Programme des Épouses Interstellaires Coffret. Grace Goodwin

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Programme des Épouses Interstellaires Coffret - Grace Goodwin

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la première.

      Byran ne se doute pas du bouleversement qui m’envahit. Je reste de marbre tandis qu’il me salue et détale.

      « Quant à vous …. dehors ! » dis-je en hurlant.

      Le reste des curieux se presse de franchir les pans de la tente, je les entends murmurer tout en s’éparpillant, je ne les écoute pas, seule ma partenaire m’intéresse.

      Elle dort. Elle est vivante, sa robe se soulève et s’affaisse. Je ne vais pas la laisser sur le sol de la plateforme de transport, je la prends dans mes bras et la dépose sur un fauteuil. Je la soulève sans effort : apparemment, les Terriennes sont petites. Je me souviens d’Eva, la femme du Haut Conseiller, toute frêle comparée à Tark, son maître. Je m’assois et l’installe sur mes genoux, je pousse un long soupir, ma colère et ma frustration m’abandonnent maintenant qu’elle est dans mes bras.

      Ma femme est toute chaude et douce, ses magnifiques cheveux dorés et soyeux caressent mon visage. Je respire son odeur et ferme les yeux. C’est ma femme ! La femme la plus parfaite de tout l’univers. J’ai confiance en elle, même si elle n’a pas encore ouvert les yeux. Elle m’appartient. Je suis entièrement dévoué à mes parents et à ma sœur, mais avoir une femme qui va m’appeler maître n’a absolument rien à voir. Un sentiment de possessivité coule dans mes veines.

      Une femme d’une vingtaine d’années, j’en ai trente, entre et me salue. Elle porte l’uniforme d’un médecin Trion et une mallette contenant tout le nécessaire pour diagnostiquer, soigner et guérir la majorité des maladies, blessures et égratignures. « Conseiller, j’ai appris que votre femme était arrivée. Félicitations. Souhaitez-vous que je l’examine avant l’accouplement ?

      — Non. Faites-moi juste part de son état général, Docteur. Je me détourne et caresse ses cheveux. Je veux la sentir sous ma main. Je me chargerai personnellement des tests d’accouplement. Je suis quelque peu … protecteur envers ma femme.

      — Oui, j’ai appris que vous étiez mécontent. Je sens à sa voix qu’elle n’est pas très contente. Vous préférez que cet examen ne s’effectue qu’en ma seule présence, pour nos archives officielles ?

      — Putain, non. Ma réponse est immédiate et presque violente. Presque tout l’avant-poste l’a vue nue.

      — Le protocole standard exige que vous la possédiez en présence d’un témoin officiel, afin d’être répertorié dans le système informatique du programme des épouses. »

      Je serre ma femme plus étroitement contre moi. L’idée que ces trous du cul de voyeurs nous matent pendant que je tringle ma petite partenaire ne m’attire pas des masses. Personne ne doit entendre ses cris de plaisir, excepté moi.

      « Je connais la tradition. Je choisis tout simplement de ne pas m’y conformer. Je vous assure, Docteur, que je vais la baiser plus d’une fois. Le système informatique du Programme des Epouses aura tout le temps d’enregistrer nos ébats. »

      Elle esquisse un demi-sourire mais ne fait plus aucun commentaire sur le sujet. Je suis le Conseiller de ce putain de Continent Sud. Ils sont tous préoccupés par le déroulement de l’accouplement, ils comprendront quand ils verront sa tête demain. Elle sera comblée, comme une femme bien baisée. C’est tout ce que ces bâtards récolteront à l’avant-poste. Ces païens dépravés n’ont pas besoin de satisfaire leur curiosité ou leur penchant pour la chair en matant ma femme.

      « Puis-je la voir ?

      — Oui, Docteur, » je réponds en relâchant mon étreinte. Une doctoresse, ça ne court pas les rues, je suis content qu’elle soit ici sur cet avant-poste, je n’aurais pas pu tolérer qu’un autre homme pose les yeux sur elle, même à des fins médicales.

      « Vous préférez la garder dans les bras ou l’allonger sur la table pendant que je la scanne? »

      J’apprécie le respect dont elle fait preuve, je ferai en sorte qu’elle soit promue parmi l’élite de nos médecins une fois rentrée. Elle comprend mes besoins et mes attentes vis-à-vis de ma partenaire. Je dois la soutenir. « Là, comme ça. »

      Elle hoche la tête et s’agenouille. Elle croise brièvement mon regard et écarte la robe. J’ai à peine aperçu ma partenaire avant de la couvrir. Elle est sur le côté, jambes repliées, je vois la courbe de ses hanches, ses gros seins, sa peau claire, la fine chaînette en or qui pend entre ses mamelons, grâce aux piercings dans ses tétons roses. Le centre de recrutement sur Terre a fait un excellent travail avec toutes les modifications nécessaires en vigueur sur Trion. Je prends le temps de l’observer. Ses seins tiennent bien en main, ses tétons sont rose clair. Les pointes de ses seins rebiquent avec les anneaux d’or. Je reconnais mon sceau gravé sur les médaillons en or fixés sur la chaînette. Cette vision me remplit d’aise, mon besoin primaire d’annoncer à la planète entière à qui appartient cette femme est désormais comblé. Personne ne remettra en doute son identité ou mon appartenance. Son ventre est légèrement bombé, son sexe entièrement épilé mais je ne vois pas grand-chose avec ses jambes repliées. Je bande en rêvant à ce qui m’attend entre ses cuisses souples et accueillantes.

      La doctoresse prend une baguette ReGen dans sa mallette et la passe lentement de ses pieds à sa tête, puis elle descend à nouveau. Elle ne quitte pas les capteurs ni les couleurs des yeux.

      « Roark, on a appris qu’elle était arrivée. » La voix de mon père résonne dans l’espace confiné de la tente, mes parents entrent à l’intérieur sans me demander la permission. Jusqu’à présent, leur arrogance ne m’a jamais dérangée. Mais une rage sourde m’envahit devant leur intrusion.

      « Oui, Père. »

      La doctoresse a remarqué la contracture de ma mâchoire, elle se précipite et couvre ma partenaire avec la robe.

      Il s’avance, je secoue la tête, ma mère l’arrête et pose sa petite main sur son bras. « Félicitations, mon fils.

      — Merci, Mère. » On m’a toujours dit que je ressemblais à mon père. Grand, large d’épaules, avec des yeux et des cheveux noirs. Les siens ont quelques mèches grises. Je porte une barbe rase, lui est rasé de près. Mais je lui ressemble. Pour mes décisions politiques, je tiens mon côté rusé, mon sang-froid et ma logique implacable, de ma mère. Elle est sa fidèle conseillère avisée, son épouse depuis des dizaines d’années. Il a servi en tant que Conseiller du Continent Sud pendant vingt ans avant de me céder la place. Comme c’est le cas depuis des générations, j’ai immédiatement été élu pour le remplacer.

      Je n’ai pas refusé d’endosser la fonction, la mission et les lourdes responsabilités inhérentes à ce poste. J’ai grandi pour servir mon peuple. Je respecte mon rôle et l’honneur de ma famille. La tradition. Mon beau-frère est le bras droit du Haut Conseiller sur Trion. Notre famille se fait un devoir d’être au service de son peuple. Je n’ai jamais agi de façon égoïste. Je ne me le suis jamais permis.

      La femme que je tiens dans les bras est à moi, et pour la première fois de ma vie, je ressens une intrusion dans ma vie de la part de mes parents, à un moment que je considère privé et sacré. Ma femme. Elle ne connaît rien des enjeux politiques sur Trion, de ma famille appartenant à l’élite de cette planète, de notre richesse, de notre puissance militaire colossale. Le processus de recrutement du Programme des Epouses Interstellaires a estimé que nous étions compatibles en tant qu’homme et femme.

      Je vais enfin coucher

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