Les zones critiques d'une anthropologie du contemporain. Группа авторов
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3 Ses positions sur l’œuvre de Cheikh Anta Diop ne sont pas éloignées de celles d’Amady Aly Dieng. Voir, par exemple, ce qu’il en a dit dans Le Soleil, 25 juillet 2013. Les propos de Jean n’ont pas été appréciés par certains des disciples de Diop qui me l’ont clairement indiqué. Ma réponse a été identique à celle donnée quand Amady Aly Dieng a fait l’objet des mêmes attaques, parfois violentes, pour les mêmes raisons. C’est le respect pour les travaux de Cheikh Anta Diop qui impose cet engagement critique enrichissant (ce que Diop n’aurait sans doute pas refusé).
4 Jean Copans, « Les problèmes de l’héritage et de la transmission de la tradition (anthropologie, marxisme, politique). Comment on comprend ces liens pour saisir les sociétés contemporaines », dans le séminaire de Riccardo Ciavolella, Gianfrano Rebucini et Allison Sanders « Anthropologie, marxisme et politique » IIAC, LAIOS, EHESS, 8 décembre 2015.
5 Même si les informations concernant sa trajectoire intellectuelle et politique personnelle sont reprises ou répétées dans certains de ses écrits, je n’ai trouvé nulle part ces détails que Jean a bien voulu me transmettre en décembre 2019. Fils de Simon Jacob Copans et de Lucienne Godiard, Jean Copans est né le 29 août 1942 à New York. Son cursus, tel qu’il me l’a raconté, se résume ainsi : École américaine de Paris : 1948-1953 (classes du primaire) ; École alsacienne : 1953-1958 (de la sixième à la première) ; lycée Condorcet : 1959-1961 (terminale-hypokhâgne) ; Sorbonne, faculté des lettres et sciences humaines : 1961-1964 ; propédeutique/Certificats d’histoire ancienne, de géographie humaine, d’ethnologie et de sociologie de l’Afrique noire ; inscription en doctorat de 3e cycle : 1964-1973 (soutenance). Pour plus de détails sur les fonctions administratives de Jean Copans, après la soutenance de sa thèse de troisième cycle, lire : « Curriculum et bibliographie chronologique de Jean Copans », Paris, s. d. 31 p.
6 Amady Aly Dieng est le meilleur biographe des années 1950, mais aussi de l’histoire du nationalisme sénégalais. Pour plus de détails, voir la liste de ses publications dans la note nécrologique que Jean Copans a signée avec Françoise Blum : “Amady Ali Dieng, 1932–2015: radical African nationalist, genuine marxist, witty and free thinker“, Review of African Political Economy, vol. 43, n° 147, pp. 107–115. Voir aussi Jean Copans : « Amady, le maître péripatéticien du Lycée dakarois », dans A. Ngaïdé, Entretien avec Amady Aly Dieng : lecture critique d’un demi-siècle de paradoxes, Dakar, CODESRIA, p. 124-126.
7 On consultera les archives diplomatiques de La Courneuve [Direction des affaires africaines et malgaches. Sénégal 1959-1972. Documents du fonds 349QO]. Voir aussi République du Sénégal, Livre blanc sur les élections présidentielles et législatives du 1er décembre 1963, publication du ministère de l’Intérieur, Dakar, 1964, p. 37 et 38.
8 Lire : Banque mondiale, Sénégal. Tradition, diversification et développement économique, Banque mondiale, Washington D. C., novembre 1974, 418 p. ; Rocheteau, Guy, 1982, Pouvoir financier et indépendance économique en Afrique. Le cas du Sénégal, Paris, Karthala-ORSTOM, 386 p.
9 Vincent Monteil en avait fait une courte présentation en 1962 : « Une Confrérie musulmane : les mourides du Sénégal », Archives de sociologie des religions, 7e année, n° 14 (juillet-décembre 1962), p. 77-102. Voir ensuite : L’islam noir, Paris, Seuil, 1964. Esquisses sénégalaises (Walo – Kayor – Dyolof – Mourides – Un visionnaire), Dakar, Université de Dakar, IFAN, 1966, 243 p., 27 fig. [Initiations et Études africaines, 21].
10 Université de Dakar, Annuaire de l’université de Dakar Année 1973-1974, Dakar, GIA, s. d., p. 77-111.
11 Dumont, Fernand, « Essai sur la pensée religieuse d’Amadou Bamba (1850-1927), fondateur du mouridisme sénégalais », Dakar, 1967, thèse de troisième cycle, 3 vol. 625 p. ; La pensée religieuse d’Amadou Bamba, fondateur du mouridisme sénégalais, Dakar, NEA, 1975, 391 p. ; « Amadou Bamba, apôtre de la non-violence (1850-1927) », Notes africaines, n° 121, janv. 1969, p. 20-24.
12 Tables du Bulletin de l’IFAN (années 1939-1949), Supplément au Bulletin de l’IFAN, tome XIV, 1952, fascicule II, Tables du Bulletin de l’IFAN pour la période de 1950 à 1959, Supplément au Bulletin de l’IFAN, tome XXV, 1963 ; Tables du Bulletin de l’IFAN série B, Sciences humaines (années 1960-1978), Bulletin de l’IFAN, T. 46, sér. B, n° 1-2, 1984-1985.
13 Voir sa thèse : « Traditionalisme mouride et modernisation rurale au Sénégal. Contribution à l’étude des rapports entre socialisme et islam en pays sous-développés » [sous la direction de Henri Desroche], École pratique des hautes études (Paris). Section sciences économiques et sociales, thèse de troisième cycle de sociologie, 1965, 236 p. et La confrérie sénégalaise des mourides, Paris, Présence africaine, 1969, 354 p.
14 Voir aussi : Office de la recherche scientifique et technique outre-mer, Rapport d’activité 1967, Paris, ORSTOM, 1969, 232 p.
15 Son séjour au Sénégal le conduira de la recherche sur les paysanneries mourides au poste de conseiller économique des présidents Senghor et Diouf. Il avait suivi, pour le compte du Conseil économique et social, une grande étude sur l’enseignement, utilisée, par la suite, dans les états généraux de l’enseignement et de la formation. Voir Sénégal (République du), Conseil économique et social, « Étude sur l’enseignement en général, l’enseignement technique et professionnel en particulier », Dakar, 1980, 172 p.
16 Sa thèse a été écrite dans une perspective analytique marxiste. Jean Copans, 1973. « Stratification sociale et organisation du travail agricole dans les villages wolof mourides du Sénégal », Paris, EHESS, Thèse de troisième cycle, 2 vol., 370 p. À propos de cette thèse et de sa soutenance, voir la réflexion stimulante qu’il en propose dans : « Les leçons d’une thèse », dans Jean Copans, Critiques et politiques de l’anthropologie, Paris, Maspero, 1974, p. 130-137.
17 Voir la rubrique « à livre ouvert » du n° 4 de Politique africaine, décembre 1981, p. 111-121. Ce dossier a été repris en annexe de la seconde édition des Marabouts de l’arachide en 1988 (p. 259-273). J’ai d’ailleurs publié un papier sur les mourides dans ce numéro de Polaf grâce à Jean : « Les affaires mourides à Dakar », Politique africaine, 4, 1981, p. 90-100.