Le pacte des vierges. Jessa James

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Le pacte des vierges - Jessa James

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Exactement, soufflera-il dans mon cou. Mais tu as été particulièrement vilaine, alors ce sera ma main et non pas la règle. Je veux être sûr de pouvoir ressentir chaque coup. »

      Rien dans la manière dont M. Parker me regardera ne sera doux. Il sera comme une bête avec sa proie. Il aura un regard affamé et je serai la seule réponse à apporter pour étancher sa soif. Je frissonnerai de nouveau lorsque son doigt commencera à frotter lentement et douloureusement contre la ficelle de mon string. De son autre main, il se placera contre mes fesses et ma peau nue lui sera totalement livrée.

      « Une fois que ton cul sera bien rouge, tu me montreras que tu es une bonne fille maintenant et tu suceras ma bite. Bien profondément. » Il frottera un doigt contre moi, et en passera le bout à l’intérieur de ma chaleur vierge en me maintenant en place contre le bureau. « Et puis je viendrai goûter à ta vilaine petite chatte et je te ferai jouir. »

      Je gémis en songeant à la manière dont il m’apprendrait comment il aimait ça, de sa domination sur moi, de sa possession. Le son étouffé que je fis me sortit de mon fantasme. Je me réajustai de nouveau sur ma chaise, en essayant de frotter mes cuisses contre mon clitoris gonflé.

      Tout autour de moi, mes camarades de classe ne semblaient pas avoir remarqué le son que j’avais émis rien qu’en pensant à M. Parker.

      Bien qu’il soit professeur d’éducation civique dans cette petite école privée, il avait fini son école de droit l’année précédente et se préparait pour l’examen du barreau. Sa carrière ne se résumait pas à être professeur, contrairement aux autres enseignants qui étaient dans cette école depuis des décennies. Il était sur la bonne voie pour devenir avocat. Il aurait dû être aigri ; tous les professeurs l’étaient. Il aurait dû émaner un sentiment de sécurité même, mais rien dans la manière dont il me regardait ne me semblait « sécuritaire ».

      Parfois, je m’imaginais qu’il me regardait, que son regard traçait la courbe de ma jambe ou s’attardait sur mes lèvres. Je rêvais qu’il me voulait, qu’il se masturbait dans la douche en pensant à me prendre sur son bureau. Je rêvais qu’il ne pouvait pas se contrôler en pensant à moi, que j’étais tellement belle, tellement parfaite qu’il ne pourrait pas dire non.

      Aucune imagination n’était nécessaire de ma part. Je ne pourrais pas dire non.

      M. Parker avait neuf ans de plus que moi – oui, je l’avais espionné sur internet – et un homme de cet âge avait des années d’expérience dont je ne pouvais que rêver. C’était une manière très simple de m’attirer des problèmes, mais je n’allais pas me défiler. Je le voulais lui, et si je devais être punie pour ça, ça m’allait très bien, tant que M. Parker s’occupait de cette punition.

      Anne écrivait quelque chose sur un bout de papier pendant que les autres travaillaient sur un test ou s’échangeaient des mots à voix basse sur ce qu’elles feraient de l’été. Je m’en fichais totalement.

       Pourquoi je m’y intéresserais, quand la seule chose que je voulais était juste devant moi ?

      Je me retournai lorsqu’un autre morceau de papier m’atterrit sur le crâne. Anne agita ses sourcils de haut en bas à mon intention. Je réalisai que j’avais de nouveau laissé mon imagination courir. J’aurais dû m’en douter. Coucher avec M. Parker, ça n’arriverait jamais dans la vraie vie. Je le voyais tous les jours en cours et il n’avait jamais voulu se rapprocher de moi. J’étais son élève, et j’étais trop jeune. Oui, j’avais dix-huit ans, mais même…

      Cette situation était désespérée. Un homme comme lui voudrait une femme, pas une fille. Il voudrait une femme expérimentée, qui avait connu le monde et qui n’aurait pas l’air d’un chiot abandonné avec une laisse autour du cou. J’essayai d’écarter cette idée de mes pensées. Ça m’attristait, parce que je ne pourrais pas avoir l’allure ni l’expérience nécessaire à moins de baiser quelqu’un d’autre, et c’était le seul homme que je désirais.

      J’essayai de mon mieux de ne plus y penser et lissai le papier qu’Anne m’avait envoyé.

      « Tu déshabilles notre prof du regard. Ne nie pas. »

      « Tais-toi » écrivis-je rapidement avant de lui repasser le mot. Elle me le renvoya quelques secondes plus tard.

      « M. Parker est trop vieux. »

      Je me mordis la lèvre inférieure. C’était exactement ce pour quoi il était aussi attirant ; j’avais une attirance pour les hommes plus âgés. J’avais une attirance pour lui, et j’écrivis rapidement mes pensées à ce sujet.

       « Je parie qu’il sait ce qu’il fait avec sa b- »

      J’hésitai à écrire le dernier mot. Je mouillai rien qu’à penser à écrire un mot de quatre putains de lettres. Ça n’aurait pas dû être important – d’écrire le mot « bite ». Pourquoi est-ce que j’hésitais autant ? De peur que les filles de la classe ne lisent le mot ? Ou pire, M. Parker ?

      Bite. Bite. Bite.

      Bite. Bite. Bite.

      Voilà, je peux dire ce mot dans ma tête, encore et encore. Alors pourquoi est-ce que je ne pouvais pas l’écrire, exactement ?

      Bite. Bite. Bite.

      Mon dieu. Ma langue avait bien besoin d’un lavage à l’eau bénite.

      « Je parie qu’il sait ce qu’il fait avec sa bite. » Je repassai le mot rapidement, avec un soupir de soulagement. J’avais enfin écrit ce putain de mot.

      Jane – 1. Bite – 0.

      « T’es dingue. C’est un prof. Tu resteras vierge toute ta vie. Il te touchera jamais. »

      Je fis la moue en lisant le mot d’Anna. Je ne voulais pas l’admettre, mais il me faisait un peu mal, surtout vu que j’aurais mon diplôme la semaine prochaine et que je ne le reverrai jamais. Ça faisait mal, parce que c’était vrai. C’était tout simplement impossible que quelqu’un d’aussi magnifique, d’aussi intelligent et d’aussi expérimenté que M. Parker veuille s’associer avec une fille de dix-huit ans venant d’une vieille école catholique dont les seules expériences sexuelles avaient été avec sa propre main. J’étais vraiment vierge sous tous les aspects et cette dure réalité commençait à prendre forme en moi.

      Comment allais-je perdre ma virginité si je ne connaissais rien du sexe ? Bien sûr, je savais comment me faire plaisir et certaines vidéos porno avaient l’air assez simples à suivre, mais est-ce que l’action serait aussi simple ? Les seules bites que j’avais vues en personne étaient celles de mes cousins, quand nos parents nous faisaient nager ensemble, nus, quand nous avions quatre ans. J’étais une vierge, seule – et surexcitée.

      « On finit les cours dans une semaine. » Je passais le mot à Anne, me mordis la lèvre.

      Maintenant, je me contentai d’écrire des choses au hasard, en espérant qu’elle ne verrait pas combien j’avais été affectée par ce qu’elle venait juste de dire.

       « Il te touchera jamais. »

      Ça faisait mal, vraiment. J’avais eu un gros coup de cœur sur M. Parker

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