Le pacte des vierges. Jessa James

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Le pacte des vierges - Jessa James

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pas coucher avec un prof. »

      Ma réponse fut simple, la vérité. « Je veux personne d’autre. C’est lui qui prendra ma virginité. »

      Concrétiser cette idée était impossible.

      Ma mâchoire se décrocha lorsque je vis M. Parker s’avancer vers moi. Est-ce que mon fantasme le plus secret se réalisait enfin ? Bien sûr que non. Avant que je ne réagisse, il saisit les petits mots de mes mains et les parcourut rapidement.

      Oh. Mon. Dieu.

      Je jetai un œil à Anne, et ses joues étaient aussi rouges que ses cheveux. Ce n’était pas elle qui avait écrit toutes ces choses sur les mots échangés. Ce n’était pas elle qui allait avoir des soucis. C’était moi.

      C’était le moment parfait pour que le sol s’ouvre et m’engloutisse. Ça annonçait le suicide social – mes camarades allaient découvrir que je voulais baiser mon professeur. Le dire à Anne par un petit mot c’était une chose, mais ça ? Mon dieu, je ne m’en remettrais jamais.

      Je ne voulais même pas penser à ce que mes parents diraient quand je serais envoyée chez le proviseur. Ils étaient absents la plupart du temps, si ce n’était pas tout le temps et semblaient ne s’intéresser à moi que pour me réprimander ou me punir. J’avais passé à peu près la moitié de l’année scolaire à vivre avec la femme de ménage pendant qu’ils voyageaient en Europe, en Afrique ou sur un autre continent, qu’importe. Quand ils apprendraient que je voulais coucher avec mon professeur, ils s’affoleraient.

      Je fermai les yeux et attendis qu’il se mette à lire à voix haute, comme il le faisait d’habitude quand il interceptait des petits mots.

      Je retins mon souffle et levai mon regard sur lui à travers mes cils.

      Ses yeux sombres se fichèrent dans les miens lorsqu’il lut le mot. « J’ai trop hâte de finir les cours. Marre de l’uniforme, » dit-il, la voix assez haute pour que tout le monde puisse entendre. Il repartit vers le tableau.

      Je relevai brusquement la tête en entendant ces mots sortir de sa bouche. Il avait tout lu, savait ce qu’il en était et il ne m’avait pas dénoncée ?

      J’étais en sécurité par rapport à mes camarades, mais pas par rapport à lui. La manière dont il me regardait curieusement était totalement évidente. Je ne parvenais pas à le lire cependant, ça me faisait peur et ça m’excitait en même temps. Il savait combien je le désirais, maintenant. Il savait ! Mais il ne montrait aucune émotion. Est-ce qu’il était dégoûté, ou furieux ? Est-ce qu’il était choqué ou était-ce une occurrence habituelle chez ses élèves ? Est-ce qu’il m’enverrait dans le bureau du proviseur ? Est-ce qu’il pensait que ces mots étaient une blague ? Ou pire ? Est-ce qu’il pensait que c’était vrai, mais qu’il s’en fichait totalement ? Peut-être qu’il avait une petite amie mannequin magnifique, quelqu’un qui connaissait tout de sa bite, qui savait comment lui faire plaisir.

      Je ne savais absolument pas comment m’y prendre avec un homme. Tout ce que je savais, c’est que je le voulais, lui.

      Il leva un sourcil et le rougissement qui affleura mes joues fut instantané. Heureusement, la cloche sonna, et Anne et moi nous levâmes de nos chaises rapidement. J’attrapai Anne par le bras et couru presque jusqu’à la porte. J’avais presque échappé à une humiliation plus poussée lorsque j’entendis qu’on m’appelait.

      « Jane, » dit la voix si familière qui hantait mon imagination. Lorsque mon amie s’arrêta à côté de moi, il ajouta, « Tu peux partir, Anne. Je veux juste parler à Jane un instant. »

      Le reste de mes camarades sortit de la classe et Anne les suivit. Lorsqu’il ne resta plus que nous deux, finalement, je joignis mes mains et attendis la réprimande. Je voulais me prendre dans mes propres bras. Rien de positif ne pouvait ressortir d’une situation où mon prof venait de lire un petit mot dans lequel j’avouais que je voulais qu’il me baise. Est-ce que des pensées grivoises pouvaient justifier des actions disciplinaires ? Est-ce que je pouvais être virée ? J’eus un coup au cœur. Les cours se finissaient dans une semaine. C’était impossible que…

      Il croisa les bras sur son torse musculeux. « Je veux que tu reviennes ici, dans cette classe, une heure après la remise des diplômes. »

      Je ne voulais pas que mes pensées s’emballent plus que d’habitude, mais la manière dont il me regardait me donnait l’impression que je n’avais à m’inquiéter de rien. Au contraire, je devais m’inquiéter de tout. J’attendis qu’il ajoute quelque chose et vis son regard passer sur mes socquettes, remonter le long de ma jupe à carreaux et sur ma chemise blanche, pour finalement arriver à mes yeux surpris.

       Est-ce qu’il savait que je mouillais pour lui ? Est-ce qu’il pouvait me voir me débattre sous son regard ?

      Je n’eus jamais la réponse à ces questions. Lorsqu’une étudiante que je ne connaissais pas entra dans la classe, je sus que je devais partir et me rendre à mon cours suivant.

      « - Jane, tu ne m’as pas répondu, dit-il.

      - Oui, répondis-je en me dirigeant vers la porte.

      - Oui, monsieur, » ajouta-il, et je m’arrêtai de marcher.

      Un frisson me parcourut sous l’effet du ton grave de sa voix.

      Je jetai un regard en arrière, et vis qu’il attendait que je répète.

      « Oui, monsieur, » murmurai-je, et je remarquai que de prononcer ces deux mots était très sexy. Oui, je voulais qu’il soit mon professeur, et pas qu’en éducation civique.

      Lorsque je marchais dans les couloirs que je ne reverrais plus jamais après la semaine prochaine, mes pensées se focalisèrent sur ce qu’il arriverait après la remise des diplômes. Il m’avait dit – non, m’avait ordonné – de revenir et de le retrouver là-bas. Une seule question flottait dans ma tête… Pourquoi ?

      Chapitre Deux

       M. Parker

      Elle était tellement magnifique quand elle vint prendre son diplôme et elle le savait.

      Avec ces cheveux blonds ondulés qui tombaient en-dessous de ses épaules et des yeux d’un marron profond, elle était tellement sexy.

      Jane. Ma Jane.

      Le lycée était petit, avec à peine quelques centaines d’étudiantes. Même les professeurs entendaient les rumeurs autour des étudiantes, même s’ils ne donnaient pas forcément cours à l’intéressée. Je savais que Jane était l’une des filles de terminale les plus populaires. Sans chercher très loin, c’était grâce à son physique. Elle avait un visage doux et accueillant, mais son corps… Oh, putain de merde.

      La blouse de remise de diplôme noire cachait ses courbes séduisantes, mais je les avais toutes mémorisées. J’avais passé l’année entière à imaginer son cul en-dessous de cet uniforme à carreaux, en sachant que sa peau pâle rosirait agréablement lorsque je la fesserai.

      Je dus marquer une pause et me concentrer sur des statistiques de base-ball pour garder ma bite sous contrôle.

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