’ai pas envie qu’on me promène comme un chien errant, comme si j’étais ta propriété. »

      A mon tour de froncer les sourcils. « C’est quoi un chien errant ? T’es pas perdue, Natalie. Tu es la femme légitime d’un Conseiller. Tu seras traitée avec respect et déférence. Personne n’osera t’insulter ou te rabaisser. Tu es à moi, tu es placée sous ma protection.

      — Waouh. Je ne rêve pas ? » Elle me regarde, l’intensité de ses yeux bleu clair me laisse sans voix.

      — Tu ne rêves pas. Je vais te couvrir de bijoux, te protéger. Tu n’as plus rien à craindre. Je prendrai soin de toi, Natalie. Tu es désormais ce qui compte le plus pour moi sur cette planète. J’en fais le serment. » Je lève la main vers sa joue, incapable de la quitter des yeux. J’ai envie qu’elle me regarde. Je caresse sa joue le plus doucement possible, je me demande à quoi ressembleront ses yeux remplis de désir. De confiance. D’amour.

      Elle détourne le regard la première. « C’est juste que … je sais pas. J’ai pas l’habitude de porter une chaîne qui pend entre mes tétons.

      — Tu ne veux pas que tout le monde sache que tu m’appartiens, ici sur Trion, que tout le monde sache qui est ton maître ?

      — Mon … maître ? » Ma bite s’agite désagréablement dans mon pantalon en l’entendant prononcer ce mot. Je veux l’entendre scander ce mot, si possible pendant que je pilonne sa chatte toute chaude. Nuance, je veux l’entendre hurler.

      « Je t’appartiens, Natalie. Pour toujours. Et tu m’appartiens. Vous ne portez rien qui prouve que vous êtes mariés sur Terre ?

      — Une alliance. Elle marque une pause et poursuit. Là, à l’annulaire. Elle montre sa main gauche et sa poitrine. Pas ici. »

      Je n’ai pas envie de poursuivre cette conversation. Il est hors de question que j’enlève les bagues de tétons ou la chaîne. Jamais.

      Je me lève, la garde dans mes bras et me dirige vers la table. Il ne s’agit pas d’une table d’examen mais elle est pile à la bonne hauteur. Je l’assois au bord et descends doucement la robe de ses épaules jusqu’à ce qu’elle lui tombe au niveau des hanches. J’ai hâte de savoir quel effet ça va me faire de me retrouver dans ses bras, j’écarte ses jambes et me place entre ses genoux.

      Natalie me regarde avec un mélange de choc et d’incertitude, d’autres choses également. De la curiosité ? Du désir ? De l’espoir ?

      L’espoir me semble incongru en un pareil moment, mais je n’entre pas dans ces considérations et appuie mon front contre le sien. « Je dois terminer l’examen que la doctoresse a commencé.

      — J’arrive pas à croire que j’ai dormi pendant l’examen. Son souffle chatouille ma lèvre inférieure, je pousse presque un grognement.

      — Oui. Le Docteur Karran est venue mais je lui ai demandé de nous laisser seuls.

      — Pourquoi ? T’as dit que j’étais pas malade. J’ai un problème ? » La robe lui arrive à la taille, ses hanches et son sexe sont cachés. Sinon, elle est nue. Sa gêne, si tant est qu’elle en éprouve, s’est envolée, mes paroles lui ont fait peur. « Non, femme. Non. Je ne permets pas à qui que ce soit de terminer les

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